Fiche 2713
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" La
parenthèse enchantée "
(2000)-(Fr)-(1h28) - Comédie dramatique
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Synopsis
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En 1969, sur la Cote d'Azur, Paul et Vincent font la connaissance d'Alice et d'Eve. Le premier tombe amoureux de la seconde et finit par l'épouser. Alice, happée par le militantisme féministe, échappe à Vincent, qui rencontre Marie. Au cours de la décennie qui a vu les femmes s'émanciper et obtenir la légalisation de l'avortement, les uns et les autres vont se croiser, s'aimer ou se quitter. Entre l'arrivée de la pilule et celle du sida, ils vivront une parenthèse enchantée.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles L'Express
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du Cinéma Positif
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C'est comme si Michel Spinosa oscillait entre ces deux maîtres du cinéma français, entre Demy et Truffaut. Le regard sur ces années qui ont changé nos vies de façon irréversible est acéré et drôle, entre conte décalé et constat doux-amer. Un grand film et un grand bonheur. La Parenthèse enchantée est un film qui donne constamment la pêche. Parce qu'il est mis en scène avec un humour plaisant, un brio léger. Aux trois quarts du film, l'attention s'émousse comme si l'histoire de ce club des cinq finissait c'est un comble par manquer d'aventures. Une comédie douce-amère de Michel Spinosa sur les années MLF qui ressemble à un dossier de magazine féminin : plaisant, léger, vite oublié. La question de la libération de la femme n'est traitée que de façon ultra artificielle. Les acteurs, eux, ne sont pas vraiment à la fête dans ce méli-mélo "sentimentalosexuel". Malgré le renfort de trois actrices excellentes (...), le réalisateur est confronté à deux problèmes qui s'avèrent insurmontables : trouver le juste ton pour évoquer l'époque ; affronter l'exubérance des vêtements, des objets, des meubles d'alors.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Vraiment très bien. des acteurs parfaits, tous aussi bons les uns que les autres. le genre de film qui met la patate. un mélange d'humour, de nostalgie, de reflexion aussi. sur l'engagement, ou plutôt la peur d'engagement. sur des gens qui se cherchent, se trouvent, se ratent, se perdent, se retrouvent pour certains... pour moi, c'est "le péril jeune" version adulte. vraiment super !!!
Sympathique comédie de moeurs mais le problème ce qu'il n'apporte rien de nouveau (des centaines de films ont déjà été fait sur ces sujets). Par contre côté casting c'est plutôt bien pensé, plusieurs chouettes répliques agrémentent et mettent un peu de piment. Concernant La Parenthèse enchantée ça pourrait être un biopic sur des parents car cela se passe en France dans les années 70. De mon point de vue c'était alors un moment formidable les vêtements étaient pleins de couleurs et la société bouillonnait de discussions sur la liberté et la révolution. L'autre tendance de cette époque est la soi-disant liberté sexuelle qui donne le titre au film. C'était une époque où les vieilles serrures sur le sexe étaient brisées et c'était avant le sida. Comparé à un autre film français également avec Géraldine où les protagonistes sont aussi échangistes comme Je pense à vous des frères Dardenne je pense que celui-ci est bien meilleur car les couples sont naïfs, idéalistes et perdus. Enfin avec leurs expériences mauvaises ou bonnes, ils gagnent en maturité. Comme toujours, Géraldine Pailhas est la rose délicate mais le film est aussi l'occasion de voir un bon Roschdy Zem et un clone de Pénélope Marie Vialle en Juliette... Le but de la paranthèse enchantée paraissait défini d'avance: détendre et faire rire sur cette période en créant des situations burlesques sur la libération sexuelle. La première partie nous le confirme tout en affirmant un esprit parallèle. Au spectateur de choisir: la franche partie de rigolade ou la difficulté du quotidien du couple moderne. Seulement il vaut mieux prendre en compte la deuxième option si on ne veut pas être désagréablement surpris par la suite. Car là, pour les cinq personnages principaux, la parenthèse n'a plus rien d'enchantée. Elle devient le temps des illusions et des occasions manquées, celui qu'on ne pourra plus modifier et qui nous laisse qu'un seule chose: les regrets. La morale est sans équivoque mais également sans issue: c'est dans les endroits ou les gens donr on pense que l'on va trouver ce qu'on a toujours cherché que le résultat est toujours le même: le vide... voire même pire.
J'ai jamais accroché à l'histoire et si on retrouve une grosse équipe d'acteurs habitués à jouer ensemble ici cela sonne faux. On a l'impression d'un casting fait pour les copains plutôt que le spectateur. Film décevant qui manque cruellemnt d'un bon rythme de croisière ; les baisses de régime (et donc d'idées) sont trop présentes. Comm le jeu des acteurs, on sent trop souvent qu'ils ne savent pas toujours que faire ; est-ce une absence de dialogue evac Spinosa ?! L'histoire est bonne mais on sent un trail non abouti, la sauce ne prend pas vraiment. Reste une nostalgie toujours sympathique. Quand je pense quand j'ai regardé ce film pour le thème de l'émergence du SIDA et que ça n'en parle même pas j'ai envie de sauter par la fenêtre !!!! Ce film est une calamité...entre comédie et chronique de soixante huitards !! Le sous la ceinture va deux secondes et les personnages sont agaçants...J'ai perdu une soirée y a pas d'autres mots !!! Je suis saoulé ... Un catalogue de VPC filmé, les années 70 au cendrier près, c'est déjà fatiguant mais les état-d'âmes des bobos d'époque aux pulsions et discours incontrôlés...au secours. De rares moments authentiques et drôles ne permettent pas de se sortir de l'agacement dans lequel nous ont plongés les personnages aux caractères trop marqués pour sonner vrai.
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