(2024)-(Am)-(2h12)  -      E pouvante, Horreur   

 

Réal. :     Robert  Eggers    

 

 

Acteurs:  L-R.Depp. N.Hoult, B.Skarsgärd ...

Synopsis

Nosferatu est une fable gothique, l’histoire d’une obsession entre une jeune femme tourmentée et le terrifiant vampire qui s’en est épris, avec toute l’horreur qu’elle va répandre dans son sillage.

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

"Nosferatu" n'est pas seulement un superbe film d'épouvante soutenu par une performance d'actrice sidérante mais aussi l'accomplissement du projet rêvé d'un auteur qu'on croyait avoir perdu avec "The Northman".

Le réalisateur américain Robert Eggers s’attaque à un chef-d’œuvre du cinéma avec une distribution remarquable et remporte la mise.

Ellen constitue, certes, toujours un personnage central du long-métrage, mais jamais il n’a, dans une des versions précédentes, pris l’ampleur que lui donne une Lily-Rose Depp manifestement très investie dans son rôle. Elle constitue l’un des atouts majeurs de ce dernier film de vampires de l’année.

Robert Eggers réussit à insuffler une nouvelle puissance à des images et des archétypes que l'on croyait usés jusqu'à la corde.

Robert Eggers, cinéaste hanté par le refoulement, filme la sexualité féminine réprimée comme un monstre démoniaque délié de l’inconscient. Ce cauchemar entêtant réinvente le mythe cinématographique de Nosferatu à l’aune du féminisme contemporain, avec une ardeur dévastatrice.

Malgré ses nombreuses qualités techniques, le long métrage se retrouve à mi-chemin entre le film d’épouvante classique avec ses visions presque subliminales et le film d’époque un peu trop verbeux. C’est peut-être la première fois qu’on sent le jeune cinéaste Robert Eggers pas forcément en pleine possession de ses moyens, comme écrasé par le poids mythologique de sa créature et de ses pairs.

Il en avait rêvé, il l’a fait : Robert Eggers fait enfin son remake du chef-d’œuvre de Murnau. Totalement respectueux de l’œuvre originale, ce "Nosferatu" 2024 est souvent magnifique, mais un peu trop timide et chiche en émotion.

Si Eggers reste fidèle au scénario d’origine, il transforme le chef-d'œuvre de Murnau en un livre d’images figées et pompeuses.

Sommet de grandiloquence et de prétention, "Nosferatu" n’arrive pas à la cheville de ses prédécesseurs. À éviter.

  bonnes            moyennes           mauvaises 

Robert Eggers revisite le thème de dracula avec un sans faute. le film est sublime de beauté, tout les acteurs sont magnifiques, la BO et le sound design est puissant, avec des scènes bien gores et sanglantes. L'immersion est incroyablement fantasmée et c'est un pure plaisir à découvrir. cela ne fait vraiment pas peur ( passer votre chemin si c'est ce que vous recherchez).Si vous recherchez une dark romance fantastique alors là c'est la perfection et la vrai force du film. Lily rose performe dans un rôle très physique. tout ça fait un film d'une grande classe.

Ne vous attendez pas à un film d'action, fantastique, gore , ou burlesque comme le film de Coppola. Ce film est très terre à terre. Il est l'antithèse des films de Denis Villeneuve. Villeneuve produits des visuels vide , sans âme et creux . Celui ci est digne d'une oeuvre d'art, chaque détail est minutieux , chaque plan est une poésie d'une noirseur onirique ( la neige, le brouillard, la pluie, la saleté... ) pour nous donner des plans d'une effroyable identité propre avec ses couleurs souaves, bleuté, qui lorgne parfois vers le noir et blanc ( gris ) . La musique épouse parfaitement l'histoire et la tension qui nous malméne a une histoire d'amour bien cruelle et triste .... Ce film est un vrai bijoux. Pourtant j'ai détesté toute sa filmographie : comme quoi ....

Un film assez terrible, je dois dire, par l’âpreté de certaines scènes, attention âmes sensibles et un film fort, qui s’inspire de beaucoup de mythes du cinéma ( Nosferatu le vampire de Murnau, Dracula, et d’œuvres littéraires que je ne peux dévoiler sans spoiler, vous verrez la fin du film). Il y a quelque chose d’à la fois repoussant et hypnotisant, attraction, répulsion, tout au long du film, qui aurait pu gagner en esthétisme ( deux ou trois plans sublimes) et qui manque d’une musique en accointance avec le scénario, j’ai trouvé…..Cela reste je crois une grande réalisation, et je pouvais faire confiance à ce réalisateur ( Robert Eggers) ??? En plus le talent de Lily Rose Depp (elle ressemble à sa mère Vanessa) et celui de Willem Dafoe apportent beaucoup de crédibilité à un scénario savamment charpenté???Le seul petit reproche, la longueur du film, mais qu’aurait on pu ôter ???Peut être aurez vous la réponse ??? je conseille plutôt.

On pouvait s'interroger sur l'intérêt de refaire une deuxième adaptation du "Nosferatu" de Murnau de 1922 après celle de Werner Herzog en 1979, mais que ce soit Robert Eggers qui soit aux commandes était annonciateur de quelque chose d'au moins original. Et c'est le cas, car si la deuxième partie est plus conventionnelle - donc un peu moins bonne -, la première est simplement sidérante. J'ai été ébloui par des plans d'une 'beauté' remarquable - entre autre lors de l'arrivée au château du vampire - et une ambiance à la pesanteur malsaine rarement atteinte. Ce "Nosferatu" est d'une noirceur totale, rien à voir avec ce qu'avait fait Coppola dans son "Dracula". Si pour moi ce dernier lui est supérieur, il surclasse celui de Werner Herzog et bon nombre de scènes marquantes resteront imprimées dans ma mémoire.

Robert Eggers a un certain talent pour créer des images qui semblent sortir de cauchemars provenant des abysses. Son remake est très réussi selon moi car il arrive à se réapproprier le mythe de Nosferatu, en y ajoutant notamment une touche personnelle, mais tout en rendant un bel hommage aux précédentes œuvres. L’ambiance est hypnotisante, la photographie est sublime et les acteurs offrent d’excellentes performances. Le réalisateur voulait qu’avec son film les Vampires fassent à nouveau peur, et bien je pense qu’il a plutôt réussi son pari !

Maniérisme esthétique et sens du détail confinant à la maniaquerie sont évidemment encore au rendez-vous dans ce nouvel opus d'Eggers. Chaque plan y est un tableau. Mais l'ensemble accouche pourtant d'une fresque froide et peu intéressante. Le mythe draculesque s'est quelque peu ringardisé et le réalisateur ne le rajeunit pas, ne le revisite pas, ne le réécrit pas (les dialogues sont d'ailleurs assez pauvres), ne lui apporte rien d'autre finalement que sa maestria visuelle.

Lourd et éprouvant, loin des réussites de Murnau et Herzog. Tout est surligné et explicatif, aucune poésie horrifique ne jaillit de ce produit luxueux et sans âme, qui recycle (en vrac) la Hammer, Cocteau, Friedkin et Zulawski. On sauvera quelques prises de vue et Willem Dafoe en scientifique faussement illuminé.

Nosferatu ressurgit des ténèbres, mais c'est l'ennui qui mord le plus fort ! Situé en Allemagne en 1838, le film suit un couple à l'aura tragique : lui voyage pour affaires en Transylvanie, au coeur des Carpates, tandis qu'elle lutte chez eux contre une entité diabolique qui la hante depuis des années... Ca devrait saigner     Malheureusement, l'atmosphère ne parvient jamais à captiver ! C'est long (2h12 qui en paraissent le double), gris, et l'esthétique crasseuse n'apporte rien d'efficace à cette relecture vampirique. Pénible à suivre, cette oeuvre horrifique se révèle être une véritable petite purge cinéma, multipliant les scènes inutiles et dénuées de tension. Terne et éprouvant : à fuir !