Fiche 2646
| n°2646 | |
|
|
" La
péniche du bonheur "
(1958)-(Am)-(1h50) - Comédie dramatique
|
|
Synopsis
|
|
|
Veuf, Tom Winston élève seul ses trois enfants sur une péniche. Le jour où il fait la connaissance de Cinzia, une jeune femme italienne qui tente d'échapper à l'emprise de son père, les enfants la déclare nounou d'office.
|
|
|
Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
|
|
|
Le Monde Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles L'Express
Télérama Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
|
|
|
Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
|
|
|
Divertissement tout à fait respectable en v.o. (1958) renforcé par l'humour rentré et grinçant qui va si bien à Cary Grant. Cette fois en veuf tout frais courtisé par une blonde belle-soeur insatisfaite et s'estimant première sur la liste de ce "charmé, indécis, échaudé par le mariage". Du côté des enfants dès l'introduction la distance est prise aussi par rapport à la logique, les trois petits flanqués d'un père maladroit doivent ruser et désespèrent. Délicieux chant italien en décapotable, retraite dans une improbable péniche à rénover, la très mate Cinzia (Sofia Loren) se pose là mais doit ménager ses effets. Film dont on retiendra le coup du verre en pleine poire ou le coup de sang avec lancer de chaussures. C'est truffé de gags, tendre et enlevé, à grands renforts de prévenances et de cruautés pour repousser l'attente. Au moment où ça déménage bien entre péniche et extérieur (volonté de l'éclairagiste ?), nuit et jour se confondent à l'image, il fait clair tout le temps !
La péniche du bonheur est une sympathique comédie américaine qui
réunit deux monuments du 7ème art, Sophia Loren, une ravissante
italienne et Cary Grant un veuf qui travaille pour le gouvernement
américain.
Cette « péniche du bonheur » est vraiment charmante où l'on apprécie chaque minute qui passe! Comédie impertinente de la Paramount, le film de Melville Shavelson doit beaucoup au légendaire Cary Crant en veuf, vivant sur une péniche, seul avec ses trois enfants, et de Sophia Loren en gouvernante rayonnante de jeunesse et de force! Mais que serait devenue Sophia Loren avec seulement la transformation à laquelle Hollywood l'a soumise ? Son cas est on ne pleut plus clair! La Loren de "Houseboat" est radicalement changée et, lorsqu'elle revint en Italie pour interpréter "La Ciociara" de De Sica, un personnage aussi populaire que dans ses films précédents à Hollywood, on constata que les changements opères dans ses traits étaient inaltérables et même, objets d'exploitation attentive! Mention au petit Robert qui joue de façon formidable l'un des trois enfants turbulents de Grant! Sans oublier la chanson « Bing Bang ! Bong ! » que Loren chante merveilleusement dans le film! Voici les paroles en italien « Zitto, Zitto, è un affare serio. Quello che ti diro, ti diro. Il vincitor, nella vita, nell’amor. Fa sempre con il Bing! Bang! Bong ! » et en anglais « Presto, presto, do you very best-o. Don’t hang back like a shy little kid. You’ll be glad that you did what you did. Fa sempre con il Bing! Bang! Bong ! » . Les deux versions se valent! Et si un jour, vous voulez gagner le coeur d'un (ou d'une) fonctionnaire, en passant par ses enfants, vous savez quoi lui chanter... Trop mimi, cette comédie romantique! Indépendamment du fait de charmer ou d'être charmé par Sofia Loren - n'est pas Cary Grant qui veut - quelques réflexions sur le problème des familles recomposées et des enfants de divorcés nous font penser que le dilemme n'est pas si récent que cela. Moi qui croyait que c'était le "mal du siècle"! Le XXIème, bien sûr... J'ai tellement l'habitude de voir des classiques avec Cary Grant qu'il est presque étrange de le voir dans un film moyen. « La Péniche du bonheur » en fait clairement partie, se regardant sans déplaisir tout en se révélant assez prévisible. Sa principale particularité : voir le beau Cary affublé de trois enfants (je crois que c'est la première fois que je le vois dans ce cas!) et même d'un jean pendant quelques instants, chose presque aussi rare. Le reste est nettement plus routinier : un scénario gentillet et légèrement pantouflard, mis en scène assez platement par Melville Shavelson, le soin apporté à la photographie m'ayant paru nettement moindre en comparaison des productions de l'époque. Aucun second rôle réellement marquant, si ce n'est celui de Carolyn, qui aurait pu être intéressant si l'écriture ne prenait pas soin de la charger (sans grande crédibilité) à quelques moments bien précis histoire que le spectateur lui préfère sans détour Sophia Loren. L'alchimie entre cette dernière et l'acteur fétiche d'Hitchcock se révèle d'ailleurs assez moyenne, tout en se montrant plutôt convaincants individuellement (et puis... quelle femme ! Indéniablement l'une des plus belles et des plus sensuelles au monde), les jeunes acteurs s'avérant plutôt corrects, amenant même quelques sourires grâce à une poignée de situations et de dialogues sympas. Un peu (beaucoup) facile, donc, heureusement doté d'un certain charme « à l'ancienne » et d'un minimum de savoir-faire (la fameuse péniche de fortune est une amusante idée convenablement exploitée) pour que cela se regarde sans déplaisir, bien que très anecdotique, surtout au vu de son incroyable duo de stars.
Cary Grant est excellent, toujours impeccable et rigolo malgré tout,
Sophia Loren est gaie comme un pinson (ah la chanson "Bing, bang,
bong"!), il y a plein de Gags drôles, l'histoire est sympa.
Cary Grant, juste l'acteur le plus formidablement charismatique de tous les temps, le seul capable d'être dans une laverie assis entre deux commères sans jamais perdre de sa classe, face à Sophia Loren, bellissima (par contre les maquilleurs ont sérieusement déconné pour le fond de teint !!!) symbolisant la Péninsule à elle seule ; deux bulldozers du Septième Art dans une comédie, si ce n'est leur présence, sans le moindre intérêt, si ce n'est un intérêt "incitatif"... Passe encore que l'intrigue soit prévisible, soit mince, soit sans la moindre saveur. Que la réalisation soit d'une platitude et d'une laideur totales. Avec les deux stars, ça aurait été digérable tout de même... Non, ce qui ne passe pas ce sont les mioches. Vous vous tâtez pour une vasectomie messieurs, vous vous tâtez pour une ligature des trompes mesdames, mais vous hésitez encore... alors ce film est fait pour vous... Car pendant 105 minutes vous allez vous taper un mioche absolument insupportable qui visiblement n'a pas l'air de savoir que jouer de l'harmonica pendant un concert est très malpoli et très énervant, et qui avec deux autres moutards, frère et sœur, n'hésitera pas, bien qu'ils n'ont pas l'air plus peiné que cela par le décès de leur maman, à faire la gueule à papa quand celui-ci émettra le souhait de se remarier. Ah le plaisir d'avoir des enfants... Enfin bref... surement destiné à être une bonne comédie familiale, "La Péniche du bonheur" est en fait plutôt un éloge involontaire de la vasectomie et de la ligature des trompes. Le duo formé par Cary Grant et Sophia Loren n'a pas suffi à me faire passer un bon moment devant cette comédie romantique qui sent bon la naphtaline. Le contexte du bateau dans lequel s'engouffrent nos personnages est plutôt sympa, mais les situations sont un peu stéréotypées et l'ensemble manque un peu de mordant. Et ce malgré la présence de la magnifique Sofia Loren. On patiente donc tranquillement avant une fin attendue.
|
|