Fiche 2701
| n°2701 | |
|
|
" Tout
l'or du monde "
(1961)-(Fr)-(1h30) - Comédie
|
|
Synopsis
|
|
|
Un promoteur immobilier, qui veut exploiter un coin perdu réputé pour favoriser la longévité, se heurte à un paysan obstiné et à ses fils.
|
|
|
Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
|
|
|
Le Monde Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles L'Express
Télérama Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
|
|
|
Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
|
|
|
Une santé ça vaut tout l'or du monde. Un petit village du Lot-et-Garonne où l'on vit plus longtemps! Cet air pur et incomparable qui fait vivre vieux...oui ça existe...mais l'affaire est loin d'être faite! Scénario original! Scènes hilarantes! Acteurs excellents dont l'éblouissant Bourvil qui compose un triple rôle (le père autoritaire et ses deux fils) d'une famille paysanne! La bonne surprise, c'est bien lui, dans une formidable comédie écrite et réalisée par René Clair où des affairistes aux dents longues veulent s'emparer d'une parcelle où se trouve une source qui a des vertus de jouvence! 3 Bourvil pour le prix d'un! Une vraie fête de famille avec en prime Philippe Noiret, Claude Rich et la présence de Françoise Dorléac qui joue ici une journaliste! Attention tout de même au gros sel dans les fesses si vous allez dans ce magnifique département du 47, du côté de Monflanquin... J'ai vraiment trouver ça génial.Un bon film français en noir & blanc comme mon grand-père adorait.J'ai vraiment passé un bon moment à déguster ce film avec un excellent Bourvil.A voir pour les cinéphiles et les autres. Une excellente surprise que ce film plutôt oublié! Non seulement Bourvil est génialement drôle, mais Noiret et Rich sont excellents aussi. Quant à l'histoire, elle reste tout à fait moderne, notamment le passage satirique sur les "people" (mot qui n'existait pas à l'époque) qui est plus que jamais d'actualité à l'époque des réseaux sociaux. Et la critique du cynisme de certains entrepreneurs est aussi intemporel. Mais surtout le scénario est drôle, jamais pesant ou donneur de leçon, et au moment où cela risquait de tourner en rond, il se relance adroitement. La fin est réussie aussi. Et donc un film très frais qui est à découvrir même 60 ans plus tard (bien sûr il faut accepter les conventions de l'époque, cela fait parti du charme pour ma part).
Petite comédie sans prétention, Tout l’or du monde permet à Bourvil
de s’amuser avec deux rôles bien différents, et de nous étaler,
entourer de comparses talentueux, sa maitrise comique.
Inattendu. C’est pour le moins ce que j’ai pensé après le
visionnage. Cela ne concerne pas Bourvil en paysan, mais plutôt de
le voir endosser 3 rôles et lui associer Philippe Noiret et Claude
Rich. Hétéroclite assurément, surtout qu’ils jouent tous bien. Un petit René Clair, j'aurais aimé plus de fraîcheur, plus de mordant, plus de rythme à la place d'une comédie qui parfois ne manque pas de piquant dans sa critique de l'urbanisation mais qui est dans l'ensemble trop sage et surtout trop répétitif. Reste une excellente interprétation, mention spéciale à Bourvil en très grande forme dans un triple rôle et à Philippe Noiret totalement à l'aise dans le rôle du promoteur sans scrupule. René Clair a fait beaucoup mieux dans sa filmographie, mais le film réussit à tenir son objectif premier : divertir.
Bourvil avec plusieurs rôle dans ce film est toujours captivant, rajouter à cela le duo Philippe Noiret et Claude Rich. Début sympathique pour cette cette histoire de prometteur immobilier ou seul Bourvil tente de pas céder à la pression de se faire prendre son patrimoine, mais à la longue Tout l'or du monde manque de saveur et se fatigue.
Cette
histoire grand-guignolesque qui a fait plus de deux millions
d'entrées en salles sans pourtant de scénario recherché ni de grands
moyens . Sauf peut-être l'hélicoptère ? Bourvil à l'affiche ça
attirait le quidam, surtout ici : on en a trois pour le prix d'un
puisque le comédien joue le rôle du père, du fils, et (non pas du
Saint Esprit) mais d'un autre fils. On a fait le même coup avec
Fernandel. Hélas, ce genre de film a mal vieilli, mais il permet de
voir Noiret et Rich plus jeunes. Aucune star féminine, et d'ailleurs
aucun rôle pour elles, sinon Colette Castel qui joue le rôle de
l'amoureuse de service, ingénue et séduisante à souhaits. C'est une
des dernières survivantes aujourd'hui (2014) de ce casting. Elle fut
l'épouse de José Arthur dont elle divorça mais ne trouva jamais au
cinéma la célébrité ni de grand rôle à sa mesure. L'absence de
contrats au cinéma la conduisit à prendre une retraite prématurée à
49 ans. Fort heureusement, ce film en noir et blanc n'a pas été
colorisé et, servi ainsi "dans son jus", il conserve un certain
charme pour ceux qui aiment le cinéma de papa et les inconditionnels
de Bourvil qu'on est (hélas !) obligé d'écouter chanter. Mais
invariablement, il répète de film en film les mêmes mimiques et
finit par lasser. Aujourd'hui, cette histoire plan-plan ferait
certainement un bide.
|
|