CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2665 

 

 

n°2665
 
" Joli joli "

 

 

(2024)-(Fr)-(1h56)  -      Comédie  musicale   

 

Réal. :     Diastème   

 

 

Acteurs:  C.Luciani, J.Garcia, W.Lebghil ...

 

Synopsis

 

 

De Paris à Rome dans les années 70, le destin d’un écrivain fauché percute celui d’une star montante du cinéma. Leur chemin vers l’amour sera semé d’embuches, de quiproquos et rebondissements. Une comédie musicale et tourbillonnante !

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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Une gourmandise joyeuse et dansante où les mots choisis sonnent juste et les émotions virevoltent !

Cette comédie musicale, dont le charme suranné rappelle les films de Jacques Demy, assume un style kitsch aux réjouissants faux airs de boule à neige dont le décor est une reconstitution colorée des années 1970.

Comme une parenthèse enchantée. Ou une friandise, ici servie par une distribution aussi bigarrée qu'enthousiasmante.

Tout est « joli joli » dans ce film : les mélodies délicates, les paroles mélancoliques, les chorégraphies tourbillonnantes, les décors rutilants. Et bien sûr les acteurs, qui donnent tous de la voix.

Malgré un générique alléchant, le film n'atteint peut-être pas tout son potentiel.

« Joli, joli » dégage un certain charme et vaut essentiellement pour la qualité de son interprétation, avec un épatant William Lebghil (entouré de Vincent Dedienne, Grégoire Ludig, José Garcia, Alban Lenoir, Victor Belmondo…) et par la présence de Clara Luciani, convaincante pour ses débuts sur grand écran.

 Un scénario souvent emberlificoté et qui ménage ses effets avec maladresse. Même déception avec la mise en scène étonnamment lisse, manquant de gourmandise et de fantaisie. Dommage.

Un spectacle triste et vieillot (pourquoi cette reconstitution aussi fantasmée que maladroite des années 1970 ?), sans rythme ni grâce malgré la bonne volonté du casting,

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Franchement, j'ai trouvé ce film excellent. Les acteurs sont assez bons, les décors sont magnifiques, les dialogues et le scénario sont très bien écrits et la musique est sublime. Les chansons sont très bien écrites et les chorégraphies sont très bien réalisées. La mise en scène est bien travaillée. Aucune longueur, aucun temps mort. Tout les acteurs chantent extrêmement bien. Un bon premier rôle pour Clara Luciani. Dernier film de l'année pour moi et une excellente surprise. Bref, je vous conseille d'aller voir ce film sur grand écran !!! Vous ne le regretterez pas, il vaut le coup !!!

Film vu en avant-première au Arras Film Festival.. Personnellement j'ai horreur des comédies musicales au cinéma et au départ je suis allé voir le film pour Clara Luciani. Et là énorme surprise !! J'ai vraiment adoré ce film autant pour ces chansons que pour cette histoire d'amour qui aborde des thèmes modernes comme l'homosexualité mais dans les années 70. Les acteurs sont géniaux et la bande son est entraînante. Les décors sont somptueux..bref je recommande fortement Joli Joli pour les amateurs de vraies comédies musicales... Un Joli Joli conte de Noël...

Grand fan de Clara Luciani, je ne pouvais pas passer à côté de ce film. Diastème (Un français, Le monde d’hier) nous offre une jolie comédie musicale pour les fêtes. Tout est frais, kitsch et très léger. Une mise en scène agréable, un scénario qui l’est tout autant. La direction artistique est absolument somptueuse. Une très belle distribution où nous trouvons à sa tête la chanteuse à succès, notamment de La grenade, Respire encore ou Tout pour moi. Pour un premier rôle au cinéma, on peut dire que la belle brune s’en sort très bien. Elle est très bien secondée par, entre autres, José Garcia, William Lebghil, Laura Felpin, Grégoire Ludig, Vincent Dedienne ou encore Victor Belmondo. La musique et les chansons d‘Alex Beaupain (aussi co-scénariste) sont très réussies. Tout comme son titre tout le film est donc vraiment joli. Une fantaisie musicale, dansante et joyeuse pour l’hiver qui nous fait passer un excellent moment. Une très belle et charmante surprise pour un vrai plaisir.

une comédie musicale sucrée salée qui réchauffe le coeur et fait vraiment du bien au coeur et à l'âme .
Le décor , l'année 1977 soit quelques années avant l'avènement de la gauche au pouvoir ! Et ce n'est pas un hazard mais un choix assumé du réalisateur . Une époque pas si lointaine où la société française était encore très corsetée et pas encore pleinement libérée . L'intelligence et la force du film est de suggérer cette époque en la montrant de plus au travers un prisme que l'on pourrait jugé un peu kitch mais plus tôt sucré salé avec un charme communicatif . Tous les travers de la société française d'alors sont plus suggérés que montrés, ce dans un tourbillon de l'éveil aux amours multiples . Le mélange en fait une petite merveille servie par des comédiens très inspirés . Et une musique enjouée . Une époque où les amours gays relevaient encore du code pénal (et oui) et où les histoires de moeurs pouvaient défaire des carrière . Mais au delà de cette photographie d'une époque pas si lointaine, le film avec une légèreté communicative traite de l'amour, des rencontres impossibles et de chassés croisés amoureux . Clara Luciani est d'une beauté à tomber. William Lebghil est communicatif et très attendrissant. Sans oublier José garcia, Vincent Dedienne excellent , Victor Belmondo d'une candeur communicative et Laura Felpin . Sans oublier aussi Grégoire Ludig dans le rôle du réalisateur interdisant vu l'époque de vivre son amour au grand jour . Et puis un autre clin d'oeil de ce Paris disparu où sur les Champs Élysées, il y avait près d'une dizaine de complexes cinématographique !

 

Absolument pas au courant du style de film qu’était Joli joli, la découverte fut d’abord une déconvenue car j’y suis plutôt allergique. Mais la surprise a progressivement tourné au positif grâce à l’ambiance volontairement kitch et feutrée et aux chants plein de bonne humeur, de poésie et d’entrain. Mon enchantement, malgré mes réticences à priori, témoigne de la qualité de cette réalisation et du casting.

William Lebghil est un jeune acteur de 33 ans qui commence vraiment à trouver de l'épaisseur dans ses rôles et franchir un cap dans son métier d'acteur (elle est loin l'époque de SODA). Ici, il incarne un écrivain renfermé en manque d'inspiration qui, à l'approche de Noël, va sortir et rencontrer la belle Clara Luciani. L'esthétisme, les chorégraphies et les belles chansons d'Alex Beaupain sont les principaux atouts de ce film au charme suranné. Par contre, il faut aimer le côté fleur bleu et kitsch qui s'en dégage au risque de trouver le temps un peu long (près de deux heures) et de se lasser de ces chansonnettes.

Les personnages sont attachants, les chansons d'Alex Beaupain aussi, les acteurs également mais la mise en scène est finalement assez plate ce qui rend le film assez longuet. Quelques scènes sympathiques mais le film n'a pas le panache des "Chansons d'Amour" où Christophe Honoré avait mis en image avec beaucoup plus de souffle dramatique les chansons du même Alex Beaupain. Au final, les défaut du film cantonnent celui-ci à un honnête divertissement de Noël, rien de plus.

Sympathique petite comédie musicale qui est éblouie par Clara Luciani, qui a le rôle principal et qui a une présence très agréable. Très belle prestation notable de José Garcia également. On retrouve avec plaisir les chansons d'Alex Beaupain, que l'on avait bien apprécié dans les films de Christophe Honoré comme "les chansons d'amour" et "les bien-aimés". L'histoire est un peu tirée par les cheveux, deux amoureux qu'une rivale sépare mais qui finissent par se retrouver. De beaux plans. Un peu longuet sur la fin toutefois.

 

Elias, un écrivain en manque d’inspiration (William Lebghil) ,rencontre la nuit du Nouvel An 1977 Léonore, une star de cinéma (Clara Luciani), et passe avec elle une folle nuit d’amour. Mais les deux amants se séparent sans s’échanger leurs adresses et la femme de ménage d’Elias (Laura Felpin), qui en est secrètement eprise, ne lui transmet pas le mot que Leonore avait écrit à son attention. Elias est recruté le lendemain par un producteur de cinéma (José Garcia) pour écrire le scénario du prochain film de Léonore. Un réalisateur célèbre (Grégoire Ludig) est derrière la caméra. Il est amoureux du principal acteur masculin (Vincent Dedienne), lui aussi homosexuel mais condamné par les gazettes à accréditer la rumeur d’une idylle avec Léonore.Mais hélas le résultat ne convainc pas. Le scénario gentillet se traîne mollement vers un "happy end" convenu où chacun rencontrera sa chacune (ou son chacun). Chaque scène est suivie de sa chanson qui, au lieu de faire avancer l’histoire, lui offre une illustration chantée, inutile bégaiement d’un scénario déjà bien mou. Si Clara Luciani chante fort bien (c’est bien le moindre), elle joue fort mal, le visage mangé par une frange à la Mireille Mathieu. Quant aux autres acteurs qui jouent fort bien, ils chantent vraiment trop mal. Quant aux chansons d’Alex Beaupain, elles s’écoutent volontiers, mais aucune ne laisse une marque inoubliable. N’est pas Michel Legrand qui veut…

J’adore, ou je n’adhère pas à Diastème. Bon bah cette fois-là je n’ai pas adhéré.
Tout n’a que seul prétexte une chanson. Le scénario est relativement vide. On sent un vrai hommage aux comédies musicales et notamment à celles de Jacques Demy avec quelques clins d’œil, mais on est loin d’arriver à sa cheville. Les Comédiens ne jouent pas tous la même chose, Clara Luciani est mignonne en se contentant malheureusement de son joli sourire. Heureusement qu’il y a les chansons d’Alex Beaupin qui vous Réveillent le cœur, parce que le film ne vous réveille malheureusement pas l’esprit.

Mise en scène sans imagination, absence de direction, sans rythme, montage mou du genou. Orchestrations toujours pauvrettes des chansons (par ailleurs plutôt bien ficelées) d'Alex Beaupain, introduites systématiquement sans finesse dans le déroulé de l'action, voix mixées sans intégration diégétique. Et que dire des propositions a minima de la talentueuse chorégraphe Marion Motin (mais, à sa décharge, que faire face à si peu de maîtrise générale ?) Bref, une vraie déception pour ce premier essai de la grande auteure compositrice et interprète Clara Luciani au cinéma (qui pourrait aussi prendre quelques cours de comédie pour le prochain essai).

 

 

 

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