CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2611 

 

 

n°2611
 
" La Passagère "

 

 

(2022)-(Fr)-(1h34)  -      Drame, Romance  

 

Réal. :     Héloïse Pelloquet   

 

 

Acteurs:  C.de France, F.Lefebvre, G.Monsaingeon ...

 

Synopsis

 

 

Chiara vit sur une île de la côte atlantique, là où son mari Antoine a grandi. Ils forment un couple heureux et amoureux. Elle a appris le métier d'Antoine, la pêche, et travaille à ses côtés depuis vingt ans. L'arrivée de Maxence, un nouvel apprenti, va bousculer leur équilibre et les certitudes de Chiara…

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

 

Servi par l’interprétation épatante des deux principaux protagonistes, La Passagère ne s’égare pas dans une vision romanesque de l’adultère et ne s’éblouit pas non plus du plaisir transgressif de la relation entre une femme mûre et un jeune homme.

Tout est écrit mais rien n’est attendu. « La Passagère » plaît par ce canevas venu du fond des âges dans un décor et avec des personnages qui surprennent à chaque instant, jusqu’au final.

Ce n’est pas “l’histoire” ou le sujet du film d’Héloïse Pelloquet qui importent ici, qui enthousiasment. C’est, eh oui, encore une fois, sa mise en scène, et surtout la manière dont est filmée son actrice principale. Car on a rarement vu une comédienne, pourtant célèbre, filmée avec autant d’attention, de tendresse, de volonté de la montrer dans toute la splendeur de son âge.

La trame est prévisible, celle d’un drame rural ou d’une fiction TV moralisatrice, mais son traitement mérite le détour : la description d’un métier et des contraintes sociales d’un environnement paraissent justes et crédibles. La direction d’acteurs s’attache aux nuances des visages, à la précision des gestes, à l’élan des corps.

Autour d'un scénario balisé, Héloïse Pelloquet propose une mise en scène haletante centrée sur la présente bouleversante de Cécile de France déjouant les clichés de la femme adultère languissante.

Même si la passion naissante entre Chiara (Cécile de France) et Maxence (Félix Lefebvre) est mise en scène avec délicatesse et sans caricature, l'on peine à croire à cette idylle.

“Si la force du film consiste à s’intéresser au corps d’une femme mûre (Cécile de France), à sa jouissance, donner à voir cette émancipation et le mélange des classes par le seul prisme de la rencontre charnelle et du qu’en‑dira-t‑on qui en résulte, obligeant les amants à fuir, réduit finalement la trajectoire de Chiara à une imposition plutôt qu’à une réelle libération.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Après les réalisations de plusieurs court-métrage c'est là un très bon 1er long-métrage d'Héloïse Pelloquet sur un sujet qui de prime abord peut sembler classique mais qui est réalisé de façon très originale et accompagné d'une excellent bande originale !

Ah quel beau film français que celui-là ! Chiara vit sur une île de la côte atlantique, là où son mari Antoine a grandi. Ils forment un couple heureux et amoureux. Elle a appris le métier d'Antoine, la pêche, et travaille à ses côtés depuis vingt ans. L'arrivée de Maxence, un nouvel apprenti, va bousculer leur équilibre et les certitudes de Chiara… C'est un film d'une épatante modernité sur une femme forte qui décide d'accueillir un amour inattendu et qui en tire une énergie si forte qu'elle emportera notre adhésion sur son passage... et pourtant ce type d'histoire se serait faite défon... jugée par la société dans les années 60, euh 70 euh 80 euh 90.... Et il n'y a qu'une Cécile de France tellement solaire pour porter à bout de bras ce personnage si politiquement incorrect. Et puis un scénario au cordeau, une belle photographie et un montage fluide et sensuel font de ce film une vraie belle surprise. Anecdote : la salle était à 80% composée de retraités qui pensaient voir un film sur la pêche et qui ont poussé cris et soupirs devant des scènes de sexe assez directes ( plusieurs en plus) en même temps personne n'a quitté la salle

Film d'ambiance, sur une île bretonne fantasmée, avec ces avantages (la solidarité, le cocooning...) et ses défauts (l'absence de regards extérieurs, les jugements propres aux mini-sociétés, l'absence de choix...), La Passagère est surtout un écran pour des interprètes formidables. Il y a ceux que l'on connaît, Cécile de France et Félix Lefebvre, qui forment un couple de cinéma crédible, charnel, instinctif. Ils sont formidables tous les deux. Et ceux que l'on ne connaît pas : Grégoire Monsaingeon et Imane Laurence, de vraies révélations. Si l'histoire est attendue, et certains moments un peu trop hâtés, on ne peut qu'être pris dans ce flot d'émotions.

J'ai beaucoup aimé ce film d'Heloise Pelloquet, qui est un régal sur la façon de filmer en détail les métiers de la mer, entre douceur et férocité. Cecile de France est poignante : ses regards filmés avec profondeur. A souligner l'interprétation magistrale d'Imane Laurence, second rôle ici, toute en spontanéité, qui mérite à elle seule le déplacement au cinéma, après son prix à Clermont, et peut-être même (déjà !) un oscar de meilleure actrice dans un second rôle.out cela est léger, c’est une romance simplement agréable à regarder, mais le film n’explore rien de nouveau.

 

Bien sûr Cécile de France crève l’écran, solaire dans son métier et ses relations. La caméra suit de près ses émotions… Sans surprise, la faute au scénario. Rien ne laisse présager qu’il s’agisse d’autre chose que d’une rencontre amoureuse, et c’est bien semble-t-il l’intention de la réalisatrice : « Le simple fait de se poser la question du droit au bonheur est parfois un luxe. J’aimais que cette femme, sans qu’elle ait à le théoriser, revendique son droit au plaisir de façon naturelle et que cela ne provienne pas d’une blessure intime à panser ou d’une réflexion ». Nous apprendrons pourtant sur la fin que Chiara a « enfin » vécue libre et heureuse. C’est donc pour elle davantage qu’une question de plaisir. Par ailleurs la douleur que ce genre de situation peuvent susciter dans la vie familiale n’est même pas évoquée.

 

Scénario classé dans la catégorie « drame » et « romance », c’est-à-dire un thème censé être porté par une histoire d’amour, de passion, d’émotion. Voilà pour le contenu théorique. Mais en vrai ici, si c’est une histoire d’amour que la morale familiale et sociale peut à l’occasion réprouver, les mœurs ont bien évolué et on n’y prête plus trop attention. Une quadragénaire mariée de longue date attirée sur le plan amoureux (sexuel ?) par un apprenti sortant de l’adolescence et récemment arrivé dans son milieu professionnel et familial (l'apprenti est hébergé dans une chambre d'hôte au domicile du couple légitime). Cette attirance est plus forte que les avances et les insouciances du presque jeune adulte. Ça finit par se deviner dans l’entourage professionnel et amical de ce milieu (fermé) de marins-pêcheurs sur une ile (Noirmoutier, pas vraiment totalement coupée du continent). Mais dans ce scénario porté à l’écran sur un temps relativement court (1h35) on ne trouvera pas vraiment des tensions, des rebonds. Loin du drame. Davantage dans la romance mais sans même les délices et les frissons d’une histoire à l’eau de rose. Comme l’impression que ce film est passé à côté de son sujet. A moins que dans l’écriture du scénario, ce sujet n’ait pas été trouvé au-delà d’une vague idée de départ qu’il restait à concrétiser ? C’est le plus difficile. Et ça arrive de ne pas trop réussir à cerner ce qui pourrait vraiment servir l’attention du spectateur, lequel risque même de rester impassible et sans jugement (tant mieux finalement sur le plan sociétal mais dommage dans la fiction cinématographique).

Olala. Vive la liberté ! J'ai 40 ans, je suis une femme libre et je fais ce que je veux avec ma tête et mon corps ! Je vis ma vie et rien à foutre de mon conjoint. Bravo pour l'audace et l'originalité. Intéressant si vous souhaitez découvrir la vie de marins. Sinon passez votre chemin. Ressemble à un mauvais film des années 80.

J’ y suis allée pour Cécile de France que j’ aime vraiment beaucoup car elle est toujours parfaite et sobre dans ses rôles , cependant , ce film est totalement dénué d ‘ intérêt , nous montrant des scènes de la vie quotidienne très dures de marins pêcheurs mais des dialogues nullissimes . On comprend dès le départ ce qu il va se passer , les scènes d ‘amour sont particulièrement explicites et limite dérangeantes , les seconds rôles jouent mal , beaucoup d ‘ ennui et de déception ! 

Très étonnée par les commentaires laissés par les internautes qui parlent d'histoire d'amour et de romantisme.
Pour ma part, je n'ai pas apprécié ce film car je trouve cette histoire fade, insipide... C'est plus (pour moi) une histoire de Q qu'une histoire d'amour. Par ailleurs, les personnages sont sans relief. Je me suis ennuyée devant ce film aussi soporifique qu'un Derrick...

Quelle déception ! J'adore Cécile de France mais je ne comprends pas comment elle a pu accepter de tourner dans un tel navet : On ne croit pas un instant à cette idylle entre une femme de 45 ans et un gamin de 18 ans qui a la bouille d'un poupon. Mauvais choix d'acteur. Malheureusement, on ne voit pas les sentiments naitre, il n'y a aucun jeu de séduction entre les deux personnages... Ils couchent ensemble. Point. Des scènes de sexe mal filmées et trop crues à mon goût : Pas du tout glamour ! La réalisatrice passe complètement à côté du sujet. On éprouve aucune émotion. Et elle n'a même pas su nous montrer les beautés de la Vendée où le film a été tourné. 

 

 

 

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