(1964)-(Fr)-(1h44)  -      Aventure, Comédie policière    

 

Réal. :     André  Hunebelle   

 

 

Acteurs:  J.Marais, L.de Funès, M.Demongeot ...

Synopsis

Un personnage mystérieux commet des vols et des crimes dans la capitale sous le nom de Fantômas. Le commissaire Juve et le journaliste Fandor enquêtent chacun a leur manière sur cette affaire. Ils ne croient pas à l'existence d'un tel malfaiteur. Mais ils se retrouvent confrontés a Fantômas, dont la méthode consiste à utiliser des masques pour commettre ses méfaits. Il prend ainsi diverses identités dont celles de nos deux héros.

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Une course poursuite sur les chapeaux de roue entre le commissaire Juve et le journaliste Fandor qui tentent de rattraper Fantômas, un abominable criminel, qui sévit dans la France des années 60 et qui considère l’humanité comme un spectacle de marionnettes avec lesquelles il tire les ficelles! En 1913, Louis Feuillade transposa à l'écran les exploits du « Prince du crime » dans une série de films qui inquiétèrent la censure de l'époque! De l'action, de l'humour, de l'anthologie et l'inoubliable musique de Michel Magne! Une comédie policière qui relève du pur divertissement avec Jean Marais, la belle Mylène Demongeot et l'inquiétante voix de Fantômas alias Raymond Pellegrin! Dans le rôle du commissaire Juve, on découvre une nouvelle facette du talent de Louis de Funès avec tics et grimaces en pagaille! A noter que ce film culte d'André Hunebelle comporte deux excellentes suites : "Fantômas se déchaîne" (1965) et "Fantômas contre Scotland Yard" (1967), avec les mêmes protagonistes et un Fantômas toujours aussi déchaîné...

"Je t'aurais Fantomas, je t'aurais", phrase que prononce souvent le personnage du commissaire Juve pour un film d'André Hunebelle distrayant qui m'a enchanté tout petit !! Long métrage qu'on croirait Anglo-Saxons ressemblant un peu à James Bond dans la forme, "Fantomas" vieillit plutot bien de nos jours et parait mème bleuffant dans les différents masques que porte le fantome recherché d'arrache pied par la police dont les maquillages sont superbement bien faits. Les décors y sont pour beaucoup pour créer un univers notamment dans le sous sol secret et mystérieux de "Fantomas" avec bougies et le mémorable ascenseur qui s'annonce par de la musique gothique dés qu'il fonctionne. Les scènes de courses poursuites sur les toits de Paris et le final qui dure une vingtaine de minutes sont spectaculaires. Puis, il y a deux acteurs en pleines formes qui apportent beaucoup d'humous et nous divertissent, l'athlétique Jean Marais dans la peau d'un journaliste puis Fantomas et Louis De Funès hilarant en chef de police tenace. Un classique du cinéma Français.

Le premier volet de Fantômas, réalisé par André Hunebelle propose la rencontre entre deux grands acteurs : Louis De Funès en pleine consécration à 50 ans après Le Gendarme de Saint-Tropez et en attendant Le Corniaud et Jean Marais dans sa période de films de cape et d'épées comme Le Capitan déjà réalisé par Hunebelle. Librement adapté des bouquins de Marcel Allain et Pierre Souvestre, le comissaire Juve essaie tant bien que mal de coincer le criminel Fantômas aussi insaisissable que de l'eau. Persuadé qu'il s'agit d'un journaliste, Fandor, enlevé par Fantômas pour avoir écrit un faux article sur lui, ils devront finalement faire équipe pour capturer le bandit. De Funès est dans son rôle qui a fait sa gloire. Celui d'un homme tantôt autoritaire, tantôt lâche, grimaçant et gesticulant à qui mieux mieux. Ce qui me fait dire qu'il aurait pu faire un excellent Astérix. Jean Marais, lui fait du Jean Marais. Il court, nage, se bat, virevolte un peu comme un James Bond. On passe un bon moment. Pour un film qui a aujourd'hui 44 ans, il n'est pas trop daté niveau cascades déjà assurées par le débutant Rémy Julienne. Un bon film populaire (il attira 4,5 millions de personnes en salle, 60 millions en URSS d'après Alain Poiré) qui donnera le jour à deux suites que sont Fantômas se déchaîne et Fantômas contre Scotland Yard.

N'attendant rien de ce grand succès populaire des années 60, je reconnais que la surprise a été plutôt agréable. André Hunebelle a beau se contenter du strict minimum derrière la caméra, force est de reconnaître que l'on passe un bon moment, les situations régulièrement plaisantes et le numéro d'un Louis De Funès déchaîné faisant clairement leur effet. On est même étonné qu'une comédie française, sans atteindre des sommets, réussisse à mêler scénario et rythme acceptable, le tout aidé par un méchant d'assez bonne facture et des dialogues globalement à la hauteur. Après, le ton est manifestement moins sombre que dans les romans signés Pierre Souvestre et Marcel Allain, le résultat n'ayant par ailleurs rien d'inoubliable, mais ne boudons pas notre plaisir devant ce « Fantomas » drôle et sympathique : après tout, c'est suffisamment rare pour être signalé.

Fantômas, un film d'une autre époque mais toujours aussi sympathique. C'est aussi et surtout un grand classique de l'âge d'or de Louis de Funes, une comédie policière fondamentalement culte, réalisée avec les moyens de l'époque. On ne peut nier que les fonds verts font sourire, que le montage laisse à désirer, et que le jeu des acteurs a l'air dépassé, mais gardons à l'esprit que cela nous ramène en 1964!! Respect à ce monument de la comédie française, même si un énième visionnage ne lui attribue pas le titre de chef d'oeuvre. Jean Marais et Louis de Funès qui ne jouent pas sur le même registre, se disputent la vedette lors d'un chassé croisé assez rock'n roll. Andre Hunebelle semble être féru de courses poursuites, et son talent de chef d'orchestre donne le rythme. Fantômas, un criminel emblématique, connu pour ridiculiser la police sous différente identités. Son oeuvre est plutôt gentillette, risible même, mais cela a le mérite de distraire, même 50 ans après sa sortie. Un incontournable pour les amateurs d'humour rocambolesque et les vociférations d'un grand humoriste du cinéma.

Fantômas, le criminel mystérieux, minutieux et efficace au masque de latex bleu. A ses trousses, le commissaire Juve qui en voit de toutes les couleurs et qui a bien compris qu'il sera difficile de mettre la main sur ce redoutable adversaire. Bon, plus sérieusement, comment ne pas connaître cette comédie policière culte qu'est «Fantômas»? C'est tout simplement impossible car c'est un film que l'on retrouve tous les 18 mois sur les chaînes hertziennes. Et puis c'est dans ce film que Louis de Funès commence à jouer le numéro qui le caractérisera désormais: énergique, colérique, qui grimace sans arrêt et qui vocifère à ne plus avoir de gorge! A ses côtés on retrouve Jean Marais dans le rôle d'un journaliste qui nous gratifie de quelques prouesses physiques. Les deux acteurs ne jouent donc pas dans le même registre: Fufu tente par tous les moyens de mettre un terme aux agissements de l'ennemi numéro un, donc de faire comme il se doit son boulot de flic, tandis que Jean Marais est d'humeur à jouer les téméraires et les cascadeurs. En ce qui concerne l'humour, il n'est nullement burlesque, c'est plutôt le ton parodique qui est employé ici. En regardant ce film, on a un exemple bien concret de ce qu'était le cinoche populaire à la française dans les années 60.

Cette comédie policière d'aventures,que l'on retrouve à coup sur chaque été sur les chaînes hertziennes,à pas mal vieilli. Andre Hunebelle orchestre des poursuites débridées et des numéros d'acteurs amusants,sans que cela ne ravisse particulièrement.La faute à un montage maladroit,avec deux parties distinctes,dont une totalement concentrée sur une action désuète."Fantomas"(1964),dans l'imaginaire collectif,c'est surtout ce bandit qui ridiculise la police,et qui commet ses méfaits sous différents masques.Jean Marais et Louis de Funes se disputent la vedette,mais ils ne jouent pas sur le même registre.Le première fait admirer ses prouesses physiques,alors que le second commence les gesticulations et vociférations qui feront sa marque.Le film s'éloigne des romans.Il est très léger et rocambolesque.Il reste un divertissement appréciable pour l'été,bien que surévalué.

Une vision optimiste du film consiste à penser qu’il a été réalisé pour un public d’enfants, évitant ainsi de le qualifier. On ne voit ni les motivations ni les objectifs de ce Fantômas à la fois omnipotent et naïf. Ne reste donc qu’une première partie de film faite de scénettes soit farfelues, soit convenues, avec des effets tous attendus ; et une seconde partie constituée par une joyeuse chasse à l’homme en moto, train, voiture, bateau, hélicoptère et sous-marin. Les défauts propres au cinéma français de l’époque s’ajoutent à l’ensemble : introduction soporifique, acteurs récitant leur texte, à l’exception de Louis de Funès, lequel ne peut cependant s’empêcher de faire ses pitreries habituelles. La mise en scène est par contre d’un classicisme sans reproche, de belles photos émaillent la production, les masques et déguisements sont réussis. Pour ceux qui aiment l’humour façon patronage et ne craignent pas de se sentir consternés après le spectacle.