CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2726 

 

 

n°2726
 
" Baby "

 

 

(2025)-(Bré,Fr,P-B)-(1h47)  -      Drame, Romance   

 

Réal. :     Marcelo  Caetano   

 

 

Acteurs:  J-P.Mariano, R.Teodoro, B.Linzmeyer ...

 

Synopsis

 

Interdit - 12 ans

À sa sortie d’un centre de détention pour mineurs, Wellington se retrouve seul et à la dérive dans les rues de São Paulo, sans nouvelles de ses parents et sans ressources pour commencer une nouvelle vie. Il fait la rencontre de Ronaldo, un homme mûr qui lui enseigne de nouvelles façons de survivre. Peu à peu, leur relation se transforme en passion conflictuelle.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération     L'Humanité    Première   Abus de Ciné      Elle   Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

 

Par sa photographie aux couleurs chaudes et son interprétation enflammée, "Baby" [...] parvient à transmettre passion comme proximité physique, et livre le portrait vibrant d’un jeune homme en recherche d’une forme de famille.

« Corpo elétrico », le premier film de Marcelo Caetano, nous avait déjà électrisés. Son nouveau long-métrage, immersion nocturne et solaire dans les trafics de drogue et de sexe, confirme le talent sensuel et engagé d’un auteur dont la mise en scène enivre les sens.

Le fait d’exister et de fissurer la norme, sans s’excuser d’être ce que l’on est, est le vecteur de la mise en scène incandescente de ce film irradiant, mal élevé et délicat, coloré dans une ivresse sensualisée par les néons des enseignes de rue et les obscurités excitantes des ruelles sombres.

Quand Donald Trump, aux Etats-Unis, vomit toutes les politiques progressistes, raciales et de genre, le cri de Baby nous remplit les poumons.

Le film ravit autant par sa mise en scène soignée que par son approche politique, sociale et intime. Sans oublier son pouvoir d’évocation résolument sensuel.

Un récit prenant et touchant qui transcende les clichés du queer movie pour proposer une vision glaçante des laissés-pour-compte de la société brésilienne, avec une belle mise en scène.

Portrait de la jeunesse queer de São Paulo, le film tend un miroir à la génération précédente, quand l’innocente beauté du jeune homme passe dans les bras de ses aînés.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce film retrace l'histoire d'un jeune brésilien qui n'a pas de chance, et qui est né du mauvais côté du trottoir. son avenir est tout tracé. il sort de prison, il est repéré par un dealer qui le force a vendre de la cocaine dans les rues et a faire l'escort, vendre ses charmes. mais un autre escort, plus âgé, père de deux enfants, également galérien du système, arrive dans sa vie, et cela va enfin rebattre les cartes du destin. Baby va-t-il s'en sortir ? grâce a l'amour, et l'amitié d'une communauté de danseurs de la rue, un groupe de voging ? Ce film apporte un contraste puissant entre une réalité sombre et une solidarité qui porte un espoir très émouvant. la réalisation est toute en finesse et subtilité, avec une certaine poésie une grâce toute latine et brésilienne.

Wellington, 18 ans sort d’un centre de rétention et se retrouve livre à lui même dans les rues de Sao Paulo. Il rencontre dans un cinéma porno Ronaldo, un escort plus âgé qui va le prendre d’affection. Le film raconte la relation de passion, le rapport à la différence d’âge et à la dépendance. C’est brillant, puissant, sexy. Un film magnifique.

Un très bon film sur le Brésil actuel : machisme primate, hypocrisie du bourgeois, violence et corruption policières, activités des réseaux de drogue, précarité entre autres des laissés pour compte.
À côté des relations de manipulation, séduction et protection ( parfois bien ambiguë ), la force de vie, solidarité et d'arts populaires triomphent
( pour un temps ? ).

Baby est un véritable bijou cinématographique. Le réalisateur, issu du documentaire, signe ici un film d’un réalisme remarquable. Toujours en mouvement, ce long-métrage captive du début à la fin grâce à une écriture magistrale, un casting impeccable et des acteurs au jeu d’une justesse éclatante. Tout dans ce film respire la subtilité : dialogues, photographie, et mise en scène. Les personnages, profondément complexes, sont présentés sans jugement, laissant toute la place à l’interprétation du spectateur. Leurs zones d’ombre et de lumière en font des êtres imparfaits, terriblement humains, et loin des clichés habituels du genre. Baby est une œuvre romantique d’une rare modernité, à la fois bouleversante et réaliste. Un film qui résonne et marque durablement.

Un film touchant, éprouvant. Des acteurs justes et complexes. Du vrai cinéma avec beaucoup de références, de Almodovar, à Jacques Demy, en passant par Wong Kar-Wai. Un réalisateur à suivre.

Wellington sort de prison et nous allons suivre ses tentatives de réinsertions , la condition de vie de la jeunesse LGBTQI+ défavorisée de São Paulo, prostitution ,drogue arnaques et puis cela devient une histoire d’amour, sur laquelle le cinéaste porte un regard réussi. Le cinéaste rend particulièrement bien les liens amoureux et la sensualité des corps masculins et nous mêmes nous sentons attirés . Le film aborde également la question de la famille, celle que l’on se choisit, cette famille recomposée avec l’ex-femme de son compagnon son fils et la compagne de son ex femme alors qu'il y a abandon du père biologique et de la mère . Une grande humanité se dégage du film , une réelle tendresse pour ces marginaus devant l'imposture des nantis et la corruption des institutions. Un excellent film que je recommande vivement

 

A sa sortie d'un centre de détention pour mineurs, le héros de Baby comprend vite que sa véritable famille l'a renié et qu'il va devoir en trouver une autre. Pas simple lorsqu"on est gay et que la violence de São Paulo ne laisse guère de choix. Entre prostitution et trafic de drogue, le deuxième long-métrage de Marcelo Catano ne tombe heureusement pas dans le voyeurisme malsain mais s'efforce en revanche de raconter un apprentissage de la vie, à la dure, et la recherche d'une figure paternelle, qui n'est pas incompatible avec celle des voies du désir. Baby n'est pas un film confortable dans son réalisme social assez abrupt même si, ça et là, quelques trouées de tendresse, voire d'espoir apparaissent. C'est la relation entre ses deux personnages principaux, à la fois profonde et toxique, qui nourrit le film, dont on peut, malgré tout, regretter une étoffe narrative trop mince, voire même étriquée, et offrant peu de possibilités de souffler. Édifiant, pas nécessairement neuf dans son propos et ses situations, Baby n'est pas le genre de film à enthousiasmer de prime abord, car presque systématiquement âpre, mais il va au bout de sa logique et propose même un dénouement qui refuse l'accablement.

Marcelo Caetano explore l’éducation sentimentale dans le Brésil contemporain, entre érotisme et humanisme. Un second long-métrage qui questionne la manière dont l’amour et le plaisir façonnent l’identité.

Ni bien, ni mal. Agréable à regarder, car l'acteur principal est très beau, mais sans doute vite oublié, car rien n'est vraiment marquant. C'est l'histoire d'un garçon à la dérive qui, en cherchant une bouée de sauvetage, se fait exploiter et se prend les pieds dans une relation complexe dont il tente de se libérer, en quête d'un avenir meilleur. La plongée dans les bas-fonds de Sao Paulo est intéressante, mais ces histoires de prostitués, de clients et de dealeurs sont plus que réchauffées. Les personnages peinent à émouvoir. Peut-être parce qu'une sorte d'exubérance brésilienne masque souvent leur souffrance. J'avoue n'avoir guère été touché.

 

"Baby" manque un peu de tout, mais surtout il manque d’une dramaturgie qui relèverait l ‘intérêt du film

Bof. Scénario faiblard. Réalisation télévisuelle. Musique sans intérêt On s'attache finalement, non pas à Baby, l’éphèbe qui donne son nom au film, mais au dieu grec qui n'est pas sans faire écho à celui de The summer with Carmen, récent film grec autrement plus original.

 

 

 

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA