Fiche 2751
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L'attachement "
(2025)-(Fr,Bel)-(1h45) - Drame
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Synopsis
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Sandra, quinquagénaire farouchement indépendante, partage soudainement et malgré elle l’intimité de son voisin de palier et de ses deux enfants. Contre toute attente, elle s’attache peu à peu à cette famille d’adoption.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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dimanche Les Inrockuptibles
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Télérama
Cahiers du Cinéma Positif
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Étalée sur les deux premières années de la vie de la petite fille (dont les différents âges servent de chapitre), "L’Attachement" est avant tout porté par une actrice au firmament de son talent : Valeria Bruni Tedeschi, à la fois réservée et tranchante dans ce personnage dont l’épaisse carapace aura bien du mal à résister à l’enchaînement des événements. Difficile à définir, intangible, insaisissable, la délicatesse au cinéma est rare et précieuse. Elle est au cœur de "L'Attachement", et en fait le sel. Une chronique de la reconstruction affective d’une délicatesse inouïe. Alors bien sûr, certains ne manqueront pas d’objecter que tous les instigateurs de cette délicieuse épopée sont sans doute trop gentils pour être crédibles. Mais n’est-ce pas la magie du cinéma que de magnifier la vie dans ce qu’elle a de plus précieux ? Si tel est le cas, la réussite est totale ! La réalisatrice et scénariste Carine Tardieu confirme qu'elle est l'une des meilleures en France pour mettre en scène des films intelligents, nuancés et profondément émouvants sur la nature des sentiments, tout en échappant aux stéréotypes du genre. Le film est édulcoré par une dose trop haute de bons sentiments qui neutralise l’ombre mélancolique et la noirceur qui font pourtant l’empreinte des modèles du genre que le film convoite. L’intrigue engagée sur cette voie crispante, entre bouille de gosse de cinéma et yeux de cocker du beau-père veuf sur le palier, gagne en envergure en déployant tout un réseau de liens entre les personnages, et se révèle au fond très ambitieuse dans la peinture de l’intime. En scandant son récit par les âges successifs de Lucille, Tardieu inscrit sur la longue durée l’histoire de ces liens qui se refont et se défont.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Dans cette libre adaptation d’Alice Ferney, Carine Tardieu fait le pari d’un choix à contre emploi avec les brillants Pio Marmaï et Valeria Bruni Tedeschi. À l’opposé des rôles dont ils ont coutume, la sobriété, la simplicité, la sérénité de leur jeu fait lentement émerger une vérité touchante sur la vie des gens. L’émotion est partout sans être tapageuse. Un vrai coup de maitre qui nous poursuit longtemps…. Librement adapté du Roman d'Alice Ferney c'est là un excellent film de Carine Tardieu qui est une chronique de la reconstruction affective d’une délicatesse inouïe avec un trio d'acteurs , Valeria Bruni-Tedeschi , Pio Marmaï et Vimala Pons , d'une grande justesse , eux qui ont souvent un jeu assez éruptif ! J'ai beaucoup aimé "L'attachement", qui mériterait de s'intituler "Les attachements", car il s'agit plutôt de cela: tous les liens que nous tissons, avec des enfants, entre amis, avec nos parents, dans un couple. Tout ce qui nous relie, nous éloigne, entraîne le doute et les questions. C'est un film très délicat, qui sonne juste, avec de belles répliques mais pas trop bavard. Un superbe portrait de femme, force et douceur, incarné parfaitement par Valéria Bruni-Tedeschi. Un joli moment de cinéma.
Cela n'a pas dû être facile, pour Carine Tardieu, de présenter le pitch de son nouveau projet, à ses éventuels producteurs et financeurs, car son sujet n'est pas de ceux qui apparaissent d'emblée comme éminemment rentables. L'Attachement est l'adaptation d'un roman d'Alice Ferney, qui porte le titre peut-être plus explicite de L'Intimité. Mais la réalisatrice a sans doute été convaincante, elle qui a montré, dans le passé, qu'elle était très à l'aise pour capter l'aventure de la vie à travers des personnages brinquebalés avec un don certain pour mettre un peu de fantaisie dans le quotidien, même quand son caractère devient dramatique. Dire que L'Attachement est attachant, cela sonne comme un évident pléonasme pour une comédie douce-amère, quelquefois absurde, qui aborde tout un tas de sujets comme le deuil, la famille, la paternité, le célibat, l'amitié, etc. Et aussi, plus globalement, le rapport aux autres, quand on a choisi la liberté et le détachement, comme dans le cas de Valeria Bruni Tedeschi, une voisine un peu renfrognée qui devra s'impliquer, pour un des meilleurs rôles de l'actrice, bien plus douce qu'à l'accoutumée, et cela lui va très bien. Elle est entourée d'une belle brochette de comédiens talentueux, admirablement dirigés : Pio Marmaï, Vimala Pons, Raphaël Quenard, etc. J'ai été tout de même un peu déçue...la structure en séquences qui suit l'évolution de la petite fille qui sert de point de repère à l intrigue lasse assez vite. les dialogues et les diverses relations entre les protagonistes font souvent du sur place ... et la conclusion me laisse perplexe.il émane de ce film une grande fadeur que seul, heureusement, l'enfant qui a le premier rôle vient briser et apporter un peu de relief. il explose de talent et porte à lui seul le film sur ses épaules.
Joli téléfilm mélo sans aspérité, sauvé par la présence de Valéria Bruni Tedeschi dont le personnage aurait mérité d'être plus central et plus développé. Le scénario part un peu dans tous les sens, voulant traiter de plusieurs personnages mais la mise en scène quasi inexistante a du mal à les suivre et à nous rendre intéressant les parcours de chacun. Pio Marmai en contre-emploi fait le job, mais ne passionne pas vraiment, ni n'émeut dans un rôle de veuf en deuil. On aimerait être bouleversé par ces liens affectifs qui se défont et se créent, mais on regarde tout ça avec un léger ennui. Vu en avant première à l’Ugc Danton avec l’équipe du film. Très déçu par ce film surtout après ce que la réalisatrice et les acteurs ont expliqué sur scène avant la projection, qui suscitait l’envie et la bienveillance. Mais il s’agit d’un film bien insipide qui, au final, ne raconte pas grand chose et manque cruellement d’enjeux. Les acteurs surjouent pour habiter des personnages tous très gentils (aucun méchant dans l’histoire) et totalement creux. Des dialogues trop écrits sur des thématiques déjà traitées un peu partout sans apporter une touche d’originalité. Il faut certainement que je le revois car je suis passé totalement à côté, c'est très bien joué mais j'ai trouvé ça ennuyeux et sans grand intérêt. Le thème est intéressant mais j'aurais été plus dedans dans un documentaire que dans ce film. Ce n'est pas mauvais, c'est relativement ntéressant à suivre, mais que de banalités... Un homme qui perd sa femme en couches, la voisine féministe mais surtout pas trop car elle a un homme régulier et en consomme un à l'occasion dès qu'elle a un verre dans le nez, une rencontre improbable et ridicule qui se termine par un pitoyable mariage raté, je trouve qu'il n'y a guère que les enfants qui soient regardables dans ce film. Ce sont très certainement eux qui portent tout son intérêt. C'est bien joué mais souvent un peu soporifique. Une dernière chose pour les hommes qui veulent draguer facilement une fille, oubliez les fleurs et prenez des sushis, ça a l'air absolument imparable ! Film intimiste et (très) moyen, dont le succès semble plutôt justifié par une recherche des comportements un peu moins inhumains et horribles de ceux que les élites nous font voir e subir. Valeria est bien sans doute comme d'hab, le protagoniste masculin beaucoup moins. Beaucoup de passages sonnent faux. Je ne recommande pas. Quelle déception ce film ! J’étais persuadée de voir un film touchant et rempli d’émotions, mais c’est trop décousu et trop de détours pour arriver finalement à ce qui était prévisible. Néanmoins Valérie Bruni-Tedeschi est parfaite dans le rôle ce qui n’est pas le cas de Raphaël Quenard qui fait du Raphaël Quenard, ce qui dessert le film, il n’est pas du tout à sa place, il peut être excellent mais on va s’en lasser si on le voit tout le temps ! Et pour finir trop de théories féministes qui tuent l’émotion…
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