Fiche 2696
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" The Son "
(2022)-(An,Fr)-(2h03) - Drame
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Synopsis
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À dix-sept ans, Nicholas semble en pleine dérive, il n'est plus cet enfant lumineux qui souriait tout le temps. Que lui arrive-t-il ? Dépassée par la situation, sa mère accepte qu’il aille vivre chez son père, Peter. Remarié depuis peu et père d’un nouveau né, il va tenter de dépasser l’incompréhension, la colère et l’impuissance dans l’espoir de retrouver son fils.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Après Le Père devenu The Father , Florian Zeller continue d’adapter ses pièces de théâtre en films. Son deuxième long-métrage transpose Le Fils en The Son , un drame sur la paternité aux allures de tragédie grecque. Un film porté par un casting époustouflant. Moins époustouflant que The Father, The Son n’en reste pas moins un drame tétanisant, en plus d’être un objet théorique d’une grande finesse. Le talent de Florian Zeller dans tout ce qu’il entreprend en serait presque agaçant ! Avec la même justesse qu’il traitait de la sénescence dans The Father, le cinéaste s’attelle dans The Son à la dépression adolescente. Au côté de Laura Dern (Kate) et de Zen McGrath (Nicholas, d'une opacité troublante), Hugh Jackman livre une prestation magistrale en père (et fils) prisonnier de transmissions toxiques. Hugh Jackman confère à son personnage une belle humanité, une sincérité désarmante face à son propre père indifférent (Anthony Hopkins, magistral). Le réalisateur français Florian Zeller ne réitère pas le coup de maître de « The Father » mais signe quand même un drame jalonné de séquences fortes. Si The Son est moins surprenant, plus conventionnel que The Father, on sera tout de même emporté par un twist inattendu qui plonge le spectateur dans une violente et profonde émotion. Après tout, le cinéma ne sert-il pas à cela ? Un résultat moins inventif que dans The Father et artificiellement larmoyant. La modestie en trompe-l’œil du projet, qui entend sonder le malaise filial entre les quatre murs d’un foyer recomposé, cache en fait une écriture au forceps, manipulatrice et artificieuse, ne reculant devant rien pour extorquer l’émotion Histoire d’un ado dépressif avec Hugh Jackman et Laura Dern désespérés et désespérants, le deuxième long métrage aux relents misogynes de Florian Zeller surjoue le psychodrame familial jusqu’à la nausée.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Que dire de ce film..? Difficile, je viens de le voir et suis encore sous le choc. J'avais adoré "Le père", je suis bouleversé par "Le fils". Un film extraordinaire et poignant, porté par un casting magnifique. Hugh Jackman fait partie de mes acteurs préférés, de même qu'Anthony Hopkins, même si ce dernier y fait une apparition plutôt courte (pour autant la scène père-fils est incroyable. Cruelle). Ayant projeté ma situation sur le fils, je manque clairement d'objectivité et j'aurais aimé en savoir plus, mais le déroulement est parfait. La problématique de la dépression est abordée avec intelligence et justesse. J'ai lu par le passé un roman de Florian Zeller (Les amants du n'importe quoi), que j'avais beaucoup apprécié, et cette fois c'est sûr, je vais lire toute son oeuvre. Courez voir ce film, c'est une pépite ! Merci. La dépression chez les adolescents est le sujet délicat de "THE SON ". C’est un drame familial puissant qui résonnera chez tous les parents. Sur la peur viscérale de tout parent pour sa progéniture, sur les difficultés engendrées par un divorce/remariage, sur l’impact de sa propre histoire familiale et la transmission… "THE FATHER", le premier film de Florian Zeller nous plongeait de manière labyrinthique dans un esprit atteint de la maladie d’Alzheimer. Ici la mise en scène est simple et linéaire, faite de nombreuses confrontations entre deux personnages. On comprend immédiatement que le réalisateur souhaite rendre compte de la difficulté de communiquer, des carences émotionnelles qui empêchent de réagir comme il le faudrait. Le casting haut de gamme est parfait, tous sont d’une grande justesse. Anthony Hopkins est magistral dans une unique scène clé. Quant à Hugh Jackman, il donne tout et il nous émeut par sa prestation d’un naturel et d’une force rare. Le voici désemparé, impuissant face aux troubles mentaux de son fils, en proie au doute et à la culpabilité. Avec celle de "Prisoners", il s’agit certainement de l’une de ses plus grandes performances. Par sa simplicité apparente, par la richesse de sa thématique, par le jeu de ses comédiens, "THE SON" émeut, interpelle nos émotions propres et nous touche en plein coeur. "The Son" est pour moi un nouveau chef-d'œuvre cinématographique réalisé par Florian Zeller. Après "The Father" ce film est un exemple de pureté artistique et de maîtrise technique. Il s'agit d'un drame émotionnellement intense qui explore les thèmes de la famille, de la perte et de l'amour inconditionnel. Le réalisateur Florian Zeller a réussi à créer une atmosphère saisissante et immersive qui permet de vivre pleinement les émotions des personnages. Les plans rapprochés sur les visages des acteurs, la bande sonore captivante de Hans Zimmer et la mise en scène impeccable font de "The Son" un film fascinant et bouleversant. Mais ce qui fait la force de ce film, c'est l'histoire elle-même. "The Son" est une exploration bouleversante d'un fils de 17 ans qui semble en pleine dérive. Je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir profondément ému par l'histoire de Zeller. Je regrette que les spectateurs ne soient pas au rendez-vous. Je le redis, mais "The Son" est un chef-d'œuvre cinématographique qui mérite d'être vu par tous les amoureux du cinéma. Les performances des acteurs, la mise en scène et l'histoire émouvante font de ce film un incontournable de l'année. Il n'est peut-être pas trop tard pour trouver une séance dans une salle de ciné, alors n'hésitez plus. Film magnifiquement filmé et dirigé sur un moment de vie difficile à gérer pour les parents : leur fils de 17 ans a perdu le goût de vivre et accuse ses parents de s'être séparés. D'abord habitant chez la mère puis retrouvant son père qui a une nouvelle femme et un bébé, rien n'y fait, l'adolescent ne se sent pas bien. Un couteau est retrouvé sous son lit et des cicatrices cisaillent ses bras. Il fait mine d'aller au lycée mais en fait il part seul marcher dans les rues de New York. La tournure tragique du film se ressent à tout instant. Film déchirant. On retrouve le style de The Father.
Dans la pièce de théâtre l'ado était en dépression, et surtout n'avait pas la capacité d'expliquer et/ou de communiquer sur son mal être. Et pourtant, étonnamment et de façon incompréhensible le film prend l'exact contre-pied. En effet, le film est très bavard, et surtout l'ado devient plutôt volubile et a même la capacité pertinente et mature de communiquer et d'expliquer le pourquoi du comment. Ainsi les silences logiques et attendus laissent place à des palabres très explicatifs qui accumulent tous les poncifs du genre, reprenant le cahier des charges du bon psychiatre en herbe (ou de comptoir !). Le cinéaste se repose sur le pire du genre, à savoir des flash-backs convenus pour symboliser un bonheur perdu, forcément ensoleillé, tendresse et rire en prime. Les acteurs sont très bons, on apprécie aussi que les parents ne soient ni hystériques ni en guerre ouverte, idem la nouvelle femme n'est pas la belle-mère exécrable habituelle. Au final le film est aussi un peu long, la dimension bavarde accentuant sans doute l'effet, jusqu'à ce dernier quart d'heure qui prend au tripes et sauve le film in extremis. Que faire en tant que parents face à la dépression de son enfant? Florian Zeller, après s'être attaqué au père (le superbe "The Father"), se penche ici sur un ado de 17 ans, mal dans sa peau au point de se scarifier et de ne plus aller en cours. Le résultat de ce second film est beaucoup moins concluant malgré la qualité d'interprétation des acteurs. Hugh Jackman est très à l'aise dans son rôle de brillant avocat, délaissant sa carrière pour venir en aide à son fils. Pour dire vrai, j'ai eu l'impression que le cinéaste s'attardait trop sur la place de la belle-mère et surtout ressassait trop la thématique du divorce pour expliquer ce mal-être jusqu'à saturation. Les choix de développement scénaristiques de Florian Zeller ne sont pas toujours judicieux à mon gré (même remarque pour "The Father"), mais c'est lui l'auteur, et il va dans le sens qu'il entend. Son film est plus axé sur la réaction des parents (père, mère, marâtre), leur hébétude, leur impuissance, leurs choix d'action, que sur l'adolescent lui-même. Effectivement, le spectateur saura peu de ses longs moments de souffrance solitaire si ce n'est par l'intermédiaire des interactions avec ou entre adultes. En acceptant ce postulat, il faut reconnaitre que le film est plutôt réussi : la mise en scène est soignée, la photo de qualité, et surtout les acteurs sont tous impeccables. Je ne sais pourquoi plusieurs forumeurs ont émis des doutes sur le jeux du jeune Zen McGrath qui campe le mal-être adolescent très bien. Juste trois scènes inutiles à mon avis : celle avec Anthony Hopkins qui arrive comme un chien dans un jeu de quille, et les deux dernières, passablement mélodramatiques et complètement superfétatoires !
Une première heure extrêmement ennuyeuse laisse place à un espoir déçu en 2ème partie. Pas émouvant malgré les artifices larmoyant déployés. Pas surprenant malgré des tentatives de rebondissement finalement très prévisibles. On se retrouve avec un catalogue de clichés de ce qu’il ne faut pas faire face à un adolescent en difficulté psychologique. Hugh Jackman et Laura Dern sont apathiques, récitant sans conviction une leçon aussi évidente que la pluie qui mouille. Un film long pour voir et revoir les mêmes sentiments donc c'est sans intérêt. la dépression de l'ado est pénible à supporter tout au long du film parce que c'est mal joué et les autres acteurs ne relèvent pas ce long métrage. bref !!! 2h de perdues. Quand je suis allé voir the Father j'étais bizarrement inquiet de voir ce film , car j'avais aimé la pièce, et finalement j'ai apprécié la version ciné pleine de charme avec une qualité d'écriture et une dramaturgie qui m'a convaincue. J'étais en empathie avec les personnages et vraiment ému. Dans the Son , j'y suis allé sans avoir vu la pièce et là patatras, rien ne fonctionne - gros mélo lourdingue avec des des dialogues surlignés au Stabilo. La musique est insistante alors qu'on aurait besoin de silences. Les flash-back ressemblent à des pubs pour Agences de voyage. Avec le même sujet on a vu mieux. Je pense au film de Redford "Des gens pas comme les autres". Vraiment déçu - Peut-être Florian Zeller devrait écrire un scénario original pour prouver ses qualités de réalisateur.
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