(2024)-(Fr)-(2h21)  -      Drame   

 

Réal. :     Ludovic et Zoran Boukherma   

 

 

Acteurs:  P.Kircher, A.Woreth, S.El Alami ...

Synopsis

Août 92. Une vallée perdue dans l’Est, des hauts fourneaux qui ne brûlent plus. Anthony, quatorze ans, s’ennuie ferme. Un après-midi de canicule au bord du lac, il rencontre Stéphanie. Le coup de foudre est tel que le soir même, il emprunte secrètement la moto de son père pour se rendre à une soirée où il espère la retrouver. Lorsque le lendemain matin, il s’aperçoit que la moto a disparu, sa vie bascule.

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

D’une justesse bouleversante, le long-métrage enchaîne les moments de grâce et prend aux tripes et à la gorge.

On se laisse emporter pendant 2h16 par des dialogues et des moments très drôles, des scènes d’amour brûlantes, le souffle lyrique de la romance et l’interprétation vibrante des comédiens. Dans le rôle d’Anthony, ado maladroit qui quitte sa chrysalide, Paul Kircher est éblouissant.

Adapté du roman de Nicolas Mathieu (prix Goncourt 2018), ce film, qui fait écho à l'Amour ouf par la nostalgie dont il est empreint et le profil de ses héros, s'impose comme une fresque éblouissante (et moins violente) dont la richesse du propos n'a d'égal que sa mise en scène éclatante et son interprétation de haut vol.

Ludovic et Zoran Boukherma changent de registre en adaptant le best-seller de Nicolas Mathieu. Ils s’ouvrent au souffle du récit d’apprentissage et du romanesque en format scope, et livrent une fresque bouleversante.

Les Boukherma saisissent avec force ces sentiments trop grands qui écartèlent les enfants devenus grands.

Avec un tel résumé, on s’attend à un film en 4/3 étranglant les personnages. Mais les Boukherma jouent, au contraire, la carte d’un espace vital à conquérir. Scope, perspectives de décors dignes d’un western… leurs ambitions de mise en scène insufflent un lyrisme opératique et organique d’où émane une émotion exponentielle.

Cette chronique d’une jeunesse qui se brise les ailes sonne juste et fort.

Du social à la question de la masculinité, de l’espoir au drame, le film balance avec intelligence dans ce maelström de thématiques. Il aurait peut-être pu gagner en concision mais il n’en reste pas moins une épopée furieuse et tendre.

Du social à la question de la masculinité, de l’espoir au drame, le film balance avec intelligence dans ce maelström de thématiques. Il aurait peut-être pu gagner en concision mais il n’en reste pas moins une épopée furieuse et tendre.

Comme "L’Amour ouf", on regrette que "Leurs enfants après eux" reste bloqué dans son époque et ses mauvaises habitudes sexistes, celle des années 1990, et n’offre pas plus de consistance à un personnage de jolie fille qui reste trop accessoire.

Une adaptation ratée de Nicolas Mathieu.

  bonnes            moyennes           mauvaises 

Tiré du roman éponyme de Nicolas Mathieu (Prix Goncourt 2018), ce drame offre des portraits saisissants d'adolescents de 1992 à 1998, dans une banlieue désoeuvrée de l'Est de la France : premiers émois, désillusions et rêves de liberté. Malgré sa longueur (2h21), on ne voit pas le temps passer tant le film est bourré de peps et de sincérité. Paul Kircher, ébouriffant de fraîcheur, crève l'écran dans son rôle de jeune en quête de repères. Gilles Lellouche m'a ému aux larmes dans le costume de ce père alcoolique un peu dépassé par les événements... Une plongée dans les années 1990 qui vous serre le coeur autant qu'elle vous donne le sourire ! Vivant, poignant, authentique, nostalgique : une belle réussite !

Immersion dans les années 90, Gilles Lellouche, et second sur la ligne de départ forcément ce film va pâtir de la comparaison avec son aîné "L'Amour Ouf" (2024). Et pourtant, s'il manque sans doute un peu de souffle comparé à "L'Amour Ouf" il y a trois paramètres essentiels qui vont faire la différence : d'abord un jeune personnage principal plus touchant et moins antipathique, une violence traitée avec beaucoup moins de complaisance, et puis un Gilles Lellouche acteur qui démontre une fois encore qu'il est un grand acteur. Il y a bien quelques détails qui gênent surtout que le héros a exactement l'âge de mon adolescence à la même période. Néanmoins, la ligne directrice est bien menée jusqu'à une sorte de vendetta corse qui prend des proportions tragiques, tandis que les sous-intrigues enrichissent le récit de la bonne manière, importantes et bien intégrées sans jamais se vampiriser les unes les autres. On apprécie surtout la fin, qui propose des petites et jolies alternatives au destin si il avait été différent. Plusieurs passages sont d'une grâce aussi belle qu'émouvante et on choisira encore toute la partie du bal Un très beau et très bon film qui réussit l'exploit de surpassé "L'Amour Ouf"...

Un Tour de Force. Ludovic et Zoran Boukherma nous livrent un Véritable Film Coup de Poing avec ce Drame Bouleversant et Puissant dont on ressort totalement chamboulé émotionnellement. Porté par une Réalisation Somptueuse et Virevoltante qui nous embarque dans une Ambiance Nauséabond et Mélancolique qui est accompagne par une Bande Originale très Efficace de Amaury Chabauty qui est rejoint par quelques Tubes Musicales Vintage et Entrainantes qui apporte un supplément au long métrage. Ensuite le Scénario est Passionnant et Édifiant tout en restant dans l'esprit du roman de Nicolas Mathieu qui au passage parvient a aborder des Thématiques importants comme l'Amour,le Désir,la Famille,la Société et le Chômage qui y sont parfaitement mis en avant a travers son Rythme parfaitement soutenu pendant 2h16 sans aucune longueur. Ajouter a cela, des Séquences Chocs et Tétanisantes qui nous submerge par tous les états émotionnelles sans jamais verser dans le larmoyant en passant par une pincée d'Humour et de Tendresse ainsi qu'une Émotion d'une grande intensité qui atteint ici son paroxysme a son plus haut niveau. Enfin le Casting est Édifiant et Authentique grâce notamment a la performance exemplaire de jeune acteur Paul Kircher qui est au sommet de son art dans la peau de Anthony Casati un jeune adolescent Tourmenter,Maladroit et Attachant dont l'acteur nous prouve qu'il est un jeune comédien au futur prometteur, Face a lui le reste de la Distribution est au Cordeau comme l'impeccable Angelina Woreth qui est éblouissante dans la peau de Stéphanie Chaussoy dont la relation entre Anthony et Stéphanie s’avère comme l'une des plus romances du Cinéma Actuelle sans oublier l'inoubliable Gilles Lellouche qui est plein de justesse dans la peau de Patrick le père Colérique et Émotif de Anthony en passant par la Fabuleuse Ludivine Sagnier qui rayonne a travers le personnage de Hélène la Mère Sensible et Courageuse mais aussi les prestations très appréciables de Louis Memmi,Christine Gautier,Sayyid El Alami et Raphaël Quenard qui viennent complète cette Distribution hors normes. En Résumer, Leurs Enfants Après Eux est un Véritable Ovni du Cinéma Français dont on ressort totalement hanté pendant très longtemps part ce grand huit Sensationnelle et Vibrant qui confirme le talent accompli de Ludovic et Zoran Boukherma qui signe un Drame a la fois Éblouissant,Percutant,Poignant et Foisonnant qui s’avère comme l'un des Films Français immanquables de cette Fin 2024 a ne pas rater sous aucun prétexte.

Venant après L'Amour Ouf, qui aborde sensiblement les mêmes sujets, des amours adolescentes à la violence du choc entre les classes sociales en passant par un Gilles Lellouche présent à des titres divers dans chacun de ces films, Leurs Enfants Après Eux souffre d'une faiblesse de rythme et de l'inégale compétence des acteurs. Si l'on retrouve avec plaisir Gilles Lellouche en père brisé par ses démons et par sa séparation d'avec sa femme, jouée par la si juste et émouvante Ludivine Sagnier, si l'on découvre avec intérêt un possible nouveau talent avec Angélina Woreth voire avec Sayyid El Alami, il faut bien dire que Paul Kircher ne nous a pas semblé avoir la carrure pour porter le rôle principal. L'adaptation du succès littéraire de Nicolas Mathieu est (trop?) fidèle mais ne restitue pas bien sûr la qualité de son écriture. Il manque le petit quelque chose qui devrait plonger le spectateur dans l'ambiance sinistre d'ennui, de défaite, qui dirait le déterminisme social et l'enfermement. Je suis, pour ma part, resté à l'extérieur, réveillé par intermittence par une bande originale un peu trop appuyée.

J'ai eu beaucoup de mal à rester jusqu'au bout de la séance. D'abord les propos des deux adolescents dès le début m'ont choquée, ensuite leur histoire, aucun intérêt. Un film violent, vulgaire avec certes pas de mauvais acteurs mais pas de "quoi se relever la nuit". Un pur navet (apparemment le livre est plus intéressant...).

C’est raté. Malgré de belles images, l’histoire sonne creux. Il manque la dimension sociale. C’est certainement un choix car difficile de le mettre en scène. Dommage car on sent qu’il y avait matière à une œuvre plus profonde. Le scénario semble en conséquence sur courant alternatif. Chez les acteurs, on regrette que Kircher cache sa dimension dramatique derrière ses cheveux… C’est systématique dès que la scène monte en intensité, ça en devient désopilant. Là encore c’est certainement un choix de mise en scène qui s’avère peu judicieux. Par contre, Lellouche est la seule lueur de jeu tellement il est bouleversant de vérité.

Film très dur et pas très intéressant, si c'est l'héritage que nous avons laissé aux enfants pas étonnant qu'ils ont du mal dans la vie, il y a tout, la violence, la drogue, la cigarette, l'alcool et un gros manque d'amour, pas grand chose de positif même si on comprend que c'est en majorité dans un milieu social pas très favorisé, on en sort juste démoralisé.

Désolé mais je n'ai trouvé aucun intérêt à ce film. Ce n'est qu'une succession de longueurs, de situations improbables voire ubuesques... L'histoire n'est pas prenante, on ne peut même pas parler de scénario...
On peut quand même saluer la performance des acteurs qui sont tous très bons avec une mention spéciale pour Gilles Lellouche fantastique, mais ça s'arrête là.