CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2608 

 

 

n°2608
 
" Brannigan "

 

 

(1975)-(An)-(1h51)  -      Policier, Drame judiciaire   

 

Réal. :     Douglas  Hickox  

 

 

Acteurs:  J.Wayne, R.Attenborough, M.Ferrer ...

 

Synopsis

 

 

Policier à Chicago, l’inspecteur Jim Brannigan se rend à Londres afin de gérer l’extradition vers les États-Unis de Ben Larkin, un criminel américain se trouvant sous la surveillance de Scotland Yard. Ce dernier se retrouve enlevé par une organisation réclamant une grosse rançon contre sa libération. Alors qu’il se trouve dans la ligne de mire d’un tueur chargé de le supprimer, Brannigan va devoir dès lors collaborer avec Sir Charles Swann de Scotland Yard. Tant bien que mal, leurs méthodes n’ayant que peu en commun, les deux hommes font équipe.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Excellent polar. Pour une fois John Wayne ne porte pas le chapeau d'un cow-boy mais interprète un policier américain aux méthodes à la Dirty Harry. Pour une affaire il est envoyé à Londres et sa façon peu orthodoxe d'aborder le crime laisse perplexe la police londonienne. Un film original dans la carrière de John Wayne, divertissant et très agréable.

Un bon film policier dans lequel John Wayne nous change de ses rôles habituels de cow-boys pour un rôle de policier et de ses Texas et New-Mexico habituels pour London. De l'action sans violence gratuite. Richard Attenborough nous montre également qu'avant de devenir un grand metteur en scène récompensé d'un Oscar du meilleur réalisateur pour Ghandi, il a été un très bon acteur.

Marchant sur le succès d'"Un silencieux au bout du canon" , tourné l'année précédente , en 1974, " Brannigan" est certes moins réussi que ce dernier mais vaut le coup doeil .... John Wayne , le justicier le plus classe du monde , dans lun de ses derniers rôles, est formidable! Moins nerveux , moins porté sur les scènes d'action mais plus calme et détendu. Classique, la mise en scène de Douglas Hickox ( La cible hurlante , L ultime bataille) se trouve fort habile et maîtrisé. Scénario bien écrit , suspense policier , humour....et le tour est joué !

 

Les films policiers illustrent bien ce qu'on pourrait appeler la « modernisation » des thèmes classiques du genre! L'évolution du personnage du flic est particulièrement significative à cet égard, et plutôt inquiétante: devant la montée de la violence, le policier semble de moins en moins soucieux du respect de la loi, et de plus en plus disposé à exercer lui-même la violence! Depuis, les films tels que celui de Douglas Hickox, se suivent et se ressemblent dans les années 70 et donne souvent dans l'efficacité et dans le divertissement! Dans ce polar de la M.G.M, John Wayne est l'inspecteur Brannigan et exporte les méthodes américaines à Londres! Agréablement menè et marchant dans les pas de "McQ", "Brannigan" a des qualités et une très belle actrice, Judy Geeson, vue également dans l'hallucinant "10 Rillington Place". Wayne doit organiser l'extradition d'un trafiquant américain sans bien sûr piétiner les plates-bandes de Scotland Yard via la poursuite en voitures qui se finit de façon amusante sur le Tower bridge! Beaucoup d’humour dans les dialogues et il y a dans le film une bonne bagarre dans un pub de Piccadilly Circus! Also starring (comme on dit en anglais) le délectable Richard Attenborough et Mel Ferrer en avocat ripou! On apprend aussi que deux Recto-verso pour le « Duke » , ce sont deux oeufs sur le plat! Les rosbeef n'ont qu'à bien se tenir...

Il ne reste plus que deux films à tourner pour John Wayne quand il se rend à Londres pour ce policier voulu comme une suite non avouée d’ « Un silencieux au bout du canon » de John Sturges tourné un an plus tôt. Le film avait été un réel succès surfant sur la mode des Dirty Harry pour remettre en piste le vieux cowboy fatigué par un cancer qui le ronge. On remet donc le couvert dans les brumes londoniennes en jouant sur le dépaysement d’un flic hors de son terrain de jeu habituel comme l’avait déjà fait Don Siegel avec « Un shérif à New York » (1968) et comme le fera aussi John Frankenheimer dans la suite de « French Connection » (1975). C’est l’occasion d’opposer les méthodes du rustre Brannigan avec celle de son confrère de Scotland Yard joué par un Richard Attenborough absolument juste dans son dosage entre flegme anglais et envie de s’encanailler à l’américaine. L’intrigue tournant autour d’un gros ponte de la mafia que Brannigan doit ramener sur le territoire yankee est on ne peut plus classique mais joue parfaitement son rôle pour permettre à Wayne de donner encore le change à presque 70 ans. Vraiment, il faut réhabiliter cet acteur trop souvent décrié pour son jeu monolithique qui aura jusqu’au bout su incarner la force tranquille et virile du héros solitaire tout en n’hésitant pas à jouer avec les faiblesses de son âge. Les anglais très fairplay n’ont pas résisté à l’envie d’offrir à leur hôte sa dernière bagarre de saloon en plein cœur de Londres dans un pub que Brannigan et son collègue du Yard vont mettre sens dessus-dessous selon les bonnes traditions des westerns de Ford, Walsh et autres Daves. Le film est donc efficace, sans grande imagination mais c’est avec nostalgie que l’on peut voir le grand acteur jeter ses dernières forces dans la bataille.

L'intérêt majeur de "Brannigan" n'est pas son intrigue très conventionnelle mais la présence de John Wayne à Londres, incarnant ainsi un policier américain aux méthodes que ne renieraient pas un Dirty Harry qui se voit plongé dans les us et les lois anglaises. Il s'agit donc avant tout d'un choc des cultures plutôt bien mené, où Hickox n'a pas oublié de glisser quelques scènes d'actions. Pas forcément mémorable, mais un rôle intéressant pour Wayne.

Un bon divertissement sans chichi, le scénario est simple et l'association des deux polices anglo-saxonnes a du charme.
Les cascades ont un peu vieillies mais pas tant que cela. Seule la dernière scène ou le soit-disant tueur professionnel parait complètement incohérente. John Wayne joue bien mais il faut reconnaitre qu'il est un peu empâté dans ce film mais le scénario s'est adapté à cet homme en fin de carrière. A voir par les amateurs de film policier et de John Wayne bien entendu.

 

Film sans envergure qui met du temps à se mettre en place le temps de la confrontation des deux cultures.

Long-métrage sans grand intérêt mettant en vedette un John Wayne qui vient tout juste de perdre son chapeau, "Brannigan" a souffert des effets du temps plus que de coutume. Avec un scénario étrangement construit qui ne procure aucune émotion et qui tend vers l'ennui, ce film de Douglas Hickox est tombé dans l'oubli dès le jour de sa sortie. Caractérisé par des scènes d'actions peu convaincantes même pour l'époque, "Brannigan" ne sera en aucun cas sauvé par la carrure de John Wayne qui est vue et revue depuis des générations.

Ce polar est très classique dans la forme et dans le fond même pour l'époque qui avait déjà eu la chance de découvrir des films comme "Dirty Harry", "Bullitt". Il est sûr que John Wayne vieillissant ne pouvait effacer des stars comme clint Eastwood ou Steve Mcqueen qui brillaient dans leur rôle de flic. La première entame de film est sans grand intérêt mais heureusement ça se réveille sur la deuxième partie pour nous offrir quelques coups de flingue, une bagarre de saloon 'so british', une course poursuite en voiture. On nz retiendra pas ce film dans la carrière de John Wayne qui a donné au cinéma quelques uns de ces plus grands western.

 

 

 

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