CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2681 

 

 

n°2681
 
" Le marchand de sable "

 

 

(2022)-(Fr)-(1h46)  -      Drame   

 

Réal. :     Steve  Achiepo   

 

 

Acteurs:  M.Mansaly, A.Maiga, O.Bau ...

 

Synopsis

 

 

Marqué par des années de prison, Djo, livreur de colis en banlieue parisienne, vit modestement chez sa mère avec sa fille.Un jour, une tante qui vient de fuir le conflit ivoirien débarque chez eux avec ses trois enfants. Dans l’urgence, Djo réussit à leur trouver un local. Mais face à la demande croissante et dans la perspective d’offrir une vie décente à sa fille, Djo bascule et devient marchand de sommeil.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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Un thriller sous haute tension où brille un comédien au charisme et à la bonhomie saisissants : Moussa Mansaly.

"Le Marchand de Sable" est émaillé de scènes puissantes, habitées par des personnages qui sortent des archétypes et questionnent ainsi finement la question morale soulevée par le sujet : en saisissant toute la complexité de la situation, Steve Achiepo dresse un constat troublant sur un dysfonctionnement voulant que le fait de devenir hors-la-loi se révèle une solution plus efficace que celles proposées par l’Etat.

Une plongée ultraréaliste dans le milieu sans scrupule des marchands de sommeil dont la photo soignée et les notes mélancoliques de trompette évoquent le cinéma new-yorkais des années 1970.

Premier film qui évite le manichéisme et l'angélisme, « Le Marchand de sable» convainc par son approche documentaire, sa manière de lier le conte social et le quotidien le plus cru.

L’essentiel de la mise en scène consiste à isoler le personnage principal, piégé par son aveuglement, à le réduire à l’immobilité et au silence, avant de l’en extirper in extremis par une grandiloquence sacrificielle. Les meilleures séquences sont finalement celles qui ne sont pas subordonnées à l’exigence de fiction ou de caractérisation morale.

Il y a du Ken Loach dans ce premier long-métrage poignant signé par un ex-agent immobilier et dont le final plus flottant ne nous fait pas oublier la force.

Le Marchand de sable manque de démesure, ni assez «bon» ni assez dingue. Il y avait une puissance humaine à trouver dans ce personnage de Djo, mélange de père courage et de loser, l’expression d’un désarroi qui n’émanerait plus de seules dispositions de scénario, du cercle vicieux attendu.

Dans le rôle d’un ex-taulard animé de bonnes intentions et qui finalement dévisse, Moussa Mansaly est très juste. Malheureusement, le film pèche par excès de clichés et de misérabilisme.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Le film. va crescendo débouchant sur le drame final. Se contente de montrer les galères que vivent tous ceux qui, de près ou de loin, sont confronté à la nécessité de familles qui fuient une Afrique déchirée par les guerres. A part les marchands de sommeil, tous ces gens sont de bonne volonté...en vain. Le film a la délicatesse de ne pas poser ces problèmes d' une manière politique. On essaye de faire quelque chose, mais à cause de moyens insuffisants, on finit par être dépassé. Très beau film sur la détresse humaine. A la fin de la séance nous l' avons applaudi.. .

Un film extrêmement réaliste, extrêmement sensible, extrêmement révoltant.
Un film coup de poing. A voir !

Ce film est à voir de toute urgence. Brillamment politique, et flirtant avec le genre. Un film qui se démarque du spectre du cinéma français par sa proposition forte et rythmée, tout en gardant une intensité réaliste. Le néoréalisme "contemporain" fait son grand retour avec ce film magistralement maitrisé. Un casting juste, touchant, au service des propos urgents de ce film, tout en gardant un rythme haletant. On ne sort plus du film et c'est ce dont on a besoin aujourd'hui dans le cinéma ! Steeve Achiepo nous captive d'une main de fer, avec son premier long-métrage et soulève des questions brulantes.

Alors que la situation politique en Côte d'Ivoire est au bord du gouffre la diaspora déjà présente sur le sol français essaie de s'organiser pour accueillir un flot de migrants. Un film saisissant sur une réalité crue, celle de ceux qui ont fuis la guerre pour se retrouver ballottés entre une famille éloignée déjà saturée, des centres d'hébergement insalubres et des marchands de sommeil. Une œuvre habitée qui évite le manichéisme portée par un acteur charismatique et puissant, Moussa Mansaly, qu'on devrait revoir très vite. Et le fait que ce premier film soit réalisé par un réalisateur autodidacte finit de forcer le respect

 

Le problème du mal-logement n'a que très rarement été traité par le cinéma français. L'angle choisi par Steve Achiepo, autour d'un personnage modeste et généreux, qui se trouve entraîné dans un engrenage qui le dépasse, se révèle à la fois documentaire et "romanesque", dans un registre qui rejoint celui du drame social. C'est la question de la morale qui est mise en avant dans un enchaînement de situations très précisément relatées, et datées, lors de l'afflux de migrants ivoiriens en France, en 2011, suite au conflit en cours dans leur pays natal. Le film se garde bien de juger ses deux principaux protagonistes, tant celui, modeste livreur, qui est devenu marchand de sommeil malgré lui que la travailleuse sociale, incapable de répondre à la demande. Ces deux personnages doivent agir dans l'urgence, dans un contexte d'incurie d'un État français qui ne propose rien et dort d'un sommeil de plomb devant un état des lieux catastrophique. Le sujet est complexe et le réalisateur n'a pas choisi la facilité, s'appuyant sur des portraits très humains et ne décrivant sans doute pudiquement qu'une partie du drame vécu par les réfugiés. Sans doute peut-on reprocher parfois au film un manque de liant dans sa continuité narrative et un excès de tragique dans ses dernières minutes mais la sincérité du propos et le charisme de Moussa Mansaly allié à la subtilité de jeu d'Ophélie Bau, tous les deux impressionnants, font oublier en partie ses imperfections.

Steve Achiepo s'attaque au problème des "marchands de sommeil" à travers le personnage de Djo (Moussa Mansaly), ayant purgé trois ans de prison auparavant, et qui va doucement entrer dans un engrenage dangereux pour lui et ses proches. Devant l'arrivée massive d'ivoiriens en 2010-2011, il va délaisser son métier de livreur en faisant la rencontre d'un caïd local incarné par Benoît Magimel. Constat cinglant, toujours d'actualité, sur la difficulté de se loger dans les grandes métropoles, ce film n'évite pas certains clichés, mais touche au plus profond lors de la scène finale. Pour un premier long-métrage, le cinéaste dénonce habilement un système défaillant avec un réalisme troublant.

Une plongée dans le milieu des marchands de sommeil qui profitent de la misère humaine pour s'enrichir. Parmi eux, il y a Djo, qui entre dans ce milieu pour aider Félicité, une proche venue de Côte d'Ivoire avec ses enfants pour fuir la guerre. Il remarque qu'il peut aider là où l'état semble totalement dépassé, mais il va vite comprendre que c'est impossible et que certains n’en ont rien à faire de ces familles dans le besoin. Dans le film, l'état est représenté en quelque sorte par Aurore, l'ex de Djo avec qui il a eu sa fille, qui travaille comme assistante sociale. Si son métier est moins mis en avant que la nouvelle activité de ce dernier, on a le temps de voir que les services sont débordées et qu'il n'y a juste pas de place pour tout le monde... Ce drame social qui flirte avec le thriller met en avant le fléau du mal-logement pour montrer ce que les gens ne veulent pas voir avec ces personnes entassées dans des foyers s'ils en ont la "chance" ou exploitées par des personnes sans scrupule. L'ensemble aurait pu être plus fort, mais "Le marchand de sable" est pas mal avec un sujet intéressant et un solide casting.

 

Un film médiocre, mal joué, mal filmé, j'ai passé un meilleur moment en écrivant la critique qu'en regardant ce film. Seul point positif c'est le sujet du film qui est trop peu connu des françaises et français.

Film qui traine tellement en longueur que je me suis tres vite ennuyé, les acteurs sont pas bons clairement, c’est très mou, j’étais tres intéressé par le sujet mais franchement je suis tres decu.

Un film qui se noie dans une histoire vu et revu. Lent, insipide et finalement incroyablement ennuyeux. À voir pour ceux qui s’intéressent aux histoires guimauves et autres marrons chauds, pour les autres ce film n’inspirera qu’un ennui irrité.

 

 

 

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