Fiche 2747
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" Conclave "
(2024)-(An)-(2h00) - Thriller papal
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Synopsis
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Quand le pape décède de façon inattendue et mystérieuse, le cardinal Lawrence se retrouve en charge d’organiser la sélection de son successeur. Alors que les machinations politiques au sein du Vatican s'intensifient, il se rend compte que le défunt leur avait caché un secret qu'il doit découvrir avant qu'un nouveau Pape ne soit choisi. Ce qui va se passer derrière ces murs changera la face du monde.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien
Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles
L'Express
Télérama Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
À la fois thriller captivant sur l’élection du Pape et drame pensif sur l’essence de l’humanité, "Conclave" confirme le talent d’Edward Berger. Un suspense épiscopal haletant et étonnamment féministe. Tel un thriller digne des intrigues politiques les mieux ficelées, ce film de conspiration et de suspense, adapté du livre éponyme de Robert Harris (2016), est porté par des acteurs au meilleur de leur forme et tient le spectateur en haleine de bout en bout. Un thriller haut de gamme, intelligent jusque dans ses excès : tout ce qu’on devrait exiger d’un divertissement. "Conclave" séduit par la justesse de son portrait de ces hommes de foi, déboussolés entre la recherche désespérée de certitude et tentant d’agir dans le véritable but de l’Église dans le monde. Certes, le film est assez efficace pour peu que son intrigue ecclésiastique tendue intéresse, mais cette façon grossière d’aller aller à la pêche aux Oscars dans chaque scène frôle l’indécence. Ce film, incarné par un Ralph Fiennes des grands jours, compte de sérieux atouts dans son jeu et… quelques défauts impardonnables. Les rebondissements ne manquent pas et le caractère trempé des différents cardinaux offre une image assez inédite de ce monde, finalement assez mystérieux. La mise en scène, nerveuse, tient en haleine… du moins jusqu’à la dernière scène et un ultime twist improbable, provocation facile, qui ternit le tableau. Le tout est un peu lourd, mais plutôt divertissant, jusqu’à un twist final inoubliable. Comment expliquer pour autant pourquoi Conclave figure parmi les favoris des prochains Oscars ? Les voies de l’Académie sont impénétrables... Dans sa dernière partie, Conclave multiplie les idées de scénario proprement absurdes (l’irruption d’attentats islamistes au milieu de tout ça !) et une surprise finale involontairement burlesque que l’on se gardera bien de dévoiler.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Un film que j’ai trouvé intéressant...On en apprend un peu plus sur les coulisses de la papauté, notamment sur les conclaves réunis pour l’élection d’un nouveau pape…...Cela semble à priori religieux mais c’est plutôt un vrai boulot que doivent effectuer les cardinaux, avec des complots en tout genre, des manigances vicieuses et des trahisons qui abondent….C’est le sujet de ce film que j’ai trouvé très riche et adroitement filmé ( avec un soin de photographie à quatre reprises) avec un scénario qui interpelle et deux twists qui vont vous étonner, le second semble ouvrir une porte plutôt audacieuse…..J’ai aimé, je conseille….Certains cinéphiles reconnaîtrons peut être sœur Agnès ???
Magnifique! Ce film sur l'intimité d'un "Conclave" traité comme un
thriller , j'ai adoré! J'aime cette ambiance au sommet de l'Eglise
Vaticane , ou les hommes , enfin les cardinaux , agissent comme dans
Game of Thrones !!
Conclave est un film qui fait trembler le Vatican. Dans ce thriller
politique, on suit avec attention l'élection d'un nouveau pape.
Plongée au cœur du fameux conclave, la tension est crescendo afin de
savoir qui succédera au pontife. Une très belle mise en scène en vase clos à l'intérieur du Vatican lors de l'élection d'un nouveau Pape: Un Conclave. Traité à la manière d'un thriller, on assise aux pourparlers, au lobbying, aux manipulations, voire aux coups bas des cardinaux dans un déroulé digne de la série " Succession". Ici, rien ne filtre de l'extérieur. Il peut se passer quoi que soit, rien ne viendra troubler cette élection sur laquelle les yeux du monde entier sont rivés, dans l'attente de voir une fumée blanche s'échapper, signe qu'un nouveau Pape vient d'être élu. Pas même une bombe qui exploserait non loin de là. Rideaux de fer tirés, portes closes, on ne plaisante pas avec cette codification ancestrale. Comédiens impeccables avec en tête un Ralph Fiennes très investi dans son personnage, mise en scène et photo soignée, ce film passionnant donne l'impression au spectateur de pouvoir jeter un œil par le trou de serrure de la chapelle Sixtine. Petit bémol tout de même sur l'aspect moraliste lors du discours de l'un des cardinaux.
Après quelques réticences, je me suis laissée tenter et c'est plutôt réussi dans l'ensemble. Le sujet de la papauté n'est pas vraiment ma tasse de thé mais il s'avère plutôt intéressant au fil de l'histoire. La première partie est assez lente et m'a un peu ennuyée, mais la seconde partie se transforme en une sorte de thriller psychologique, maintenant le suspens, les conflits et scandales ainsi que la lutte de pouvoir face à cette élection dont les enjeux sont incertains. La fin est quelque peu surprenante mais plaisante pour ma part, surtout quand on sait le débat profond entre certains cardinaux face à l'Eglise passée et le monde moderne. Très bon casting, rythme inégal mais un intérêt grandissant avec une musique qui met en haleine. Bonne surprise globalement, je ne misais pas grand chose et je me suis laissée peu à peu séduire. Sortant du plutôt réussi, A l'ouest rien de nouveau, Edward Berger aborde un sujet intéressant et peu traité au cinéma en adaptant le roman du même nom. Mais si d'un point de vue technique c'est plutôt réussie, le scénario, manque de tensions, de rythme, et globalement les personnages son assez caricaturaux, le gentil cardinal humaniste face à la réticence de certains de ses paires, est très convenue, le racisme, le sexisme, la tolérance sont abordés de manière superficielles de même que les votes, la politique et tout le côté "machination " et cette conclusion paraît tellement forcé pour appuyer son propos. Heureusement le casting est très convaincant. Film estampillé "Oscars" trop classique et un brin décevant. « Les hommes dangereux sont ceux qui convoitent le titre. » Après la mort du pape, le monde attend de voir la célèbre fumée blanche s'échapper de la cheminée, mais l'ambiance dans la Chapelle Sixtine est plus tendue avec le cardinal Lawrence qui réalise que tous les candidats ne sont pas blancs comme neige... Edward Berger propose une immersion surprenante et fascinante pendant le conclave pour faire un huis clos osé à base de complots et de secrets avec des cardinaux stratèges et manipulateurs. Une lutte de pouvoir captivante pour un thriller distrayant, pas toujours subtil et parfois étonnamment décomplexé. Au final, "Conclave" est un film efficace et plaisant à suivre avec une étonnante dernière partie et un parfait casting.
On entre dans les coulisses du Vatican, on s’attend à une intrigue , à des coups politiques mais tout ça reste assez léger et que dire de ce final ridicule ? Sérieusement? Ils étaient en panne d’idée pour sortir une fin aussi pitoyable! Film d’une médiocrité absolue qui nous entraîne dans un fourre-tout woke de bien pensance sans avoir imaginé un réel scénario digne de la vérité et de la nuance d’une investigation. L’Eglise est ici représentée comme le mal absolu, avec une vision ultra manichéenne des méchants conservateurs et des gentils progressistes, sur fond d’attentats islamistes sortis de nulle part. Le scénario n’a aucune profondeur, il s’éparpille dans l’idéologie et la lourdeur de points de vue biaisés, et tente de donner l’impression au spectateur que c’est un bon film. Que nenni, la fin de ce navet dévoile toute sa bouffonnerie avec un rebondissement ridicule qui n’a absolument aucune cohérence avec le reste. Pendant la première heure, on s'endort. Pendant la deuxième heure, les péripéties s'enchaînent, toutes plus invraisemblables les unes que les autres, jusqu'au summum du grotesque qui est atteint dans les dernières minutes. Premier film woke sur le Vatican. Alors franchement voir conclave qualifié de chef-d'œuvre fait un peu mal aux yeux. Même si le jeu des acteurs est acceptable, on se demande pour quelle raison ils se se sont embarqué dans cette histoire qui peine à faire monter la tension tellement les "intrigues" sont tellephonées. On comprend très rapidement qui sera élu pape. Et le rebondissements final arrive comme un cheveu sur la soupe pour se conformer à la tendance actuelle progressiste pour pas dire wokiste. Une énième attaque contre l'église catholique qui n'a pas besoins d'un clou supplémentaire dans son cercueil, à croire qu'il est jouissif de tirer sur les ambulances.
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