Fiche 2731
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" La
grande course " autour du monde
(1965)-(Am)-(2h30) - Comédie
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Synopsis
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En 1908, à New York, deux casse-cou professionnels et rivaux s'engagent dans la première course automobile New York - Paris, via l'Alaska, la Sibérie et toute l'Europe. Maggie Du Bois, championne de l'égalité des sexes, réussit à participer à l'évènement comme reporter d'un quotidien new-yorkais.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Ce film est indescriptible, comme un cartoon qui durerait 2h30. Dédié à Laurel et Hardy, il est d'un burlesque digne des meilleurs réussites d'Edwards (La Party et Opération jupons), et contient un morceau de bravoure, épique ou délirant, toutes les 20 minutes. A noter en particulier une gigantesque bataille de tartes à la crème à pleurer de rire. Tony Curtis, brillant, se fait voler la vedette par un Jack Lemmon déchaîné (eh, oui, le tandem de Certains l'aiment chaud), secondés par Peter Falk (à peine reconnaissable) et Natalie Wood (sublime, comme d'habitude). 150 minutes de pur bonheur Si vous avez aimé la série animée "Les fous du volant" du duo Hanna/Barbera, il vous sera impossible de ne pas y voir toutes les similitudes avec ce film, qui a servi d'inspiration. Ainsi, vous pourrez vous délecter du duo J. Lemmon/P. Falk, véritable puit à gags dont le génial B. Edwards se sert à merveille. Ensuite, il y a le duo amoureux T. Curtis/N. Wood. Pétillant, charmant, ces chamailleurs marivaude et se cherchent avec bonne humeur et fougue. Il y a ensuite le sous-texte féministe, ou qui plutôt s'en moque tout en appuyant certains points. En fait, B. Edwards ne fait pas de politique, mais du cinéma. Divertissement haut de gamme, avec ses milliers de figurants et ses dizaines de décors majestueux sans oublier des centaines de costumes fabuleux. Du rythme, de l'action, de l'aventure et de la folie, comme cette incroyable bataille de tartes dans les cuisines d'un royaume imaginaire, qui nous rejoue "Le prisonnier de Zenda" avec un J. Lemmon déchaîné. C'est long, sans doute trop, mais c'est aussi incroyablement généreux, malgré des transparences et des décors en carton pâte pas toujours du plus bel effet. Mais la photo de R. Harlan est sublime, les acteurs s'amusent vraiment, le scénario délirant nous emporte dans son tourbillon, et ça serait dommage de bouder son plaisir. Surement le plus grand film de comédie d'aventure jamais réalisé. Chaque scène est une anthologie, les acteurs sont au sommet de leur talent et l'écriture du scénario des dialogues et des gags également. a revoir encore et encore a chaque occasion. LE cinéma, c'est ça !
En 1965, Blake Edwards signe une comédie loufoque réunissant le fameux duo de « Certains l'aiment chaud », à savoir Tony Curtis et Jack Lemmon. Engagés dans une course automobile reliant New York à Paris via la Sibérie, deux ennemis jurés aux comportements diamétralement opposés, se livrent une bataille sans merci. Avec des véhicules tous plus démoniaques les uns que les autres, des gags burlesques et des tartes à la crème tout ce joyeux petit monde s’amuse follement. Néanmoins, la longue durée du film (plus de 2h30) ne permet pas d’éviter des temps morts même si l’actrice Natalie Wood vient offrir quelques passages plus subtils. Bref, un divertissement qui ne se prend pas au sérieux. Du grand burlesque à l’esprit cartoon. Hommage réussi à Laurel et Hardy avec ces slapstick’s entre Jack Lemmon (Fate) et Peter Falk (Max) et autres bombardements gigantesques de tartes à la crème. Le couple élégant tiré à quatre épingles Tony Curtis - Natalie Wood est ravissant de fraîcheur. Toujours plaisir à le voir de temps en temps même si la partie « Prisonnier de Zenda » casse un tantinet le rythme de cette course. Un peu long à mon goût. Mais « La grande course autour du monde » demeure à jamais agréable à suivre…
Passée 1h40, le film devient véritablement catastrophique. Edwards se perd dans une histoire d'interversion de Princes à dormir debout. C'est lent, lourd, pénible à regarder. Et je ne parle même pas de cette bataille de gâteaux absolument ridicule et forcée à mort, je risquerais d'être vulgaire. La seule chose que l'on puisse faire est alors prendre son mal en patience et attendre tant bien que mal la fin du film. Le film n'est en plus pas aidé par un casting franchement inégal. Tony Curtis est fade au possible et on ne croit pas une minute à son personnage de Grand Leslie. Natalie Wood est sublime et pétillante, mais bien souvent irritante. Pour Jack Lemmon, c'est très contrasté : il est génial en Professeur Fatalitas et son duo avec Peter Falk (excellent) fonctionne parfaitement (il faut voir quelle équipe de méchants maladroits ils composent), mais il est horripilant en Prince héritier du trône. Blake Edwards était bien loin d'être de la trempe d'un Billy Wilder et ici, c'est flagrant.
Bon c'est une énorme bouffonnade qui est une sorte de resucée du
tour du monde en 80 jours.
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