Fiche 2650
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Winchester 73 "
(1950)-(Am)-(1h32) - Western
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Synopsis
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Lin McAdam arrive à Dodge City. Il recherche depuis longtemps Dutch Henry Brown dont il veut se venger. Alors qu’il participe à un concours de tir, il gagne le premier prix : une Winchester modèle 73. Mais Dutch, qui était parmi les concurrents, lui vole la carabine. Lin repart en chasse...
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Archétype du western classique, manichéen jusqu'au bout avec juste ce qu’il faut de dialogues de bonne qualité et le respect absolu des codes du genre. Un noir et blanc parfait s’adaptant à merveille aux scènes nocturnes, un personnage féminin non mythique mais bien présent et des acteurs masculins prestigieux qui accentuent encore le coté machiste des lieux et de l’époque. 4 juillet 76, centenaire de l’indépendance, quelques jours après Little Big Horn, voici le contexte de ce scénario propice à l’action et aux rebondissements...D’ailleurs ils n'arrêtent pas, ils sont variés et tous particulièrement bien filmés avec des bouffées de grands espaces comme sait si bien les montrer Anthony Mann. L’histoire de cette carabine qui change 11 fois de mains (Wyatt, Lin, Dutch, Joe,Young Bull, Doan, Wilkes, Steve, Waco, Dutch et Lin) n’est pas un prétexte pour l’action mais au contraire la plus belle façon de montrer l’importance des armes pour les colons européens américanisés depuis peu. La musique est riche de différents morceaux déjà entendus et le combat final avec les balles qui ricochent sur les rochers un de ceux vus au cinéma que l’on n’oublie pas. Incontournable. Winchester 73 : Une vraie pépite d’or ce pourtant vieux Western. Comme quoi, même un vieux film peut être captivant, prenant et excellent sur tous les points, ça c’est du cinéma, du vrai. Déjà, j’adore les westerns et celui la ma particulièrement plus et convaincu et ça, c’est grâce a l’histoire qui j’ai trouvé génial et bien prenant, ça change un peu même si on retrouve les codes classiques des westerns. Mais la, c’est un peu comme dans le seigneur des anneaux ^^ c’est une winchester qui va être convoitise. En faite, c’est cette arme qui est une des plus belle de ce temps qui va être gagné par un gars dans un concours et elle est tellement rare qui va se la faire prendre et elle va passer de main en main car des que une personne la voit, il la veut, moi a leur place, je la garderai pas car ceux qu’ils l’ont meurt ^^. Donc, ça va être un jeu de chasse et cette arme va bien voyagé. Et sinon, ce film est gorgé de scène vraiment pas mal : partie de carte a suspense, avec les indiens, le fameux concours au début… Il n’y a pas de scène en trop, le film dure 1H30, pas le temps de s’ennuyer et il a un très bon rythme. Avec aussi de bon personnage et une rivalité qui sera expliqué a la fin, de façon simple et efficace et ça c’est du cinéma. Tout comme la réalisation qui pour a l’époque est magnifique, les plans sont bien étudiés, c’est efficaces, bien cadrés, montage impeccable, coté ambiance western, on est dedans, que demander de mieux. Et pour finir, les acteurs sont justes et convaincants et le casting est bon, on note James Stewart en haut de l’affiche. Donc voila, vous aimée les vieux films, les excellents westerns et tout ça, ce film est fait pour vous. Ce western mythique est un western originel... Premier des cinq westerns que tourneront ensemble Anthony Mann et James Stewart, premier western tout court de James Stewart, on peut y reconnaitre dans de petites apparitions les débutants Tony Curtis et Rock Hudson... Co-écrit par Borden Chase à qui on doit d'autres chefs d'oeuvres du genre et pas des moindres avec "La rivière rouge" (1948), "L'homme qui n'a pas d'étoile" (1955) et "Vera Cruz" (1954)... Bref ce westerrn a tout du classique. Une grosse équipe pour un premier rôle tenu par... une carabine ! Car le fil conducteur de l'histoire reste cette Winchester 73, prix d'un concours dont on suit les aventures. La carabine Winchester 73 passe de mai en main, passant de personnages tous aussi différents les uns que les autres qui font un beau panel de ce que représent l'Ouest dans l'imaginaire collectif (tuniques bleues, indiens, bandits... etc...). La vengeance du personnage principal reste donc secondaire. Un scénario intelligent avec un des meilleurs duels au fusil du cinéma. Superbe western que tout amateur de western se doit d'avoir vu. Premier des 5 westerns que James Stewart tournera sous la direction d'Anthony Mann, c'est probablement le plus mythique. Sa parfaite construction dramatique autour d'un célèbre fusil qui passe de main en main fournie par l'excellent scénario de Borden Chase, atteste de la maîtrise et du style vigoureux du réalisateur qui va marquer le genre. Il dessine le personnage de Stewart qu'il allait définir et préciser dans les 4 westerns qui suivront : le héros mannien est un homme volontaire, un individualiste forcené, à égale distance du Bien et du Mal, qui se remet sans cesse en question malgré une apparente solidité. Dans le reste du casting, nous trouvons 2 belles figures de "bad guys", avec le beau gosse Dan Duryea et la sale tête de Stephen Mcnally. Les scènes d'action avec les Indiens et l'affrontement final dans les rochers qui constituent un décor parfaitement utilisé, figurent parmi les meilleurs moments de ce film superbe.
Western culte qui m’a semblé imparfait, avec un James Stewart peu crédible en as de la gâchette. La Winchester passe de main en main jusqu’à revenir au final dans les mains de Stewart . Au passage on aura vu Rock Hudson et Tony Curtis dans des petits rôles de soldats nordistes. Si la lumière est splendide renforcée par les contrastes du noir et blanc je n’irai pas jusqu’à crier au chef-d’œuvre préférant de loin la force de « L’Appât » où Stewart un peu plus âgé apporte enfin le crédit nécessaire à son personnage. Un classique du western qui réunit tous les ingrédients du genre autour d'un fusil Winchester très rare, au scénario prenant et bien rythmé, avec quelques scènes assez spectaculaires et une interprétation convaincante. Après l'ensemble a un peu vieilli mais reste divertissant.
Winchester 73 (1950) - 1er Western des cinq collaborations du genre entre James Stewart et Anthony Mann , malgré un titre et un pitch alléchant , est loin de tenir ses promesses. La profusion de personnages successifs voulus par le scénario empêche le réalisateur de donner un centre de gravité à son film et une profondeur de champ à ses personnages. Les quelques beaux plans à son actif ne parviennent pas à compenser l'ennui qui émane de l’émiettement du récit.
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