Fiche 2693
| n°2693 | |
|
|
" L'ennemi
public n°1 "
(1953)-(Fr,It)-(1h45) - Comédie
|
|
Synopsis
|
|
|
Pour une simple erreur, Joe Calvet est pris pour un redoutable criminel. Il se prend au jeu...
|
|
|
Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
|
|
|
Le Monde Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles L'Express
Télérama Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
|
|
|
Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
|
|
|
Verneuil, confirme sa réputation de grand réalisateur, le film
constitue une vision pleine d'humour mais aussi extrêmement
clairvoyante voire prémonitoire (en 1954) de la société américaine
(un modèle de démocratie !), qui depuis ne s'est pas améliorée, bien
au contraire !!!!! Nous avons tout fait pour les imiter, et
finalement à force de ténacité (et de bêtise) y sommes bien arrivés
(le fric, la pub, les médias, le profit .... etc), comme quoi, il
faut toujours persévérer: Pauvre France !!!!! Fernandel est vraiment très drôle dans le rôle d'un homme timide et qui se trouvera pris pour un redoutable criminel, et l'acteur français arrive avec une certaine facilitié à porter le film vers le haut ( grandement aidé par les dialogues savoureux de Michel Audiard ). L'histoire qui renvoie aux films de gangsters hollywoodiens ( le tout sur fond de comédie satirique ) est vraiment bien ficelé et Henri Verneuil s'avère très à son aise au niveau de la réalisation. Notons également la présence de second rôles bien décapants comme par exemple celle de la très jolie Zsa Zsa Gabor dans le rôle d'une étonnante femme gangsters, mais aussi d'une partition musicale étonnante à mettre à l'actif de Nino Rota. Une excellente surprise pour ce film franco-italien qui devrait ravir les fans de l'acteur principal. Une parodie assez drôle des films de gangsters. Ceux-ci sont d'ailleurs très stéréotypés (il y a le tueur à gages au cerveau vide qui fait que ce qu'on lui ordonne de faire, le balafré, le molosse qui réagit comme un enfant, le fourbe qui ne pense qu'au pouvoir et à l'argent, la vamp séductrice et bien sûr Fernandel dans le rôle du "fada" de service). Verneuil signe là une bonne comédie et se permet de tourner quelques extérieurs du film à New York. Les prises de vue et les décors de cette magnifique ville apportent ainsi un certain charme au métrage. Le personnage de Fernandel est très comique et de nombreuses scènes nous font bien rire (la scène de l'interrogatoire, celle de la démonstration du camping car, l'évasion de la prison ou encore la scène du cinéma où aura lieu le début de ses ennuis).
Ce n'est pas le meilleur film de Fernandel même si ce film ne fait beaucoup rire on rigole un peu et le sourire communicatif de Fernandel nous fait passer plutôt une bonne soirée. Un scénario plutôt moyen car quelque longueur et trous dans le scénario mais sinon dans l'ensemble on passe un bon moment. Ah, ce bon vieux Fernandel! On a beau prétendre préférer nos contemporains, il faut bien s'avouer qu'il est impayable, et que le rôle de l'antihéros aventureux malgré lui est parfaitement taillé pour sa généreuse et souriante personne. Archi-désuets, les gags ont été repris des centaines de fois mais tiennent toujours debout. L'histoire non plus, et tant pis : si vous aimez le grand banditisme américano-burlesque surrané, vous vous en amuserez peut-être une dernière fois encore.
Une chouette petite comédie, distrayante et amusante, teintée de
film de gangster. Mais cette teinture ne doit pas être prise au
sérieux. Ici, on veut faire rire, se moquer gentiment de nos amis
américains qui voit en chaque français un communiste qui sommeille
(nous sommes en 1953, en pleine chasse aux sorcières). Fernandel est
toujours au top, même myope comme une taupe. Quelques beaux
panoramas de New York pour le dépaysement et vous avez un film
Je ne sais pas si c'est le style mais ce film ne m'a pas accroché. L'idée à l'air bonne en plus avec Fernandel on s'attend à quelque chose de bien, mais non je le trouve vraiment raplapla, plutot mou, long et lent. Excepté l'idée de départ et quelques répliques je n'y trouve pas beaucoup d'originalité et il y a plus d'un nieunieu. Dommage. Quelques bons moments où l'humour fait mouche mais l'histoire est trop simple, pas assez mouvementée à mon goût et petit à petit l'ennui monte et les longueurs dans les dialogues, pourtant d'Audiard, deviennent agaçantes! On ne peut pas nègliger Henri Verneuil, même si certains de ses films sont parfois contestès par une critique sans indulgence! Chez lui, c'est d'abord le public qui compte, donc c'est le spectacle qui triomphe, et son bilan est assez impressionnant! il tourne dans les annèes 50 de nombreux films avec Fernandel qui lui permet de tourner l'un de ses moins bons films "L'Ennemi public N°1", en partie aux Etats-Unis! Pour ce film moyen d'une ironie douce-amère, Verneuil avait repris un sujet que Jules Dassin, chassè des Etats-Unis en raison du maccarthysme de l'èpoque, avait dû abandonner, l'histoire d'un faux gangster comique dans une histoire usèe jusqu'à la corde! On peut toujours se consoler avec un Fernandel myope comme une taupe ou par une belle (et mauvaise) Zsa-Zsa Gabor! Le reste est franchement mèdiocre... ll est assez inattendu de découvrir Fernandel en citoyen américain de New York dans un sujet qui parodie la série noire américaine, ou plus précisément, prétend la parodier. C'est d'ailleurs la seule suprise de ce film constamment sur le point de sombrer dans le nanar. La mise en scène et la direction d'acteurs ne témoignent d'aucune rigueur tandis que les dialogues de Michel Audiard, rarement associés à Fernandel, sont d'une étonnante transparence. C'est à ne pas reconnaitre le futur dialoguiste à succès. Pratiquement livré à lui-même, au milieu de seconds rôles inconsistants, Fernandel tente vainement de nous amuser par des mines ahuries ou par des grimaces excessives (à cet égard, la myopie de son personnage donne lieu à des effets très lourds et résume bien le niveau de la comédie). Dans ce rôle de modeste vendeur que des circonstances malheureuses et conventionnelles feront bientôt passer pour un chef de gang. Fernandel fait l'objet d'un quiproquo laborieux que les auteurs exploitent avec une totale absence de subtilité, une complaisance comique qui ressemble à de la fumisterie.
|
|