Fiche 2743
| n°2743 | |
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" Burn Out "
(2017)-(Fr,Bel)-(1h43) - Action
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Synopsis
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Tête brûlée, accro aux sensations fortes, Tony ne vit que pour une seule chose : devenir pilote professionnel de moto superbike. Jusqu'au jour où il découvre que la mère de son fils est liée à la pègre manouche. Seule issue pour la sortir de cet engrenage : mettre ses talents au service des truands. Pilote de circuit le jour, go-faster la nuit, Tony est plongé dans une spirale infernale qui le mène au bord de la rupture…
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le
Parisien Le Journal du dimanche Les Inrockuptibles
L'Express
Télérama Cahiers
du Cinéma Positif
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Un thriller viril et nerveux sur fond de courses de motos ébouriffantes. Film d'action solide et spectaculaire, Burn Out manque de pêche scénaristique et de personnages véloces. À peine une intrigue secondaire. Juste la vitesse, la noirceur de la route, un polar répétitif, lent, sombre, hypnotique. Pas un grand film, mais mille fois mieux qu’un téléfilm car il y a là, malgré tout, un ton. Des clichés mais aussi un vrai savoir-faire en matière de séquences motorisées dans ce "Fast & Furious" à la française sur deux roues. Efficace. On reste de marbre, vidé intellectuellement face à cette histoire. Bon point, le titre est adéquat. C'est déjà ça. Mené tambour battant, ce film d’action réserve son lot de courses-poursuites et de sensations fortes. Dommage que son scénario soit si prévisible, que son héros se révèle insipide et que ses personnages secondaires frôlent la caricature.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Je suis restée collée à mon fauteuil. Je ne m'attendais pas à autant
d'adrénaline et de sensations, n'étant pas fan de moto en plus. Les
images sont impressionnantes et belles malgré la noirceur de
l'univers qu'elles dépeignent. François Civile se révèle et les 2nd
rôles sont très crédibles, particulièrement Samuel Jouy qui campe un
gitan digne de "Snatch". Une bonne petit tension bien maîtrisée de la part de Yann Gozlan qui nous filme sur un genre de fast and furious a la française. François Civil maîtrise son affaire avec Olivier Barourdin en chef de pègre de manouche. Pour rembourser la dette de la petite amie tabasser par des manouches, aux risques et périls, tente par tous les moyens de s'en sortir. L'amour de la moto puissance 10. Un thriller très efficace. Le cinéma Français peut faire de très belles choses dans le genre "Action", Burn Out en est la preuve ! Certes avec quelque défauts, certaines scènes un peu inutile ou pas nécessaire dumoins, cependant le rythme est assez soutenu, on passe un très bon moment sans avoir le temps de s'ennuyer, avec d'ailleurs de très bon acteurs pour la plus part. J'ai beaucoup aimé, je recommande bien sûr !
Je suis restée collée à mon fauteuil. Je ne m'attendais pas à autant d'adrénaline et de sensations, n'étant pas fan de moto en plus. Les images sont impressionnantes et belles malgré la noirceur de l'univers qu'elles dépeignent. François Civile se révèle et les 2nd rôles sont très crédibles, particulièrement Samuel Jouy qui campe un gitan digne de "Snatch". Bémol qui concerne plus la diffusion: peu de salles en centre ville le projettent, il faut croire que les cinémas préfèrent laisser les sempiternels films et dessins animés de Noël à l'affiche. Yann Gozlan adapte librement le roman de Jérémie Guez et nous plonge dans l'univers impitoyable des go-fast, mais à moto ce qui est différent de ce que l'on a pu voir même si le fond reste le même. Contrairement à "Un homme idéal", ce film ne brille pas par son scénario très classique par contre, on retrouve cette même ambiance pesante ainsi que cette spirale infernale qui fait vivre au personnage une véritable descente aux enfers. La mise en place est poussive, car le point de départ est un peu bateau et les personnages caricaturaux seulement dès que l'on est plongé dans l'action, le rythme comme l'intensité ne diminuent jamais. Le réalisateur nous fait vivre une expérience immersive et haletante grâce à une mise en scène très efficace qui nous fait vivre de l'intérieur tout ce qu'il se passe notamment les courses poursuites qui sont spectaculaires et oppressantes dès que l'on nous met à la place du personnage. C'est sûr que ce n'est pas très original, mais c'est un bon film, un thriller nerveux et intense qui nous tient en haleine du début à la fin. Le premier film de Gozlan, "Captifs", m'avait moyennement convaincu. C'était une vision des Balkans aussi subtile que du Eli Roth, avec des méchants de série Z. Heureusement, Zoé Félix rattrapait la faiblesse du script et on sentait un savoir-faire au niveau de la réalisation, un vrai potentiel. Je n'ai pas vu "Un Homme Idéal", et je restais un peu circonspect en attendant ce "Burn Out", qui s'avère au final un bon film de genre à l'américaine, un western urbain au-delà du périph (avec gueules de truands, guerres de gangs et cité de racailles). Le film est loin d'être sans défauts au niveau du scénar et des personnages, il y a pas mal de clichés, mais Gozlan sait incontestablement filmer et certaines séquences sont bluffantes. Visions amphétaminées d'autoroutes, violence brève mais percutante, traversée nocturne de cité en émeute: des moments bien captés par une caméra immersive.
Sur une très bonne idée de départ, faire d’un pilote moto professionnel un passeur de "go fast", ce thriller se perd dans un grand nombre de clichés et de redondances qui diluent son aura inutilement et du coup perd tout l’intérêt de son point de départ. Les images de course moto embarquées sont plaisante et François Civil est bon pilote, mais on ne retiendra jamais les raisons de son "burn out", dont les symptômes sont pourtant bien amenés par le réalisateur Yann Gozlan. Il y a cette nécessaire envie chez Yann Gozlan de nous livrer un polar bien fichu. Si l'intention est notable, la réussite l'est beaucoup moins. Pourquoi ? Parce qu'après "Un homme idéal", il nous démontre avec "Burn Out" qu'écrire un scénario sous tension ne se suffit pas à lui-même. En plus d'une mise en scène, il manque surtout une volonté de renouveler le genre. Il joue sur un terrain déjà bien miné et n'affirme aucun style en n'assumant pas sa violence. Ses films sont donc des esquisses de ce qui pourrait être des coups de point simple et efficace, mais l'uppercut est bien trop léger pour nous mettre ko.
Vraiment très déçu. Le scénario est creux et sans surprise. On
s'ennui tout du long. Et quand aux scènes de moto, elles ne sont
même pas spectaculaires. Peut-être suis-je passé à coté de ce que le
réalisateur cherchait à nous faire ressentir. Les notes spectateurs
sont bonnes (c'est ce qui m'a fait aller voir le film), alors c'est
peut-être moi qui n'ait rien compris.
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