Fiche 2745
| n°2745 | |
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" The
Amateur "
(2025)-(Am)-(2h03) - Drame, Thriller
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Synopsis
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Charlie Heller, un cryptographe de la CIA aussi brillant qu’introverti, voit son existence basculer lorsque sa femme décède durant une attaque terroriste perpétrée à Londres. Déplorant l’inaction de sa hiérarchie, il prend alors l’affaire en mains et se met à la recherche des assassins, embarquant pour un dangereux voyage partout à travers le monde pour assouvir sa vengeance.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles
L'Express
Télérama Fiches du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
Bourré de rebondissements et d'effets spéciaux à couper le souffle, The Amateur promet de ravir les passionnés d'action. Dans The Amateur, on réfléchit, on manipule mais on a le souffle rapidement coupé quand il s’agit de courir ou de se battre. Dans cette optique, le choix de Rami Malek est parfait, avec son petit gabarit pas très James Bond et son visage d’ange dépassé par les évènements. "The Amateur" n’est pas inintéressant lorsqu’il traite de la normalisation de l’ultra-surveillance. Il l’est beaucoup plus quand il retombe dans les clous du thriller d’espionnage programmatique. Ce qui aboutit à des scènes d’action aussi originales que spectaculaires quand il fait tout sauter pour échapper à ses poursuivants. Mais le manque de réalisme et les bourdes à répétition du scénario plombent pas mal le film, qui multiplie les situations improbables. À voir tout de même, donc, pour les séquences qui secouent Avec son héros qui ne sait pas se battre, ce film d’espionnage pourrait être original, mais il s’emploie hélas à ne pas trop en tirer parti. L’équipe chargée de ce projet n’a visiblement fait qu’effleurer son sujet en nous transformant ce rat de bibliothèque en super agent en quelques plans. The Amateur passe son temps à tricher et succombe aux travers de tous ces films qui dotent paresseusement, lorsque les besoins du scénario s’en font sentir, le héros de qualités qu’il ne devrait pas posséder. Charles Heller n’est un amateur qu’à temps partiel, retrouvant, par moments, l’invulnérabilité banale du surhomme d’une fiction hollywoodienne sans esprit.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Rami Malek et Lawrence Fishburne réuni dans un thriller psychologique et d’espionnage, comment faire pour ne pas réaliser un film exceptionnel. La réalisation est polissée, propre et sobre, pas d’exces. Tout est calculé, les moindres détails. On en sort quasiment époustouflé par les performances justes des acteurs. Je crois qu’on tient l’un des meilleurs films de l’année. Par quel miracle, ce film de divertissement bâti sur un scénario ultra-classique - l’intello qui se lance dans une épreuve largement au-dessus de ses compétences pour assouvir une vengeance personnelle - réussit-il malgré ses situations abracadabrantes à soutenir l’intérêt du spectateur ? Le héros, incarné par un Rami Malek qui ne boxe pas dans la même catégorie qu’un Tom Cruise ou qu’un Matt Damon, parvient cependant à nous entraîner dans son voyage intercontinental sans un seul moment d’ennui. Le mystère repose sans doute sur des dialogues plutôt finauds, un montage nerveux et des décors bien mis en valeur.
Malgré des facilités scénaristiques et des thématiques profondes à peine effleurées (deuil, remise en question, corruption), ce thriller d'espionnage, héritier de l'ère Bourne mais ancré dans notre société d'hyper-surveillance numérique, parvient à captiver. Porté par la tension constante et le duo magnétique Malek-Fishburne, le film, bien que frustrant dans la sous-exploitation de ses thématiques, remplit sa mission première : divertir avec efficacité grâce à une mise en scène immersive et une intrigue de vengeance entraînante. D'un point de vue personnel, les films d'espionnages ne sont pas forcément ma tasse de thé. Mais la bande-annonce m'intriguait et je suis partie le voir. Je m'attendais à une sorte de vengeance assez rythmée sur les coupables qui ont tué la femme de Charlie (interprété par Rami Malek). J'ai trouvé l'ensemble soporifique malgré quelques scènes assez rythmées. Bien que le casting soit bon, le scénario a du mal à nous tenir en haleine, ce qui est dommage car les scènes de « pièges » sont bien élaborées et nous remotivent dans le film avant de nous faire retomber dans ce côté ennuyeux... Note moyenne, car sentiment partagé. Surpris par le nombre de spectateurs dans la petite salle 5 du Celtic à Brest….Des gens sur chaque rangée….Pour parler du film, le scénario est intéressant, l’acteur principal Rami Malek, est une tête connue du cinéma américain ( vu dans Oppenheimer) et est « fit » pour ce rôle de vengeur qui se sert de sa tête plus que de ses muscles...petit regret cependant sur l’exercice de la lumière, la plupart des séquences sont nocturnes ce qui fatigue l’œil...Bon ! choix à respecter. C’est un film d’action efficace qui a un vrai projet de mise en scène..Cela fonctionne ( nombre de spectateurs), mais pour ma part, je conclurais que j’ai trouvé la dernière demie heure un peu longuette….à vous de voir….
James Hawes ne nous a jamais impressionnés par ses réalisations. Ni les films, ni les épisodes de séries auxquelles il a participé ne laissent un souvenir impérissable dans la mémoire des cinéphiles. Ce "The Amateur" aura le même destin. Des acteurs irréprochables, tels Malek et Fishburne, mais leur interprétation semble être une redite de films dans lesquels ils ont déjà donné. Si le scénario et les dialogues sont corrects, les effets spéciaux, extrêmement élaborés, ils auront du mal à satisfaire les cinéphiles éclairés précités. Et pour cause, ces derniers reprocheront au film plusieurs incongruités dans l'intrigue. Comme par exemple, la réapparition, au cours d'une scène capitale, d'un personnage qui n'a pas la moindre importance dramatique. Ils reprocheront surtout à Hawes ses emprunts de ficelles déjà utilisées dans certains "Jason Borne", ainsi que certains "Mission Impossible", mais ce, sans faire l'effort d'innover. On sait depuis ces films qu'il est possible d'embrouiller ses poursuivants grâce à la piraterie informatique high tech. Mais on ne sait toujours pas comment. En faisant ce petit effort de recherche, Hawes pouvait tirer son épingle du jeu et nous impressionner. Hélas, il fait du réchauffé, et nous laisse partir placides, le sentiment d'avoir mangé un met fin, cher, mais sans saveur. Il faut vraiment être très motivé pour conseiller ce film à quelqu’un, une fois qu’on l’a vu Rémy MALECK n’est absolument pas convaincant. Aucun des acteurs n’incarne le rôle ;Meme Laurence Fishburne, il cabotine comme si qu’il était dans le film maison de retraite 2, c’est très décevant, la bande-annonce trompeuse montre un film d’action rythmé, il n’en est rien, c’est plutôt dramatique, triste mélancolique et rien de tout ce qui se passe n’est crédible à la fois sur le plan technologique et sur le plan de l’intervention des agences gouvernementale, On peut facilement se passer de voir ce film. La bande-annonce et l'affiche en donnent bien envie, mais ça manque sérieusement de profondeur et de vraisemblance. À coups d'informatique et de gadgets, le héros parvient à ses fins, abordant tranquillement sur le littoral russe aux confins de la Finlande, zone sans doute peu surveillée, et demandant un renseignement à un brave Russe qui passait par là et ne s'étonne pas une seconde de la présence de notre homme. Le ridicule ne tue pas. C'est l'ennui qui s'en charge.
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