CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2759 

 

 

 

n°2759
 
" La réparation "

 

 

(2025)-(Fr)-(1h44)  -      Drame    

 

Réal. :     Régis Wargnier    

 

 

Acteurs:  J.de Nunez, C.Cornillac, J.de Saint-Jean ...

 

Synopsis

 

 

Quelques heures avant l'attribution de sa 3ème étoile, le célèbre chef Paskal Jankovski disparait avec son second lors d'une partie de chasse. A 20 ans, sa fille Clara se retrouve seule aux commandes du restaurant. Deux ans plus tard, elle reçoit une mystérieuse invitation pour Taïwan...

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Entre thriller psychologique, conte de fées onirique et quête de soi, La Réparation ausculte tout autant l’univers de la gastronomie que la manière dont un enfant tente de faire un deuil impossible ou de gérer un pesant héritage familial.

On se laisse porter par ce scénario légèrement improbable avec plaisir. Et d’autant plus de curiosité qu’il nous plonge dans l’univers savoureux de la gastronomie.

Il faut réussir à surmonter certaines des énormités du scénario pour se laisser embarquer dans un voyage culinaire parfois enivrant.

Si l’on retrouve le talent du cinéaste à filmer la nature et les éléments, son film souffre d’un scénario maladroit et de la faiblesse d’incarnation de ses deux jeunes acteurs principaux.

Avec son esthétique léchée, sa narration frontale qui, à mi-parcours, résout le mystère, La Réparation peine à incarner durablement le trouble intérieur de ses personnages, faute de trouver une forme à leurs aspérités.

Avec ce personnage assaisonné à la sauce Roellinger mais installé au Moulin de Rosmadec, à Pont-Aven, un mystère séduisant est prêt à être servi. L’intrigue se révèle cependant mal ficelée et mollement pilotée par la boudeuse Julia de Nunez, qui jouait BB dans la série Bardot et interprète la fille du cuistot.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Quel beau film. Un film qui n’est pas linéaire, qui part de la vie d’une brigade de cuisine dans l’un des restaurants les plus prestigieux de Bretagne, dans cette belle ville cinégénique de Pont-Aven. Puis, après un drame, le film se met à sinuer dans le sillage de la fille du chef restaurateur, qui part en Asie. Et on se laisse enchanter par les scènes à Taïwan, les paysages envoûtants, l’histoire dont on ne sait pas, jusqu’au bout, où elle va nous conduire. Le récit est émaillé de belles scènes de cuisine. Le tout est empreint d’un mélange agréable de poésie et de suspense. Les personnages sont tous excellents. Et la musique de Musumarra participe au charme du film. Pourquoi ce titre? Parce que certains destins sont condamnés à rembourser leur dette. Mais la vie n’apporte pas toujours de réponses. Le film nous le rappelle en brouillant les pistes, pour notre plus grand plaisir.

Alors qu’au sein d’une brigade de haute cuisine l’ambiance se tend sérieusement à l’approche de la prochaine publication du guide gastronomique faisant autorité, les engueulades fusent au sein de l’équipe d’apparence unie. Le révélateur brutalement dramatique sera l’accident bête survenant entre les deux mâles dominants de cette équipe de cuisiniers hors-normes. L’indicible relation inacceptable et inavouable de deux des principaux protagonistes, transfigurera la réalité de ce si fragile équilibre. L’accident générant un bouleversement profond de toute cette organisation si difficile à mener devient le cœur du sujet d’un scénario bien monté qui nous fait voyager avec bonheur depuis la Bretagne de Pont-Aven jusqu’aux collines chaudes et moites de la petite île de Taïwan en Asie du Sud-Est. Le trio Julia de Nunez, Clovis Cornillac, Julien de Saint-Jean fonctionne particulièrement bien pour cette belle histoire très bien réalisée.

La photographie de Régis Wargnier agréable en tout point, cadrage, paysage, lumière, portraits. L'histoire passe de l'excellence gastronomique, les saveurs aromatiques, le voyage, au thriller, à l'amour et l'emprise paternelle, ouf ! Les scènes à Taïwan sont envoûtantes, tradition et modernité, c'est beau et donne envie. Qu'est-il arrivé à Paskal Jankovski (Clovis Cornillac) ? La cuisine bonne ?

Un très beau film qui m’a beaucoup touchée… si le thème de la transmission et des “bagages” transgenerationnels ce film aborde bien plus de sujets sensibles et délicats comme celui de la disparition, du poids de la culpabilité, du choix et du sacrifice. J’ai particulièrement aimé les ponts qui se tissent entre différents continents, différentes cultures et l’idée d’un talent qui circule, se transmet et se transforme au gré des cultures et des vents…. Ou plutôt de l’eau car l’eau est omniprésente, elle coule, elle bruite et frissonne, elle ondule et engloutit tout … de la Bretagne à Taïwan c’est la même eau qui circule comme le talent. Dans medicine traditionnelle asiatique, l’eau, element de l’hiver, est porteuse de toutes les mémoires, des nôtres et de celles de nos ancêtres… je devine que Regis Wargnier n’a pas choisi ces lieux entourés d’eau par hasard… Merci pour ce grand et beau film.

 

Très bien joue par Julie de Nunez et ses partenaires masculins ;le film fait découvrir un aspect particulier de Taïwan l`histoire peut être intéressante mais devient totalement non crédible par l’exagération de l’impact médiatique des déboires d’un chef 3 étoiles et surtout la meute des journalistes à l'affut des protagonistes de cette histoire. Bien joué mais non crédible

Aucun long métrage de fiction à son actif depuis Le temps des aveux (2014) ; visiblement, Régis Wargnier n'avait plus d'inspiration ou, plus probable peut-être, personne ne souhaitait financer son cinéma romanesque, bien loin des tendances actuelles, teintées de cynisme. La Réparation montre que le réalisateur n'a pas tellement changé et son film, par son côté très classique et gentiment désuet, risque peu d'attirer les foules dans les salles obscures. La gastronomie y tient un rôle essentiel, au-delà d'une intrigue à base de disparition et de deuil, lequel trouvera, ou pas, son remède in Taïwan. Cela se laisse voir, si l'on aime l'Asie et l'esthétique culinaire mais il n'y a pas trop d'émotions à en attendre, alors que si l'on n"échappe pas à certains flashbacks pesants, l'on évite heureusement les twists de dernière minute. Bon directeur d'actrices, en règle générale, Régis Wargnier n'a pas su, cette fois, donner de l'épaisseur à son interprète principale, Julia de Nunez, très peu convaincante et qui n'est pas aidée par une interprétation globale plutôt fade. Pour le reste, le voyage à Taïwan est agréable, si l'on ne craint pas trop les cartes postales pittoresques, Un film joli et sage, en définitive, assez inoffensif, à voir idéalement à une séance préprandiale, avant de se ruer sur le restaurant asiatique le plus proche.

 

On peut rendre hommage au réalisateur qui a réussi à nous offrir de très beaux plans. Par contre, en ce qui concerne l'histoire, on n'y croit pas une seconde, de plus certaines scènes donnent l'impression de ne servir en rien au scénario, elles sont juste là pour rajouter de la longueur au film ! Bref j'ai regardé ma montre plus d'une fois ...geste révélateur d'ennui.

Bof bof !!!!! c'est bien poussif tout ça et pas fluide! les acteurs mais y croient ils ? je ne le pense pas . invraisemblances , incohérences jeu des acteurs vraiment pas extraordinaire,. La seule chose qui fasse saliver : les recettes à l'écran. Bref on peut attendre le dimanche soir pour le voir . 

Sans intérêt. Le scénario plat est alourdi par la mauvaise qualité du jeu dans la grande majorité du film. Clovis Cornillac surnage sans être grandiose, bataillant avec un personnage peu rempli, toutefois que l’on aimerait connaître. On connaît le dénouement au bout d’une heure, consacrez le reste du film à quelque chose de plus utile…

 

 

 

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