Fiche 2625
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" Moonfall "
(2022)-(Am,An,Chin)-(2h00) - Action, Science fiction
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Synopsis
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Une mystérieuse force a propulsé la Lune hors de son orbite et la précipite vers la Terre. L’impact aura lieu dans quelques semaines, impliquant l’anéantissement de toute vie sur notre planète. Deux astronautes de la NASA et un théoricien du complot unissent leurs forces pour tenter une mission impossible dans l’espace… et découvrir que notre Lune n’est pas ce que nous croyons.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Roland Emmerich s’amuse toujours autant à tout casser et on a l’impression d’être invité chez lui pour partager ses jouets. Moonfall n’a pas d’autre ambition que cela mais la remplit parfaitement. Le nouveau film catastrophe de Roland Emmerich, réalisateur du Jour d’après ou 2012, ne brille pas par son réalisme, mais par sa maîtrise phénoménale de scènes à la fois spectaculaires et anxiogènes. Impassible et insensible aux modes, Roland Emmerich continue à fabriquer d'ahurissants films catastrophe "so nineties", et il le fait avec une obstination telle qu'elle en devient authentiquement touchante. Long, laid et laborieux, Moonfall explose en plein vol comme un best of du pire du film catastrophe, et du cinéma de Roland Emmerich. Définitivement loin des Independence Day, Le Jour d'après et 2012. Pas méchant, mais triste comme la pluie. Le réalisateur de « Independance Day » organise dans son dernier forfait un rendez-vous entre la Terre et la Lune apocalyptique... et désastreux à plus d'un titre. Déclinant ad nauseam ses obsessions et ses visions apocalyptiques, Emmerich signe un nouveau film-catastrophe si laid et risible qu’il en devient presque fascinant. Faux film catastrophe mais vrai navet aux séquences improbables à la limite du pastiche, Moonfall est une accumulation de déjà-vu, un patchwork indécent de pillages en série.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Un film de Roland Emmerich est toujours un peu clivant : gros cinéma
US qui tâche pour les uns, cinéma spectaculaire et impressionnant
pour les autres. Et pourtant, la liste de ses succès est éloquente :
"Stargate, la porte des étoiles" (1994), "Independance Day" (1996),
"Godzilla" (1998), "The Patriot" (2000), "Le Jour d'après" (2004),
"2012" (2009), "Independance Day : Resurgence" (2016), "Midway"
(2019). Je fais partie de la seconde catégorie, j'aime beaucoup son
style et son audace visuelle et ce, même si les ficelles utilisées
sont grosses (et même grossières) et les protagonistes souvent très
stéréotypés. J'ai vu Moonfall à la télé car je l'ai raté au cinéma et je regrette de l'avoir raté car il excellent. Je suis fan des films de science-fiction et tout ce qui tourne autour de l'astronomie. Contrairement aux critiques que j'ai pu voir sur AlloCiné, je me suis dit que ce film n'allait pas être terrible mais finalement j'ai beaucoup aimé, après c'est sur c'est le style de Roland Emmerich le fait de faire des films catastrophes qui vont très loin mais c'est bien fait, les effets spéciaux sont très bien fait aussi. Moi j'ai passé un super bon moment. L'idée est peut être simple mais le film est très bien.
Bon enfin un bon gros film qui pète au ciné en ce début d'année. Alors on pose son cerveau et on y va quoique si il y a un moment ou faut se reconnecter pour écouter et surtout comprendre le pourquoi du comment. Sinon et bien c'est un bon flm catastrophe dont Roland Emmerich sait faire, niveau effet spéciaux on en prend plein les mirettes et heureusement. Oui l'histoire en elle même avec ce sauvetage contre cette entité à pas mal de passage complétement soit abusé soit n'importe nawak!!! Assez gavé avec en parallèle la petite famille qui doit ce sauver et de la catastrophe et de vilains pilleurs (piou franchement sert à quoi ces scènes hormis rajouté des minutes???) et rajouté de mettre du chinois pour satisfaire le fait qu'il est financé le projet (en vrai la nana sert à rien vous serez d'accord) mais bon chaque fois la même. Mais aller au final c'est spectaculaire et ce que je voulais, il y a cette histoire sur nos origines que j'ai bien aimé et la fin intrigante.^^ En tout cas je regarderais plus la lune de la même façon. "Le jour d'après", "2012", "Geostorm", dans la continuité de tous ces films catastrophes apocalyptiques abracadabrantesques à grands effets spéciaux sans queue ni tête, pop-corn, où le grand spectacle correspond à 100% de l'objectif de la séance, cerveau bien déconnecté. De ce côté, ce film nous offre quelque chose de choix, bien rythmé, avec un casting en or, des effets spéciaux pas dégueu, un lot de surenchère de gros délires et n'importe quoi à en revendre, tout en aillant le mérite d'être neuf (en attendant pour pondre un truc pareil faut en avoir le culot). Tout va de travers, rien n'est crédible, même dans son propre univers, facepalm sur facepalm, du bon rire, Halle Berry, Patrick Wilson et John Bradley font plaisirs à voir, une certaines esthétique malgré beaucoup de 'faux', pour qui aime ce genre de films il n'y a pas à hésiter: c'est à voir sur un écran de ciné plutôt que chez sois. En termes de qualité: plus ou moins égal aux films de référence, le 'délirant' détonne sur la réponse.
Fait rarissime j'était le seul spectateur à la séance. Le scénario n'a jamais été l'un des points forts de Roland Emerich, misant avant tout sa mise en scène sur le grand spectacle et le divertissement et faut dire qu'il a eu pas mal de succès dû à son savoir-faire pour filmer la démesure tout comme michael Bay a leur grande époque. Mais là franchement c'est décevant même en étant conscient de se que l'on va visionner, le scénario étant probablement l'un des plus fainéant du réalisateur, se contentant de recycler ses anciennes idées et d'en rajouter deux-trois chipé par là. La course de voiture en pleine catastrophe c'est du 2012, les scènes de gravité c'est indépendance day 2, et aller déposer une bombe dans un vaisseau dans l'espace c'est carrément la scène finale de indépendance day premier du nom, sans compter le sacrifice qui fait affreusement penser à Armageddon, même les blagues du style "tu pense qu'il y a combien de de Brian sur la lune "est pompé sur Le monde perdu. En terme d'originalité c'est affreux, on fera l'impasse sur les énormes incohérences et stupidités des perso, comme cette scène où les enfants des héros regarde tranquillement la navette décoller alors qu'il y a littéralement des vagues de plusieurs centaines de mètres de haut qui leurs arrivent dessus, et de se dire "en voiture " une fois qu'elles sont à leurs pieds. Forcément les dialogues ne volent pas bien haut, on a également toujours se looser qui découvre les faits avant tout le monde mais que personnes ne prend au sérieux. Même en appréciant beaucoup le réalisateur c'est décevant, car même les scènes de destructions laissent franchement à désirer, ne montrant jamais vraiment la population et les dégâts engendré sur les villes, celle de 2012 ou indépendance day était bien plus impressionnante et le film a 26ans !. Dommage, le casting reste correcte mais c'est très peu. Sortie de salle et grosse douleur. J'avais pourtant blindé mon pare-feu, j'étais confiant, je risquais rien... Mais Emmerich c'est surpassé cette fois, il est parvenu à contourner toutes mes sécurités pourtant éprouvées par le visionnage de centaines d'innommables daubes. J'enlève les bout de pop-corn collés à ma chemise en me demandant comment il a pu réussir ce tour de force de me décevoir, moi qui mange 5 Independance day au ptit déj... Il va donc me falloir trouver de nouvelles méthodes pour me ramollir encore plus le cerveau, pour liquéfier toute trace de matière grise...Film minable donc, de bout en bout, avec la meilleure volonté du monde on arriverait pas à trouver un unique aspect passable, acteurs, scénario, mise en scène, musique, photos, rien, rien de rien. Évidemment on ne s’attendait pas à un truc intellectuel faut être honnête. Mais si vous cherchez un film catastrophe vous serez déçus. Il s’agit plus d’un film de science fiction. Rien n’a de sens, les clichés foisonnent, la palette numérique surchauffe. Bref on est passé très, mais alors très loin en Absurdie. A un moment quand Halle Berry s’exclame Where is Brian? Je crois que la moitié de la salle a répondu « In the Kitchen. » c’est même pas assez réjouissant pour gommer les défauts et énormités. Comme toujours avec Roland EMMERICH, il y a du spectacle et de la démesure avec des décors superbement réussis. En revanche, ce n'est pas pareil du côté du scénario et des protagonistes. Le script manque de maîtrise, les enjeux du film ne sont pas bien définis et les personnages sont d'un cliché effarant. C'est surjoué, mal écrit, et cette expédition sur la lune tourne vite à l'ennui.
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