CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2738 

 

 

n°2738
 
" Mikado "

 

 

(2025)-(Fr)-(1h34)  -      Comédie  dramatique   

 

Réal. :     Baya  Kasmi    

 

 

Acteurs:  F.Moati, V.Pons, R.Bedia  ...

 

Synopsis

 

 

Mikado et Laetitia vivent avec leurs enfants sur les routes. Une panne de moteur les amène à s’installer le temps d’un été chez Vincent, un enseignant qui vit seul avec sa fille. C’est le début d’une parenthèse enchantée qui pourrait aussi bouleverser l’équilibre de toute la famille alors que Nuage, leur fille aînée, se prend à rêver d’une vie normale.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com    La Croix 

 

La générosité qui se dégage de Mikado a quelque chose de franchement galvanisant. Baya Kasmi entoure ses personnages d’une bienveillance maternelle et d’une tendresse de grande sœur donnant envie de les aimer malgré leurs failles ou grâce à elles.

Doux et tendre, un stimulant récit d’apprentissage enveloppé dans un film familial atypique.

Un jeu de pièces sensibles et drôles.

À travers l’installation chez un enseignant, le temps d’un été, d’une famille en marge de la société, Baya Kasmi, questionne la normalité et la parentalité avec brio.

Mikado est sans doute le film le moins fidèle à son propre titre, parce qu’il s’organise plutôt autour de ce qu’un jeune personnage aimerait être, et fait prévaloir le télescopage sur l’imbrication.

Si les bonnes intentions de Baya Kasmi engendrent un scénario manquant parfois de crédibilité, la réalisatrice signe pourtant une comédie dramatique qui n’est pas sans charme.

Le film trame un propos qu’on préférera trouver maladroit, en tout cas cruellement apolitique du point de vue de l’utopie.

On ressort de Mikado perplexe, agacé d’avoir enduré les errances d’un long-métrage qui ne sait jamais sur quel pied danser.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Très intéressant film de Baya Kasmi qui réalise là un film très subtil avec un sujet rarement traité à savoir la parentalité chez les anciens enfants de la DDASS et certains problèmes inhérents à l’éducation à domicile . La réalisatrice entoure ses personnages d’une bienveillance maternelle et cette chronique sociale est portée par les formidables Félix Moati , Vimala Pons et Ramzy Bedia sans oublier la jeune Patience Munchenbach !

Vu au Festival du film français d'Angoulême en août 24. Excellent moment de cinéma avec un scénario au cordeau, des comédiens tous excellents! L'histoire est simple et complexe à la fois, mêle les destins de vie de personnages tous attachants et parfaitement justes! On est émus par les blessures des personnages et cela doit nous faire réfléchir à la nécessité de se montrer bienveillants avec ceux que la vie a fracassés. Baya Kasmi nous prouve à chaque réalisation qu'elle fait partie des meilleures réalisatrices du moment

Courez ! Vu en avant-première, en ayant lu rapidement le pitch et influencée par l'affiche laissant penser à un genre de road movie familial, j'ai été surprise de l'émotion que suscite ce film. Il y eut d'ailleurs juste après le générique quelques secondes de silence avant que les applaudissements nourris ne se déclenchent. L'histoire est profonde, les acteurs sont puissants, avec pour ma part un coup de foudre artistique pour la jeune Patience Munchenbach. Félix Moati est intense et Ramzy Bedia impeccable en prof tout en retenue.

Très beau film. J'ai eu l'occasion de le voir en avant première à St Jean d'angely en présence de Félix Moati le 8 mars 2025. Belle histoire de vie avec de très bons acteurs (enfants et adultes) qui jouent avec justesse et émotion. Solaire, émotion tout est fait avec justesse . Un très beau film très bien réalisé et des acteurs tout en justesse et en émotion. Magnifique magnifique.

C'est tellement ancré dans la réalité : la maltraitance de ces mômes placés par la DDASS et qui, devenus adultes, sont désaldaptés, manquent de maturité et se mettent en marge de la société. Félix Moati est tellement vrai dans son rôle, il essaie de compenser l'humiliation et le dénigrement qu'a imposés sur son enfance la famille d'accueuil où il a été placé en devenant un père aimant, responsable et protecteur, pour avoir cette valorisation qu'on lui a toujours refusée. Eh oui, il n'a pas les outils pour bien s'y prendre et c'est tout l'intérêt du film car ça a bien évidemment des conséquences sur sa compagne et surtout sa fille adolescente. Mais aussi , dans une moindre mesure, sur les gens qui l'entourent. Pourquoi ancré dans la réalité ? Car les réactions des personnages sont vraies et construites avec les expériences de la vie qu'ils traversent à tous moments. Une grande leçon que j'en retire : l'importance de la société d'être bienveillante envers ceux qu'elle a rejetés et qui vivent avec des blessures traumatiques, dont celle de l'abandon par les parents.

 

Il arrive que les noms des acteurs présents dans la distribution en disent déjà beaucoup sur la tonalité du long-métrage dans lequel ils apparaissent, presque autant que celui du ou de la cinéaste, qui les a dirigés. Dans le cas de Mikado, de Baya Kasmi, Félix Moati, Vimala Pons et Ramzy Bedia sont au générique. Faut-il attendre de la légèreté, de la poésie, de la fantaisie, voire même un brin de folie ? Pour sûr, et l'émotion sera aussi probablement au rendez-vous. Mikado raconte l'histoire d'une petite famille nomade, roulant en van, obligée de faire escale sur la route, pour un problème mécanique. L'occasion de faire une pause et, peut-être, de mettre à jour quelques frustrations ou malaise plus important. Mikado n'est pas le genre de film où il y a lieu de s'extasier sur la mise en scène ou sur l'originalité de son scénario. En revanche, l'ensemble de la distribution est au diapason d'un récit qui dispense, au fur et à mesure de sa progression, un air de gravité, dès lors que certains sujets y sont abordés. Avec pudeur, globalement, et avec des comédiens qui ne sont pas du genre à tirer la couverture à eux, les enfants y compris.

Vu en avant-première avec la présence de Félix Moati, la réalisatrice devait venir mais souffrante. Celui qui m'a bluffé le plus c'est Ramsy, tout en justess, lui qui en fait toujours des tonnes. Le sujet est intéressant mais le film manque un peu de consistance : on ne comprend pas tout. Il y a des flashbacks qui ne font que nous interroger mais ne nous donnent pas de réponses. Ce film n'est pas long mais peut-être aurait-il eu besoin de quelques minutes supplémentaires pour répondre aux questions. Le jeu des acteurs est vraiment bien, notamment les jeunes.

 

"Mais si on danse?", demandait Gaston Lagaffe, déguisé en Tour Eiffel, en spoutnik, en culbuto pour aller à un bal masqué aux gens qui le regardaient d'un air dubitatif. On danse beaucoup dans Mikado, souvent n'importe comment, parce que danser, c'est signe de liberté, de joie de vivre et qu'il faut bien combler entre deux séquences. Après l'excellent Youssef a du succès, Baya Kasmi présente un film au scénario décousu, où le spectateur a du mal à cerner un thème principal : l'adolescence, le système judiciaire, l'enfance martyre, la difficulté d'être parent ?. Faute de point de vue, les comédiens font ce qu'ils peuvent, Ramzy Bedia et Vimala Pons en tête, pour créer un peu d'émotion mais ça n'est pas suffisant sur la longueur. Même si on danse.

 

 

 

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