Fiche 2756
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" Un
justifier dans la ville "
(1974)-(Am)-(1h34) - Policier, Thriller
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Synopsis
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Interdit - 12 ans Dans leur appartement, la femme et la fille d'un homme d'affaires sont violées, frappées et torturées par deux voyous. L'une meurt et l'autre est traumatisée par le cauchemar qu'elle vient de vivre. Le mari se transforme en justicier et, toutes les nuits, parcourt les rues de la ville afin de retrouver les coupables...
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Du très grand Charles Bronson , un film que je regardais plus jeune avec mon père, de bons souvenirs , avec les jeunes acteurs de cet époque : Jeff Goldblum , Denzel Washington ... Le voilà LE film de vigilante par excellence. Charles Bronson incarne avec charisme un homme dévasté par le meurtre de sa femme et le viol de sa fille, toutes deux agressées à leur domicile par 3 voyous. Psychologiquement très affecté il ne trouve d’autre salut que de s’armer et d’arpenter les rues de New York chaque nuit pour dérouiller du bandit. Si la morale générale peut gêner, elle trouve un écho tout particulier aujourd’hui à l’heure où la justice ne fait plus peur et que l’on défend plus les coupables que les victimes. Assez visionnaire à l’époque, Death Wish sera à la base de nombre de métrages du genre mais peu auront son aura finalement. En tout cas et malgré quelques défauts dont une musique d’époque peu attrayante, ça défoule sacrément et ce premier opus d’une saga très inégale est particulièrement jouissif. Étonnamment et contrairement à ce à quoi je m'attendais "un justicier dans la ville" a très bien vieilli. Bronson y domine totalement le film et même si tout cela ressemble à un clip de la NRA pour le 2eme amendement de la constitution américaine, son personnage est enjolivé d'aspects "sociaux" dans sa personnalité pour faire passer la pilule (ex objecteur de conscience etc..). Petit clin d'oeil la (courte) présence de Jeff Goldblum dans son 1er rôle, celui d'un voyou des rues aussi crédible que Pamela Anderson en prix nobel...
Connu pour être la première source d’inspiration d’Irréversible, Un justicier dans la ville est un film sympathique, avec un Charles Bronson splendide, et un scénario simple mais efficace. Je le déconseille aux moins de 13 ans. J'avais vu ce film il y à longtemps (j'avais alors, je crois, juste l'âge requis, 12 ans, pour le voir - il était sans doute interdit plus fortement à sa sortie, mais je suis né 8 ans après sa sortie, je ne l'ai vu pour le première fois que lors d'une de ses diffusions TV, à l'époque assez régulières), et je n'avais pas apprécié des masses, pour ne pas dire pire. C'était un de mes premiers Bronson, et ce ne fut pas ce film qui me donna envie d'en voir d'autres. En le revoyant par la suite, j'ai un peu mieux apprécié le film, même si son côté assez fascisant (loi du talion puissance 1000) reste gênant. Mais en même temps, qui n'a jamais rêvé de faire justice soi-même ? Et qui sait si, dans la situation du personnage principal, on ne serait pas tenté de faire de même...C'est la force du film, plus que ses séquences d'action brutale et d'ultra-violence. Le film entraînera, c'est inévitable, des suites toutes plus minables les unes que les autres, ainsi que des copies, des remakes (avec Bruce Willis). Je pense que seul ce premier film, adaptation d'un roman, reste...je ne dirais pas réussi, mais, en tout cas, intéressant et regardable. En 1974, Charles Bronson retrouve Michael Winner pour l'un de ses rôles cultes : "Un justicier dans la ville" qui ouvrira la voie à une longue franchise cinématographique. Soit l'histoire d'un homme pacifiste meurtri par l'assassinat de sa femme, qui décide de nettoyer la ville de l'insécurité et de la délinquance. Sur la forme, "Un justicier dans la ville" est une série B ; on ne relève pas une mise en scène extraordinaire ni des dialogues très imaginatifs. C'est grâce à la solide interprétation de Bronson et sur son sujet que le film a pu trouver son public. Controversé, "Un justicier dans la ville" entre dans la catégorie des nombreux long-métrages américains pointant du doigt l'inefficacité des autorités, qui pousse les citoyens à faire justice par eux-mêmes. En dehors des polémiques, un film d'action honorable.
En tant que plaidoyer pour l’auto-défense des braves citoyens américains légitimement armés jusqu’aux dents contre des jeunes voyous sans foi ni loi, Un justicier dans la ville est devenu un modèle scénaristique puisque le schéma de la victime se muant en flic de choc, juge et bourreau continue, plus de quarante ans plus tard, à être réutilisé à foison (si le modèle du rape and revenge est à présent dépassé, il contamine à présent celui du super-héros). Rarement, en 1974, l’ultra violence de la ville New-York a été aussi intense que dans ce film d’action où Michael Winner donne à son acteur fétiche, Charles Bronson ce rôle de père de famille (assez peu crédible en architecte, il faut le reconnaitre). Avec son discours moralement très contestable que l’on aurait aimé ne pas voir étirer dans un franchise de cinq films de piètre qualité, le film reste un film d’action vintage et exutoire, symptomatique de la mode des anti-héros contemporaine au Nouvel Hollywood, auquel on peut au moins reconnaitre d’avoir donné son premier rôle à Jeff Goldblum. Premier film d'une longue série, ce "Justicier dans la ville" n'est qu'une série B peu inventive et au scénario écrit en une minute montre en main. L'histoire accumule les clichés, les exagérations et l'idéologie véhiculée (se faire justice soi-même) manque clairement d'intelligence. Charles Bronson campe un rôle qui lui va comme un gant et dégage toujours ce charisme, cette aura qui lui est propre. Il cache cependant difficilement les nombreux défauts du film à commencer par une réalisation plate et insipide. Cette faiblesse ne nous enlève heureusement pas le plaisir que nous procurent les scènes d'action. Le charisme de Charles Bronson fait tout le film même si je l'ai trouvé un poil en-dessous. Quoiqu'il en soit, il n'a pas à forcer pour crever l'écran. Les autres acteurs se débrouillent correctement même si la vedette, c'est Bronson. À noter qu'il y a la toute première apparition à l'écran du génial Jeff Goldblum, déjà excellent dans ce film en voyou complètement psychopathique. Mais le film a surtout mal vieilli dans son histoire. Certaines lignes de dialogues sur le soi-disant sentiment de sécurité au Texas par rapport à New York grâce au fait que tout le monde porte des armes passent très moyennement aujourd'hui (du fait de toutes les fusillades qui ont lieu quasi-quotidiennement aux États-Unis, qu'importe l'État). Au-delà de l'aspect divertissant du genre rape-and-violence (genre qui comme son nom l'indique consiste à filmer la vengeance de personnages victimes de viol ou dont des proches ont été victime de viol), j'ai beaucoup de doutes sur la morale du film (selon laquelle il faudrait se faire justice soi-même). L'intrigue est assez faible d'une manière générale. L'histoire devient un peu longuette au bout d'une heure et le jeu du chat et de la souris entre la police et le justicier n'est pas forcément palpitante.
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