Fiche 2618
| n°2618 | |
|
|
" La nuit
américaine "
(1973)-(Fr)-(1h55) - Comédie dramatique
|
|
Synopsis
|
|
|
|
|
|
Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
|
|
|
Le Monde Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles L'Express
Télérama Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix (1973) Son film est le plus joli, le plus fin, le plus drôle, le plus bouleversant aussi, que nous ayons vu depuis le début de ce Festival. Son meilleur film depuis Jules et Jim. Toute sa vie François Truffaut a été fasciné par le cinéma. Ni les années ni la gloire n'ont altéré cette fascination. Elle vient de lui inspirer un de ses meilleurs films. Si la succession d'anecdotes reste amusante et la distribution éblouissante, c'est l'autoportrait qui touche. Truffaut se penche sur le cinéma avec amour, ressuscite avec attendrissement quelques aspects de la mythologie des studios, s'attache à ses comédiens, essaie de les comprendre, de les aider, de faire face, dans sa peau de metteur en scène, aux aléas de tous ordres.
|
|
|
Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
|
|
|
Ce film me confirme que Truffaut est un cinéaste que j'adore. La nuit américaine est un émerveillement de chaque instant pour le cinéphile. Truffaut nous offre presque un magnifique cadeau, bouleversant d'authenticité et de sincérité. Comment rester insensible dans un film aussi magnifique où Truffaut joue le rôle d'un réalisateur et où il nous explique que le cinéma c'est plus beau que la vie ? Comment rester insensible devant un enfant qui passe outre les grilles du cinéma pour arracher des fiches sur Welles. La nuit américaine est comme un véritable cadeau qu'offrait Truffaut à chaque cinéphile, c'est un film qui parle du cinéma bien entendu (et déjà ça suffit à être passionnant) mais d'une façon plus globale de l'amour du cinéma. J'ai rarement vu un film où c'est aussi bien rendu, aussi bien exploité, aussi bien utilisé. C'est un film merveilleux. Oscar du meilleur film étranger en 1973 et le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’est pas voler. François Truffaut filme avec une précision étonnante ce tournage de film qui contient son lot de bonheur et de mésaventures. Le casting composé notamment de l’attachante Jacqueline Bisset, de Jean Pierre Léaud, ou encore de la sympathique Nathalie Baye s’en sort de manière remarquable et la musique de George Delerue s’avère très lyrique. On est donc en présence d’un grand moment de cinéma devant ce long métrage qui est devenu mon préféré chez ce réalisateur. Scénario très intelligent, véritable et peut-être la plus belle déclaration d'amour faite au cinéma. Truffaut rend hommage à ses acteurs évidemment, mais aussi aux petits boulots qui font le film et le cinéma. On ne peut pas vraiment parler d'excellence de l'interprétation, mais probablement du meilleur making-of jamais filmé et qui servira toujours de référence. Les acteurs sont attachants, la réalisation originale et la musique de Georges Delerue superbe. Truffaut a le mérite de raconter une histoire à travers différents personnages et différents points de vue, mais dont le but unique est le Film.
Si l’on emploie habituellement le terme de " leçon de cinéma " à propos de l’aspect formel d’un film, c’est, dans le cas de La nuit américaine, dans sa façon de décrire avec précision les coulisses des plateaux de tournage que l’on peut parler de modèle dans la découverte du 7ème art. Jamais le concept de mise en abyme n’avait été aussi bien appliqué que dans la façon dont François Truffaut s’est lui-même mis en scène dans le rôle d’un réalisateur en plein tournage et s’est entouré d’acteurs jouant leurs (quasi-)propres rôles, et de techniciens incarnés, soit par les techniciens eux-mêmes (tels que Jean-François Stévenin ou Georges Delerue qui reprennent à l’écran leurs postes d’assistant réalisateur et de compositeur) soit des acteurs (on remarque ainsi le premier rôle irrésistible de Bernard Menez). S’il l’on ne se soucie guère du film dans le film, ce sont les anecdotes amusantes et les complications inhérentes à la création artistique ainsi qu’à la vie en commun de toute cette équipe de professionnels qui donnent vie à cet vibrant hommage au cinéma et à ses artisans, et qui en fait une comédie dramatique aussi divertissante que pédagogique. "La nuit américaine" est une gigantesque mise en abyme puisqu'il raconte le tournage d'un film fictif. François Truffaut joue d'ailleurs le rôle de Ferrand le réalisateur. Le ton du long métrage est léger et humoristique mais ne cache les éléments de réflexions autour du cinéma que nous apporte Truffaut. D'ailleurs, il faut prendre "La nuit américaine" comme une sorte d'hommage au Septième art. Il est fortement plaisant de suivre les différents processus de création d'un film ainsi que les problèmes qui peuvent apparaitre durant un tournage surtout quand c'est fait avec une bonne dose d'humour et d'autodérision. François Truffaut nous apporte, si besoin était, une preuve de sa passion et de son amour pour le cinéma; une preuve agréable à visionner. «La nuit américaine» reste l'oeuvre la plus personnelle de François Truffaut et la plus à part dans sa filmographie. Se présentant sous la forme d'un film-documentaire, il s'agit d'une habile mise en abyme. François Truffaut y joue d'ailleurs un rôle, celui du réalisateur. Alors de quoi parle cette nuit américaine? Pendant ce long métrage, on part faire la connaissance d'une équipe qui prépare le tournage d'un film à Nice. Et on découvre tout le travail que nécessite le tournage d'un film: faire face aux difficultés, ne négliger aucun détail, tenir compte des états d'âmes des acteurs ou des membres de l'équipe technique, la direction des acteurs, tout y passe! Malheureusement, bien que son propos soit intéressant, le film de Truffaut reste assez inégal, par moments il fascine et par moments il ennuie. Pas incontournable mais à voir tout de même pour étoffer sa culture personnelle.
Je ne saisis pas l'engouement que peut générer un tel film! Alors oui, c'est du Truffaut, donc supposé être un chef d'oeuvre. Oui, l'idée de mettre en lumière les dessous de la création d'un film sans édulcorant est intéressante. Mais bon sang, que c'est pénible d'avoir à supporter des acteurs qui sonnent faux et des scènes insignifiantes! Vraiment déçu....Je me suis beaucoup ennuyée lors de ce visionnement, hop je n'ai pas accroché. Mais comme d'habitude Jean Pierre Léaud est admirable et tout les autres aussi ( comme Nathalie Baye qui joue très bien ) J'adore Truffaut mais la non.... Le film de Truffaut sur la réalisation d'un film ressemble plutôt à un documentaire. Il n'y a pas de véritable drame, il n'y a pas de véritable comédie et en fait il n'a eu aucun impact émotionnel sur moi. Le film se rapproche le plus du drame dans une scène où l'on nous dit que l'un des personnages est mort en dehors de l'écran et dans une autre où une actrice a bu et ne se souvient plus de son texte mais même ces scènes sont aussi lourdes que celles d'un téléfilm sur une adolescente en fuite. Il y a aussi une brève séquence de rêve dans laquelle le réalisateur enfant vole des photos de Citizen Kane comme l'alter ego de Truffaut Jean-Pierre Léaud l'avait fait quatorze ans plus tôt dans Les 400 coups. J'ai réussi à regarder le film en entier mais je ne m'y risquerai pas une seconde fois. Truffaut a fait des chefs d’œuvres.... mais pas celui là..... ok, ce documentaire est oscarisé mais tout le monde peut se tromper. Heureusement qu'il y a Jacqueline Bisset car il faut se taper les mauvais jeux d'acteurs de Truffaut et Léaud, ça fait beaucoup et je n'arrive pas à croire au scénario, beaucoup trop gentil pour le milieu du cinéma....... une vague oui, mais une vaguelette pour les copains......
|
|