Fiche 2692
| n°2692 | |
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" Presque "
(2022)-(Fr,Sui)-(1h32) - Comédie dramatique
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Synopsis
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Deux hommes prennent la route, de Lausanne vers le sud de la France, dans un corbillard. Ils se connaissent peu, ont peu de choses en commun, du moins le croient-ils…
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles L'Express
Télérama Fiches du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
Le duo signe un road-movie solaire, initiatique et profondément humain, à l'écriture ciselée, où poésie et cocasserie s'entremêlent avec finesse et tendresse. La tendre sincérité de Bernard Campan et la candeur espiègle d’Alexandre Jollien, épatant de naturel, font merveille pour nous offrir cette réjouissante échappée belle. Campan et Jollien mettent en scène leur vraie amitié dans la vraie vie, avec une évidente sincérité. Presque n’est pas du grand cinéma, la trajectoire du scénario est à peu près prévisible, mais Alexandre Jollien refait à l’écran le chemin qui fut le sien, de l’exclusion et de l’isolement à l’inclusion. Pas mièvre et délicatement métaphysique, le film monte en puissance jusqu’à un final magnifique. Beau sujet, traité avec humour et respect, qui rend ce road movie éminemment sympathique. Alexandre Jollien, auteur d’« Eloge de la faiblesse », est un sacré personnage, mais on aimerait le voir s’échapper de ce scénario un peu convenu. Peu de surprise, mais une véritable foi dans un récit optimiste et une courageuse démarche consistant à montrer le handicap avec justesse, en n’éludant ni le regard sur le corps ni les peurs face à la sexualité. Cousu de fil blanc, prévisible dans son écriture et pauvre en cinéma. Mais il en ressort aussi un regard plutôt intelligemment posé sur la différence et les préjugés sur le handicap. Cet éloge du vivre ensemble et de l’acceptation de la différence souffre d’un aspect un peu trop programmatique et donc sans réelles surprises pour convaincre pleinement.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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En résumé , un film qui fait réfléchir , sur notre regard sur l'autre, celui qui est différent . Ici un croque-mort, pas vraiment un métier pour lequel on a la vocation enfant ( comme le dit Campan dans le film) , et là un handicapé physique féru de philosophie. J'ai retenu deux jolies phrases sur toutes celles qui sont énoncées ... La mort : quand tu es là , elle n'est pas là ; quand est elle là , tu n'es pas là. Voyager ce n'est faire le tour du monde mais faire le tour de soi-même. En fait il y a beaucoup de dire après avoir vu ce film....sur la vie , le sens de notre vie..... Une comédie intelligente pour se sentir bien comme on dit en français, sur des thèmes dramatiques et pas glamour au départ, l'exclusion, l'infantilisation, ou l'indifférence face aux handicapés physiques et la rencontre avec une personne qui travaille dans l'univers des pompes funèbres. Un road movie joyeux, plein de tendresse et de bons sentiments, un hymne à l'altruisme et l'optimisme, face à la vie qui passe quoi qu'on en face. Une magnifique histoire d'amitié qui touche en plein coeur. Énorme. Un film inattendu, rythmé, surprenant, parfaitement joué, très bien construit, et avec une bonne création musicale en prime. Ce buddy movie, tournant autour de la question de l'essentiel de la vie, est un mélange riche qui plaira à un public particulièrement sensible, bon et intelligent. Il prouve aussi qu l'intelligence n'est pas affaire d'apparence, contrairement à l'erreur fréquente de notre monde d'aujourd'hui. Je ne comprends pas le titre Presque. Presque quoi ou presque qui ? vu que les objectifs sont atteints et dépassés. + de joie, + d'intelligence, + de relativisation, + de vie, + d'amour, + de sourire... Merci de nous avoir donné du souffle de vie et de nous rappeler que le monde des selfies est la fade copie du carton. Il y a longtemps que je n'avais pas vu un film aussi bouleversant ! Larmes aux yeux sans l'ombre d'un pathos, auto dérision, pudeur, tout en finesse, Alexandre Jollien et Bernard Campan parfaits, pas un mot de trop, pas un regard trop appuyé, d'une humanité folle et jamais larmoyante. Un ovni en France où le cinéma est souvent consternant, un bijou à ne rater sous aucun prétexte.
Dans un cinéma contemporain qui compte plus sur le choc des images que sur le poids des mots, Presque fait figure d'outsider en nous convoyant dans un road-movie bercé par une philosophie stoïcienne mâtinée d'épicurisme. Sur le plan cinématographique, le film ne montre aucune inspiration mais c'est sur le fond qu'il souhaite nous empoigner dans le "vivre ensemble", la tolérance et l'acceptation des différences, un programme auquel il est difficile de ne pas adhérer. Et cela n'est pas tous les jours que Nietzsche, Spinoza et Platon s'invitent dans les dialogues d'une œuvre qui vise le cœur aussi bien que le cerveau. Comme le dit Alexandre Jollien lors d'un enterrement, ce sont des vies qui sont résumées par ce tiret sur les tombes, entre deux dates, alors autant carper le diem malgré les tombereaux d'ennuis et de drames qui balaient chaque existence. Presque fonctionne sur le schéma classique du duo mal assorti, entre le croquemort triste (pléonasme ?) et le handicapé positif. Le voyage, en si bonne compagnie, est agréable et plusieurs rencontres lui donnent des couleurs. Le film réserve une surprise finale qui accentue l'appel à l'émotion mais cette impudeur lui sera évidemment pardonné. Au côté d'un Bernard Campan toujours juste, c'est l'appétit de vivre d'Alexandre Jollien que l'on retient avant tout. Et qui incite à regarder le monde autour de soi d'une autre manière, moins égoïste, assurément.
Déçu. Je trouve le film presque bien. C''est bien deux crans en dessous du huitième jour. Les acteurs sont excellents mais le scénario ne suit pas. Cette amitié est belle mais elle reste fragmentée avec des scènes rapportées à Montpellier qui ne construisent pas ce rapprochement. Il y a quelques belles répliques soit comiques soit philosophiques avec quelques échappées mais trop retenues. Il manque une plus grande inspiration car je trouve que l'histoire reste timide, inachevée, limitée alors qu'elle aurait pu s'élever à l'image de ces envolées insouciantes et philosophiques. Bourré de bonnes intentions, le film se révèle quand même très simpliste, prévisible, voire complaisant! Certes, le scénario participe à changer le regard sur le handicap, mais c'est pauvrichon, cinématographiquement parlant et, pour être honnête, Alexandre Jollien mériterait bien quelques sous-titres, car la moitié de ses dialogues sont totalement incompréhensibles! L'ensemble est du niveau téléfilm, la philosophie tombe comme un cheveu sur la soupe une fois sur deux, c'est pas vraiment drôle, pas tellement émouvant non plus... Bref, c'est médiocre! Je suis partagé : non seulement je comprend pas l'intérêt du film mais en plus il n'y a absolument aucun rythme on s'attache pas aux personnages et c'est très décousu. Clairement jai pas compris le message. Scénario est pas top non plus . Accrochez vous car la première demi heure c'est compliqué de rentrer dedans... Non, Alexandre Jollien n'est pas presque normal et il le sait. Non, Alexandre Jollien n'est pas un imbécile heureux auprès duquel, on retombe en enfance. Beaucoup d'entre nous ne pourraient prétendre à un parcours universitaire aussi prestigieux que le sien. Quelques citations de philosophes émaillent un scénario bancal et sans finesse mais cela n'en fait pas pour autant un bon film. Des scènes grotesques peu respectueuses des défunts et des handicapés à l'exception d'une scène avec une prostituée que j'ai trouvée très empathique et bien filmée. L'apothéose est pour la fin. C'est carrément ...caca-boudin.
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