Fiche 2764
| n°2764 | |
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" Les
Centurions "
(1966)-(Am)-(2h08) - Drame, Guerre
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Synopsis
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Après quatre mois de captivité chez les "Viets", le lieutenant Raspeguy obtient, grâce à son influence, un nouveau commandement: le dixième régiment de parachutistes en Algérie surnommés "les lézards". Mais durant la guerre, il doit faire face à divers problèmes: son ami Ben Mahidi est devenu le chef des rebelles terroristes et il tombe amoureux de Aïcha, qui n'est autre que la soeur de Mahidi.
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Je ne suis pas client des films de guerre mais celui-ci a un élan
terrible qui nous possède. Les acteurs sont superbes sans tomber
dans l’héroïsme. Quinn entre autres qui emmène tout le monde dans sa
lancée pour l’honneur du métier presque. Un bon film , pas de politique , très neutre finalement. Pour une fois la vérité est dite sur l’Algérie ....le Terrorisme a Alger et la violence de la lutte contre . La violence est des deux coté. Famille de colon massacré , soldat tué avec brutalité , représailles et torture.Le film s’arrête relativement tôt dans la guerre et ne fait pas mention du général de Gaulle ce qui veut dire que nous somme avant 1958. Coté casting , rien a redire. Le personnage du lieutenant-colonel Raspéguy est inspiré de Marcel Bigeard. Anthony Quinn d'ailleurs a dédicacé une photo du film à Bigeard en ces termes : « Vous l'avez vécu, je l'ai simplement joué ».
J'ai beaucoup aimé le début, surtout le coup de la jeep. J'ai moins apprécié l'heure suivante mais une fois entrer chez les hommes du colonel, avec la pratique de la torture, les enquêtes, les dupes, les attentats... Le film devient intéressant et apporte un œil intéressant quant aux difficultés, pour les militaires français, de mener la guerre d'Algérie. Peu de combats, beaucoup d'enquêtes et de traques à l'ennemi. Bon film, pour moi, avec d'excellents acteurs. D’après le roman de Jean Lartéguy, avec un personnage fort de colonel basque - inspiré de Marcel Bigeard - joué par un Anthony Quinn qui s’en donne à cœur joie. Le film commence en Indochine où malgré la défaite de Dien Bien Phu, les parachutistes français se montrent d’une arrogance ricanante face à des Viets stupides. Avec ses officiers béats manifestant une virilité militaire de pacotille, ils repartent pacifier l’Algérie et se retrouvent – sans surprise - face à un de leurs anciens devenu chef de la rébellion. La seconde partie est une chasse à l’homme menée par ces parachutistes courageux dont le comportement souvent irresponsable (amourettes, scène des mouchards…) justifie la célèbre chanson de Maxime Le Forestier…Un film enlevé où paradoxalement triomphent des militaires vaincus deux fois. Voilà un bon film qui nous replonge dans la guerre d'Algérie et son ballet d'horreur (comme toutes les guerres d'ailleurs). Ne cherchez pas la fidélité avec les faits historiques, vous seriez déçu. Par contre, l'ambiance fin année 50, début années 60 est bien rendue ainsi que les décors. Par contre, les scènes de combat ont très mal vieillies, et ont un caractère tellement désuet qu'elles peuvent faire sourires. Un divertissement léger, qui évoque bien l'ambiance guerre d'Algérie. A voir à la rigueur par les amateurs du genre ou pour les amateurs d'Alain Delon.
La seule interprétation suffit à disqualifier ce film. Anthony Quinn n'est pas plus crédible qu'Alain Delon. Aucun des deux ne donne la moindre idée des vraies relations entre militaires : tout sonne faux. C'est un naufrage. Ce film est bien de son époque. Les acteurs sont de qualité mais ils ne sont pas responsables du scénario. Ce film n'a aucun intérêt autre que d'être une distraction des années 60... c'est-à-dire désuet. Mais que l'on ne colle pas le nom de Jean Lartéguy à cette comédie car iI a été trahi dans son œuvre du début à la fin... Le film ne vaut donc que dans la présence de bons comédiens, c'est tout.
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