CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2617 

 

 

n°2617
 
" Teddy "

 

 

(2020)-(Fr)-(1h28)  -      Conte fantastique, Horreur    

 

Réal. :     Ludovic et Zoran  Boukherma  

 

 

Acteurs:  A.Bajon, C.Gautier, L.Torrent ...

 

Synopsis

 

Interdit - 12 ans

Dans les Pyrénées, un loup attise la colère des villageois. Teddy, 19 ans, sans diplôme, vit avec son oncle adoptif et travaille dans un salon de massage. Sa petite amie Rebecca passe bientôt son bac, promise à un avenir radieux. Pour eux, c’est un été ordinaire qui s’annonce. Mais un soir de pleine lune, Teddy est griffé par une bête inconnue. Les semaines qui suivent, il est pris de curieuses pulsions animales…

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

 

Les frères Boukherma confirment les espoirs placés en eux avec Willy 1er, en mêlant superbement cinéma fantastique, chronique rurale et teen movie.

Les frères Boukherma réveillent le mythe du loup-garou avec Teddy, ni film de monstre ni film d’épouvante, mais conte fantastique en forme, à la fois de drame social réaliste et d’histoire d’amour idéale. Anthony Bajon livre une grande performance.

Faute de moyens et surtout grâce à une belle intelligence, les Boukherma ont retenu la leçon du cinéma fantastique. Moins on en montre et plus on fiche la trouille.

Les jumeaux Boukherma réinventent avec jubilation le mythe du loup-garou dans ce récit d’émancipation qui dénonce l’exclusion et le manque de perspectives en milieu rural, tout en parvenant à un équilibre idéal entre réalisme social et fantastique, humour noir et gore.

Une approche audacieuse du film de monstres où la cocasserie fraye avec la critique sociale et qui confirme le talent du duo de réalisateurs formé par les frères Boukherma.

Parfait représentant du renouveau du fantastique français, Teddy est moins un film de loups-garous qu’une chronique adolescente, un peu de Stephen King et un peu de Riad Sattouf (pour le regard franc posé sur l’âge ingrat), doublé d’une métaphore bouleversante de l’exclusion.

Force est de constater que l'oeuvre se montre encore plus efficace dans sa description haute en couleurs et souvent désopilante d'un village pittoresque que dans ses saillies fantastiques parfois trop timides.

Anthony Bajon est formidable en inadapté au cœur pur, poussé à bout par son entourage et la violence des préjugés, version masculine de « Carrie ».

En croisant mythologie et régionalisme sur le terrain du second degré, les frères Boukerma ne font guère plus que mettre deux folklores dos à dos. Exit l'imaginaire.

Les deux cinéastes Ludovic et Zoran Boukherma hésitent entre les genres – un peu fantastique, beaucoup comédie. Le second sabote le premier au point que les irruptions de scènes inquiétantes semblent grotesques.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

J'avais détesté le premier film de ces réalisateurs, j'ai été largement surprise par le second. Sorte de film horrifique français à petit budget, le résultat est plus que satisfaisant. Les dialogues sont très bons et assez drôles d'ailleurs, même si le film se tourne vers un jeune qui va se transformer petit à petit en loup-garou. Anthony Bajon qui incarne donc Teddy est vraiment à la hauteur. Mêlant les problèmes de l'adolescence au fantastique, dans un coin rural de la France, « Teddy » se révèle une bonne surprise et la continuité d'un nouveau genre de film français.

Porté par le remarquable Anthony Bajon – déjà éblouissant dans le rôle-titre de La prière de Cédric Kahn en 2018 – et une flopée de seconds rôles géniaux, pour la plupart non-professionnels, Teddy est un film de loup-garou au ton unique. Se déroulant dans une campagne du sud-ouest de la France, le long-métrage alterne avec bonheur scènes comiques et séquences d’horreur, parvenant à imposer une atmosphère décalée, où l’on rit beaucoup, l’on frissonne un peu et l’on ne s’ennuie pas une seule seconde. Les personnages et les situations sont remarquablement construits, et il est difficile de ne pas se laisser émouvoir par le personnage de Teddy, jeune homme à la personnalité complexe et légèrement inadaptée, dont la mise au ban de la communauté va prendre une tournure tragique. Maîtrisé et prometteur.

 

En 2016, la sélection ACID nous présentait le drôle et touchant quinquagénaire “Willy 1er” sur la croisette. Deux de ses quatre réalisateurs se retrouvent cette année pour une étrange comédie fantastique portée par le personnage de “Teddy”, un adolescent sans diplôme qui mêle sa vie entre sa copine et son job en salon de massage. Griffé par une bête un soir de pleine lune, “Teddy” se prend peu à peu prit par des pulsions animales. Situé entre le cinéma de Bruno Dumont (“P’tit Quinquin”) et celui de Julia Ducournau (“Grave”), “Teddy” réinvente le mythe du lycanthrope dans les campagnes pyrénéennes avec une authenticité dérangeante mais attendrissante. Inclassable dans le cinéma français, ce film de genre tient parfaitement ses promesses mais ne séduira pas tous les publics

Premier film de genre pour les frères Boukherma après leur premier film "Willy 1er", "Teddy" est un film de loup-garou se déroulant dans un cadre rural. Après avoir été attaqué par une mystérieuse bête, Teddy se transforme peu à peu en une créature en quête de chair fraiche. Alors que les habitants pensent à un loup, ils vont vite découvrir qu'ils ont affaire à une bête encore plus dangereuse. "Teddy" n'est pas une comédie horrifique comme on a l'habitude de voir, il n'y a pas vraiment de mélange des genres, mais plus une succession des genres. La plus grande partie du film se résume à une comédie lunaire et décalée qui est assez amusante. Le virage vers l'épouvante intervient assez tard et n'est pas spécialement marquant. Le principal problème est que tout se passe hors champ, il n'y a donc rien d'intense ou d'effrayant. Il s'agit évidemment d'un film à petit budget, mais on a déjà vu des films faits avec presque rien être très réussis à ce niveau-là. "Teddy" est assez inégal, mais c'est quand même un film sympathique. De plus, on ne peut qu'encourager ce genre de projet, car il n'y aura jamais trop de films de genre français.

Teddy n'est pas à proprement parler le genre de film de loup-garou auquel le spectateur est habitué, où la part belle est faite au monstre, sa transformation et l'épouvante. Teddy est un avant tout une comédie, dramatique certes, mais une comédie. Et pour le coup, il parvient à intéresser et amuser, certes pas autant que d'autres bien plus réputés en la matière, mais cela reste un agréable moment, et ce même lorsque la bête montre enfin le bout de son nez. Ce n'est pas le film auquel je m'attendais, et par bien des aspects j'aurais aimé voir autre chose, ou en voir davantage, mais au final je n'ai pas été déçu, le film apporte sa vision, et elle est plaisante à sa manière.

 

Ce qui interroge dans ce film c'est sa volonté de fabriquer une sorte d'épisode de strip tease où à la fin le type dont on s'est moqué pendant une heure trente dévore les vilains. Ce programme pour le moins ennuyeux sert de pitch/scénario (épaisseur court métrage) à un film d'une laideur atroce, ayant pour seul horizon esthétique la courte focale pour accentuer le ridicule des "trognes" qu'il exhibe, ceci avant de filmer en longue focale une scène digne de la pire série Z trauma inc... qui se voudrait un hommage (gênant) à celle de Carrie. Bref on est bien en présence d'un navet prétentieux au discours nauséabond qui prend le jeune de base pour une bête idiote. Après un tel déluge de crasse, on se demande une chose, pourquoi Teddy n'a pas dévoré ses créateurs, il aurait rendu un fier service au spectateur, car les vrais vilains ce sont eux.

Les débuts au cinéma peuvent s'illustrer par un film d'horreur. Cela ne nécessite qu'un budget limité et plein de grands noms l'ont fait. Maintenant, cette indigence de moyens se doit d'être palliée par un scénario digne de ce nom et des dialogues a l'avenant; ce qui n'est pas le cas ici. On a peu d'effroi, on rit peu et on s'ennuie beaucoup.

Ça intrigue au début, très bon casting mais le film ne va jamais jusqu'au bout du délire loup-garou comme il ne se sentait pas capable de le faire, oscillant entre social et horreur, c'est intéressant au début mais finalement le film s'enfonce peu a peu dans le style "film français intello se prenant très au sérieux en se la jouant très epuré refusant de rendre son film captivant", refusant tout effort, tout suspense, c'est très triste de voir ça. On ne voit quasiment rien du monstre et le peu de fois ou voir quelque chose, on n'y croit pas. c'est dommage car le film commençait bien.

Voila le genre de film qui mise tout sur leur com et rien dans le film en lui meme, des le début on sens le niveau médiocre du film, on pourrais pensé que c'est fait exprès, mais non c'est comme ca tout du long du film, il ne ce passe rien, pas d'humour, pas de vrais histoire, pas d'action bref du banal tout du long mais dans le mauvais sens du terme, on s'ennuie grave et rien ne va, oublier des explications ou du quoi quand comment rien en vous sera dit, une fois le calvaire fini ( une fois le film fini donc ) on ce demande a quoi sert ce film et on pense a tout ce temps perdu devant ce navet, bref a oublier ( et ca ne sera pas difficile ) .

 

 

 

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