Fiche 2755
| n°2755 | |
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" Fanon "
(2025)-(Can,Lux,Fr)-(2h13) - Biopic
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Synopsis
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Frantz Fanon, un psychiatre français originaire de la Martinique vient d’être nommé chef de service à l’hôpital psychiatrique de Blida en Algérie. Ses méthodes contrastent avec celles des autres médecins dans un contexte de colonisation. Un biopic au cœur de la guerre d’Algérie où se livre un combat au nom de l’Humanité.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles
L'Express
Télérama Cahiers du
Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
Porté par l'interprétation élégante de Alexandre Bouyer, Fanon rend accessible la pensée de cet homme d'engagement et parvient à des vérités humaines bouleversantes. Le biopic que consacre Jean-Claude Barny, s'impose comme un film essentiel. Pas seulement parce qu'il s'intéresse au grand intellect uel et militant Frantz Fanon mais parce qu'il s'attache aux ressorts intimes de ses combats et engagements. Le portrait est contrasté, dérangeant, passionnant. La preuve que questionner l'Histoire n'est pas l'apanage du cinéma américain. Si la pensée radicale de Fanon ne trouve pas d’équivalent dans les choix esthétiques de Jean-Claude Barny – narration linéaire, mise en scène classique, musique d’accompagnement parfois trop présente –, la rigueur de l’approche historique ainsi que l’attachement aux textes, largement cités, suffit à soutenir l’intérêt. Ce biopic trop lisse parvient néanmoins à restituer de manière vivante la pratique novatrice du psychiatre Frantz Fanon et la pensée de cette figure essentielle de l’anticolonialisme. De l’interprète de Fanon, aussi cinégénique qu’il est piètre acteur, au sentiment que l’on a d’entendre les scénaristes derrière chaque réplique, « Fanon » oscille entre mollesse académique et didactisme free style (ah, ce crabe qui annonce la leucémie dont il mourra…). Le problème est que Fanon cumule tous les défauts du biopic : récit mollasson, scènes édifiantes, dialogues lourdement didactiques, reconstitution historique qui fait toc et mise en scène illustrative. En résumé : grand homme, petit film.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Enfin un film qui est dédié à ce grand médecin psychiatre et humaniste français originaire de la Martinique. Une réalisation sobre et efficace. Une mise en scène lumineuse et minimaliste qui permet d'occuper le fond du propos et la psychologie des personnages. Superbe interprétation d'Alexandre Bouyer et de Deborah François, parfaite comme toujours. Un film qui restera une référence pour l'histoire de ce grand homme. Devenu militant des opprimés et des victimes du colonialisme. On espère que d'autres cinéastes se lanceront sur les récits macabres des monstruosités de la colonisation et de ses conséquences désastreuses sur de nombreuses populations, encore aujourd'hui. Merci pour ce film ESSENTIEL Un film d'une puissance rare ! D'utilité publique ... Pour mieux comprendre l'histoire décoloniale. Le jeu des acteurs est juste, pas surjoué. La photographie est magnifique, la bande originale nous plonge dans les entrailles de ce film. C'est un film sur le passé mais qui réveille les fêlures encore présentes car pas panser ! A voir absolument. Par contre incompréhension sur le fait qu'il ne soit projeté dans aucune salle d'art et d'essai à Paris et seulement dans 2 salles UGC et 2 salles Pathé ! Très bonne surprise je découvre un grand homme qui a fait des études en psychiatrie et qui est nommé chef de service dans un hôpital en Algérie il va inculquer sa méthode pour lui les malades ont des droits sont tous égaux peut importe leurs origines et nationalités il défend également ses idées contre la colonisation je ne connaissais pas cette histoire mais elle mérite d'être connue je conseille ce biopic qui m'a touché. Le Film de Fanon est une œuvre captivante qui rend un vibrant hommage à l’héritage intellectuel et militant de Frantz Fanon. Dès les premières minutes, le spectateur est plongé dans une mise en scène audacieuse qui mêle puissance visuelle et profondeur thématique. Le réalisateurs a su capturer l’essence des luttes décoloniales avec une intensité rare, offrant une réflexion poignante sur l’identité, la résistance et la quête de liberté. Les performances des acteurs sont tout simplement remarquables, portées par une direction artistique qui donne vie aux idées complexes de Fanon avec une clarté émouvante. Les dialogues, ciselés et percutants, résonnent comme un écho contemporain aux écrits du philosophe, tandis que la photographie sublime les paysages et les visages, renforçant l’impact émotionnel de chaque scène. Ce film ne se contente pas de célébrer le passé ; il interpelle le présent, invitant le public à réfléchir aux injustices persistantes et à l’urgence de l’action. C’est une œuvre qui inspire, qui dérange parfois, mais qui surtout élève le cinéma engagé à un niveau d’excellence. Un incontournable pour quiconque s’intéresse à la puissance des idées et à leur traduction sur grand écran.
Un film important, tellement important. La narration de ce film est très bien pensé, on suit une partie déterminante de la carrière de Frantz Fanon et on ne s’ennuie pas, on arrive a suivre malgré toutes les infos qu’on reçoit. L’image est magnifique et la musique !! Étant une fan de jazz j’étais servie. À travers le scénario et la réalisation j’ai pu ressentir toutes les émotions que le film nous incitait à ressentir et c’était puissant j’ai même pleuré. La colère que l’on ressent face aux agissements des colons, à quel point Fanon se contient face aux injustices. L’utilisation de la VO au bon moment. C’est très bien exécuté ! Seules choses qui m’ont gêné sont que déjà les répliques étaient trop littéraires donc ça déshumanisait les personnages ce qui peut nous éloigner du film et aussi malheureusement le personnage de sa femme Josie qui n’existe que pour Frantz après ok ça peut être logique vu l’époque mais ça aurait été bien en 2025 de la faire plus exister en tant que personnage tout de même. Quoique plusieurs documentaires lui aient déjà été consacrés, le nom de Frantz Fanon reste encore méconnu. Le film de Jean-Claude Barny n'entend pas raconter l'entièreté de son existence, malgré sa brièveté, mais se concentre sur son action en Algérie, entre 1953 et 1956. Cet humaniste, né en Martinique, engagé dans l'Armée française de la Libération, était assurément un homme courageux et l'a démontré tant dans l'exercice de son métier de psychiatre, à l'hôpital de Blida, que dans son engagement auprès des structures anticolonialistes algériennes, en guerre contre l’État français. Le film montre et fait comprendre la lutte de Fanon, son travail d'essayiste compris, mais hélas dans une forme bien trop neutre, sur un ton pédagogique, avec une interprétation générale sans éclat, à quelques seconds rôles près. Le personnage de Stanislas Mehrar; plein d’ambiguïtés, est celui qui aurait pu sortir le long métrage de son absence de flamme mais sa confrontation avec Fanon n'occupe qu'un espace limité et mal exploité. Reste l'hommage à un homme debout devant les excès (euphémisme) du colonialisme et un racisme viscéral, qui fait prendre conscience que la lecture de la guerre d'Algérie et de ses conséquences, aujourd'hui encore, est encore loin d'être complète et ne risque pas d'être apaisée avant longtemps. Histoire vraie de Frantz Fanon, un psychiatre d’origine martiniquaise qui débarque avec ses méthodes peu conventionnelles pour les années 50 dans un service psychiatrique à Alger. Ce biopic, à la mise en scène sobre mais à la photographie et au son accrocheurs, est très documenté et radical dans ses propos politiques et sociaux. C’est hyper intéressant car complexe et encore d’actualité sur bien des points mais je trouve que la direction d’acteur manque de mordant et d’affect. Ça joue pas faux hein mais on dirait que la seule indication du metteur en scène était : « parlez comme dans les années 50 ! Prenez le temps et ne faites surtout pas d’élisions ! » car c’est un peu tout ce qu’on retient en terme de jeu…
Ennuyeux, lent, c'est vraiment dommage, Frantz Fanon méritait un film plus fort. L'acteur principal n'offre pas beaucoup de nuance de jeu, c'est très monotone. Les lectures de textes en voix off ne permettent pas de faire passer une émotion s'il ne se passe rien à l'image alors qu'on est dans un hôpital psychiatrique en pleine guerre pour l'indépendance d'Algérie. Quelques seconds rôle tirent bien leur épingle du jeu mais ça reste insuffisant en 2025. J'attendais bien plus, comme ces spectateurs qui ont même quitté la salle au bout d'une heure. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, jusqu’à ce biopic de Jean-Claude Barny, j’ignorais qui était Frantz Fanon. 133 minutes plus tard, j’ai appris beaucoup de choses sur la psychiatrie au milieu du 20ème siècle, mais hélas l’émotion n’a jamais été au rendez-vous dans ce récit au cœur de la guerre d’Algérie où se livre un combat au nom de l’Humanité. Frantz Fanon, un psychiatre français originaire de la Martinique vient d’être nommé chef de service à l’hôpital psychiatrique de Blida en Algérie. Ses méthodes contrastent avec celles des autres médecins dans un contexte de colonisation. Pourquoi tant de distance, tant de froideur dans ce portrait beaucoup trop long et désincarné d’un des fondateurs du courant de pensée tiers-mondiste et une figure majeure de l'anticolonialisme ? Quel dommage ! C’est en lisant Peau noire, masques blancs, signé par Fanon, que notre réalisateur d’origine antillaise dit avoir reçu une sacrée claque. Dès lors, il a voulu cesser les préjugés racistes à l’encontre des Antillais et mettre la France face à son passé colonialiste. C’est pour cela que cette histoire qui se déroule en partie en Algérie, collait à cette envie. Mais voilà, des intentions à la concrétisation, il y a une marche visiblement trop haute pour le cinéaste. Aussi ce film pesant ne rend pas un hommage à la hauteur de ce héros méconnu. Dialogues littéraires et pompeux, rythme languissant, didactisme lourdingue, style académique… je n’ai pas réussi à me passionner pour un personnage qui vaut vraiment d’être mis en lumière et connu du grand public. Un petit film pour un grand homme. C’est le 1er grand rôle d’Alexandre Bouyer au cinéma. Je ne sais pas si c’est son interprétation – ou sa non-interprétation -, qui est à l’origine de l’ennui qui m’a très vite envahi durant ce biopic interminable. Le reste de la distribution, Déborah François, Stanislas Merhar, Salomé Partouche, Olivier Gourmet, Arthur Dupont, Mehdi Senoussi, Salem Kali, fait ce qu’elle peut pour sauver ce qui peut encore l’être. Mais Barny, aveuglé par son admiration pour son sujet, en oublie de faire du cinéma.
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