Fiche 2710
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" Chéri "
(2008)-(An,All,Fr)-(1h30) - Comédie dramatique
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Synopsis
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Dans le Paris du début du XXème siècle, Léa de Lonval finit une carrière heureuse de courtisane aisée en s'autorisant une liaison avec le fils d'une ancienne consoeur et rivale, le jeune Fred Peloux, surnommé Chéri. Six ans passent au cours desquels Chéri a beaucoup appris de la belle Léa, aussi Madame Peloux décrète-t-elle qu'il est grand temps de songer à l'avenir de son fils et au sien propre...Il faut absolument marier Chéri à la jeune Edmée, fille unique de la riche Marie-Laure. Alors que le moment fatidique approche, Léa et Chéri tentent de se résoudre à cette séparation imminente tout en s'apercevant qu'ils sont beaucoup plus attachés l'un à l'autre qu'ils ne voulaient bien l'admettre.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien
Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles
L'Express
Télérama
Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération TéléCinéObs Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
Un beau film ironique et mélancolique sur l'amour-passion. Et l'on a d'yeux que pour Michelle Pfeiffer, d'une drôlerie, d'un charisme et d'une sensualité incomparables. Stephen Frears se tient sur une ligne harmonieuse, entre la surface des apparences et la profondeur des sentiments, le jeu social de ces cocottes richissimes qui voient venir leur déclin et l'universalité du mal d'aimer. Une torride adaptation du roman de Colette qui manque un peu de folie, mais séduit par ses décors et par une Michelle Pfeiffer éclatante de beauté, qui nous met les sens en vrac... Le film reste bien dirigé et l'on ne s'ennuie pas mais, malheureusement, je suis restée bloquée devant un produit trop léché. Le film tient bon tant que le sujet reste en sourdine, quand Frears ne filme que le ballet des faux-semblants, le manteau des codes demi-mondains et de l'ironie de façade. C'est une autre affaire quand il s'agit pour lui de prendre son sujet de front. Les dialogues sont vifs, cruels, l'écrin somptueux. Pourtant, le " Chéri " de Stephen Frears n'a ni le panache ni la modernité des " Liaisons dangereuses " d'il y a vingt ans. Indéniable est le savoir-faire de Frears à incarner des personnages. Ce qui gêne, c'est ce consentement tiré à quatre épingles et la terrible dureté qui s'en dégage. Le film ploie un peu sous le poids de la reconstitution historique, la voix off ironique assurée par Frears himself est en contradiction avec la substance tragique de cette histoire.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Stephen Frears aime filmer les femmes de pouvoir. Il a démontré son pouvoir entre autres, avec LIAISONS DANGEREUSES et plus récemment THE QUEEN. Il retrouve là Michele Pfeiffer qu’il met dans la peau d’une courtisane sur le point de prendre sa ‘retraite’ qui va tomber amoureuse d’un jeune homme. Loin d’être pompeux comme peuvent l’être nombre de films d’époques, doté d’un humour fin, ironique, CHERI brille par ses dialogues piquants qui font mouche et son sens du rythme toujours en alerte. Michelle Pfeiffer confirme son talent malgré quelques fausses notes en cours de route, on ne peut que saluer sa prestation finale, d’une incroyable justesse. ‘Je t’aime moi non plus’, essence d’un film où l’amour règne autant dans la douleur que dans le bonheur. "Chéri" est un film qu'il convient de déguster muni d'un verre de whisky et d'un bon cigare. Les amoureux des romans d'éducation sentimentale du XIXe ne s'y tromperont pas, il s'agit là d'un petit bijou ciselé par une main d'orfèvre, en occurrence Stephen Frears. Le réalisateur britannique accomplit un sans-faute technique, recréant à merveille l'ambiance du Paris début de siècle. On s'y croirait. La BOF est elle-aussi une pure réussite et contribue largement au succès du film. Si on y rajoute à tout ça la causticité des dialogues de Colette, le bonheur est total, ou presque. Le presque tient avant tout à la linéarité de l'intrigue. Peu de surprises, on sait à l'avance comment l'histoire va se finir. On aurait aimé plus de suspense, quelques références au contexte politique et social de l'époque et pourquoi pas même un macchabée afin de donner à "Chéri" plus d'intensité dramatique. C'est bien là le seul bémol que je formulerais. Même les quelques rides de la charmante Michelle Pfeiffer me semblent irrésistibles. Après le superbe "the Queen" voici une nouvelle preuve des progrés de ce metteur en scène jamais aussi à l'aise que dans le raffinement et l'élégance.Mais,il fallait beaucoup de talent pour traduire ce magnifique roman de Colette qui est un des fleurons de notre litterature féminine.Au dela d'être un film au sens commun des choses,Chéri est avant tout de la littérature qui devrait plaire à tous les gens cultivés qui pour des raisons diverses ne vont pas et ne connaissent pas le cinéma.Nous sommes dans un livre très intellectuel qui veut nous communiquer toute la complexité des divers rapports amoureux quand les hommes et les femmes denués de tout soucis matériels n'ont plus que ces rapports comme raison de vivre.C'est un film difficile ou il est nécessaire de bien comprendre toutes les motivations profondes pour en sortir ébloui.L'intensité des dialogues fouillant les âmes,la beauté de tout ce que l'on voit et la sensibilité du jeu des deux amants procurent des moments forts d'émotions pures.Dire que c'est un anglais qui à su si bien comprendre notre romancière! Michelle Pfeiffer à 50 ans et cela se voit surtout après le mariage de Chéri mais c'est justement cet âge si difficile à vivre pour les belle actrices qui donne à ce film son coté rare et profondement personnel.La fin est triste,Frears à bien respecté Colette, mais elle reste optimiste pour ceux qui auront appris les leçons de ce spectacle:il n'y a rien d'impossible en Amour et c'est de ne pas assez y croire qui gache la vie.
Une cocotte vieillissante tombe amoureuse d'un beau jeune homme dans le Paris des années 1910. Cette adaptation du roman de Colette, bien qu'assez lente, séduit en grande partie grâce à ses décors et à une Michelle Pfeiffer éclatante de beauté. La "belle époque" de Colette est parfaitement retranscrite. L'adaptation d'un de ses romans relate une histoire d'amour passionnelle trés bien interprétée. La durée du film tombe à pic ( 1H30 ) au delà on se serait ennuyé à cause surtout d'un ensemble un peu monotone.
Reconstitution proprette, soignée pour cette adaptation de deux
romans de Colette, que je n'ai pas encore lus, sous l'égide d'une
touche d'ironie bien britannique bien que l'action se déroule dans
le pays aux 365 sortes de fromages...
Une étoile pour les costumes et pour les décors. le reste est à périr d'ennui, la somnolence me gagnait tellement c'est soporifique, je suis sorti avant la fin pour ne pas risquer de commencer ma nuit à 18 heures...c'est d'un mortel ! il ne se passe rien, les personnages sont aussi lisses que le lifting de michèle Pfeiffer, les situations manquent de lien, ce n'est ni drôle, ni touchant, ce n'est RIEN que de l'ennui. Un conseil, faites comme moi, replongez vous dans le livre, qui n'a rien à voir avec cette adaptation fade, artificielle et impersonnelle. Un film a la gloire de Pfeiffer ou on s'emmerde du début à la fin. L'histoire d'une cougar qui se tape un jeune benêt dans le monde de la haute désœuvrée. Sans intérêt mais alors... aucun.
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