Fiche 2732
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" Brice de
Nice "
(2005)-(Fr-Be)-(1h38) - Comédie
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Synopsis
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Eternel ado de presque trente ans, délaissé par son père affairiste et une mère absente, Brice s'est réfugié dans une posture, un "style" avec lesquels il exprime son être essentiel, son véritable vécu intrinsèque. Il est devenu un surfeur, winner, ascendant snowboarder.Comme Bodhi, le personnage de Patrick Swayze dans Point Break, Brice attend la vague, SA vague... à Nice !Personne pourtant ne se risque à se moquer de Brice : redoutable bretteur du langage, Brice s'est fait une spécialité de "casser" tout et tout le monde par le truchement de ses réparties verbales. Car Brice de Nice le surfeur est également un grand casseur.Il fallait bien qu'un jour Brice soit rattrapé par la réalité...
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Parisien Le Journal du
dimanche
Les Inrockuptibles
L'Express
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Si la France se cherchait un Jim Carrey, elle vient de le trouver. laissez vos préjugés à l'entrée et pénétrez dans cette énorme fête qu'est Brice de Nice. Open Bar sur les gags et tournée de crampes dans le bide pour tout le monde. Si vous trouvez plus drôle ce mois-ci, on vous rembourse même la différence. Le tsunami Brice n'a pas failli : le festival déconne est permanent, et la bonne nouvelle, c'est que même le déluge de vannes à été canalisé dans un récit linéaire, ce qui est assez inattendu. On y retrouve l'image, à peine déformée, d'une frivolité puérile et fièrement analphabète très contemporaine. Si, par instants, le film de James Huth et surtout l'abattage de Jean Dujardin font irrésistiblement mouche, l'obligation de densifier et d'humaniser une silhouette, consécutive à la conduite d'un récit d'une heure trente, en dévitalise quelque peu la force comique. Ecueil habituel, on ne sort guère de la suite de sketches (Brice attaque la banque, Brice à l'hôpital...) enfilés sans malice ni sagacité. Reste, avec son abattage et ses formules, un personnage et un ton, loufoque, effréné, qui, tout en faisant l'éloge hédoniste de la vacuité, offre une alternative à l'escalade trash de la bande Youn-Desagnat & Co (...) Seule la frange ado pourrait suivre. A l'exception d'une maigre poignée de scènes osant aller vers l'incongru le plus absolu, seule l'arrivée de Clovis Cornillac - unique comédien du lot à ne pas hésiter à se jeter à fond dans la nature absurde de son personnage - et d'un gag hénorme sauvent le film du désastre absolu. Les plaisanteries les plus courtes sont souvent les meilleures. Avec Brice de Nice, James Huth nous en donne la preuve : d'un sketch de télé culte il fait une comédie indigeste d'une heure trente où gags et blagues tombes presque toujours à plat. Avec ses répliques cassantes qui sentent bon le concept marketing destinées aux cours de récréation, il fait pitié ! Pas un brin de scénario dans cette comédie clinquante au montage parfois épileptique, qui se contente d'enchaîner les gags, pas très drôles, et carrément ridicules, qui frisent la névrose et la boulimie.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Chef d'œuvre. La référence de toute une génération. Complètement décalé. Ne pas aimer ce film c'est ne pas aimer l'humour, l'autodérision. J’étais très méfiant avec l’apparition du phénomène M Young qui envahit les écrans avec son humour potache et prétentieux. Là j’ai pris un vrai coup de poing dans la gueule et repris un peu d’espoir dans le cinéma comique français. Enfin quelqu’un qui innove tout en restant fidèle aux enseignements des grand maîtres (Lewis, Splendid, De Funès,…) Tout est bien venu, aucune scène n’est ridicule ou trop lourde. Le cocktail est savamment dosé entre humour et tendresse . On sent que les lascars sont remplis de références et qu’il ne se gênent pas pour les resservir, ce n’est pas grave du moment que le scénario répond présent pour emporter le tout. Il faut dire que l’idée de cet éternel ado resté agrippé à la vidéo de « Point Break » est géniale . Avoir poussé le bouchon jusqu’à lui faire attendre la vague du siècle (comme les héros de Point Break) au bord de la Méditerranée est une autre idée de génie. Vous prenez deux ou trois bons acteurs et le tour est joué. Quand je pense à la prestation du pauvre C Lambert dans un rôle du même genre dans le tristement célèbre « Janis et John » j’en suis encore tout marri. Il faut revenir sur la prestation de Jean Dujardin qui apporte toute la candeur nécessaire au personnage à cent lieux du jeu surexcité de Michael Young dont on finira bien par comprendre qu’il cache une grande misère au niveau de l’imagination. Il est très bien épaulé par le généreux Clovis Cornillac et la toujours ravissante Elodie Bouchez. Tout ceci suffit à nous faire pénétrer dans l’univers infantile de Brice en retrouvant des bribes de notre enfance envolée mais jamais bien loin malgré tout quand on fait l’effort d’y faire appel. Non vraiment il n’y a rien à jeter dans ce Brice de Nice dont j ‘espère que Dujardin aura la sagesse de le laisser sans suite mais ce sera dur tant les pressions seront grandes.
Alors, ok, ce n'est pas LE FILM, mais déjà à l'époque, je le trouvais drôle, je viens de le revoir et je le trouve toujours drôle, je ne comprends pas trop la note générale du film ? Certains pensaient voir un film d'auteur ??? Ou alors ce sont les rabat-joies ? L'humour est "simple" oui, mais efficace et puis les références, les répliques... Bref, un bon film, pour décompresser et rigoler un peu. Il est à mon sens difficile d'apprécier cette comédie très légère si l'on n'a pas grandi avec le personnage instauré par la troupe des Nous ç Nous. J'adorais la troupe et c'est donc tout naturellement que j'ai apprécié le passage de Brice de Nice en format long. Dujardin incarne parfaitement ce simplet aussi cool que pathétique qui attend inlassablement sa vague du côté du 06. Le scénario est très basique et les vannes collent à leur époque mais il faut reconnaître qu'il y a de bonnes idées et qu'il n'est pas honteux de rire quelques fois de bon cœur devant les nombreuses idioties du film, mention spéciale d'ailleurs à Clovis Cornillac assez irrésistible. Bien sûr ce ne vole pas bien haut et ça s'effrite au fur et à mesure que le temps passe mais le moment reste agréable, sans prise de tête. Dommage simplement de ne croiser que Collado et Salomone des Nous ç Nous, Manu Joucla et Éric Massot avaient probablement leur place ici. Reprenant un personnage de sketch qui l'a fait connaître, Jean Dujardin est donc Brice de Nice dans cette comédie de James Huth. Brice, éternel ado tout de jaune vêtu, à la mèche blonde et aux répliques cassantes, est un grand fan de "Point Break" et il attend à Nice une vague, SA vague. Fils d'un père très riche, il va devoir faire face à la réalité des choses très rapidement... Film totalement prétexte et construit sur trois fois rien, "Brice de Nice" est un délire, un délire assez amusant par moments (certaines répliques et certains personnages sont bien trouvés, la chanson du casse qui reste en tête) mais qui finit par lasser. Alors certes, Dujardin est à fond dans le personnage, ça lui va comme un gant, Clovis Cornillac livre une prestation assez drôle mais tout ça manque cruellement de structure. Fourre-tout d'idées pas toujours bonnes, le film ne tient jamais sur la durée, reposant sur une folie douce qui révèle rapidement ses faiblesses et un côté très artificiel. Cela reste amusant mais ça ne va pas au-delà.
Brice de Nice aurait pu être sympa s'il durait trente minute car passé la deuxième partie du film, ça devient du grand n'importe quoi, difficile de supporté plus longtemps cet humour pipi caca.Je veut bien être indulgent avec ce film car j'ai bien aimé le personnage a l'époque ou Dujardin en faisait ses sketchs mais ce long métrage manque cruellement d'inspiration, le coup de l'orteil géant m'a vraiment achevé. Brice est un soi-disant surfeur guettant depuis des lustres une improbable vague du côté des plages de Nice. Le personnage aussi est improbable et, hormis une séquence où, rêveur et farfelu, il peut rappeler le Darry Cowl du "Triporteur", Brice de Nice est une création grotesque, désarmante, pénible, vaine. Les ados, semble-t-il, se sont retrouvés dans cet adolescent attardé, roi du "cassage", geste à l'appui. Il manque cependant à cette figure insolite de la cohérence et de de la matière. En l'état, Brice et ses blagues stupides ne sont ni drôles ni attachants. Brice est pourtant, hélas, l'unique argument d'une comédie pesante et insignifiante: bribes de scénario, mise en scène foutraque. Jean Dujardin semble croire au rôle mais le personnage manque tellement de talent et de sens que le comédien en devient transparent, voire pitoyable dans ses tentatives comiques qui font "flop". Quant au réalisateur James Huth, sait-il au moins ce qu'il filme? Les 20 premières minutes sont pas mal et reprennent les sketch de Brice de Nice en introduisant le personnage : Attitude, costume, vannes, objectif, référence. Mais pendant le reste du film, il faut se farcir les incessants mouvements de tête du personnage de Jean Dujardin et son abominable coiffure, sans compter le personnage de Clovis Cornillac, sa chevelure, ses tiques du langage et son petit problème. Nombreuses gamineries, vannes et lourdeurs constituent le film tout en présentant de nouveaux personnages au fur et à mesure, avec leurs lots de vannes. Trop long, j'en ai vite eu marre. « Salut ça farte ? », « Je t'ai cassé », « C'est le casse de Brice » ou encore « Pas de violence, c'est les vacances ». Tout un tas de petites répliques qui firent malheur auprès des collégiens d'une certaine époque. Pensez bien que je sais de quoi je cause, j'étais moi-même au collège quand ce film est sorti. On va pas se mentir, intrinsèquement parlant, ce « Brice de Nice » est vraiment une pure saleté. Qu'il est cependant quasi impossible de sabrer tant l'ensemble n'est jamais imbuvable. Mais le souci, c'est que ça ne tient pas la distance. Passés les 45 premières minutes, y a plus grand chose à garder. Ça devient vraiment très poussif et barbant.Mais, soyons pas trop dégueulasses, certaines répliques, bien que complètement débiles, font marrer sincèrement. Et puis l'étoile accordée vise aussi à récompenser l'abattage d'acteurs qui s'amusent énormément (de Jean Dujardin, remonté comme une pendule à Bruno Salomone en passant par Clovis Cornillac). Bidon, certes, mais pas répugnant, ce qui est déjà pas mal.
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