Fiche 2599
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Gladiator II "
(2024)-(Am,An)-(2h28) - Action, Drame, Historique
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Synopsis
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Interdit - 12 ans Des années après avoir assisté à la mort du héros vénéré Maximus aux mains de son oncle, Lucius est forcé d'entrer dans le Colisée lorsque son pays est conquis par les empereurs tyranniques qui gouvernent désormais Rome d'une main de fer. La rage au cœur et l'avenir de l'Empire en jeu, Lucius doit se tourner vers son passé pour trouver la force et l'honneur de rendre la gloire de Rome à son peuple.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde
Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles
L'Express
Télérama Fiches du Cinéma
Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
Difficile de bouder son plaisir devant cette pépite de Ridley Scott, qui a su reprendre le meilleur de la recette du premier film pour arriver à ses fins, en y ajoutant encore un peu plus de contraste et de spectaculaire. Ce nouvel opus dépasse la simple suite pour devenir une fresque intemporelle - qui se moque bien d'être anachronique. […] À 86 ans, Ridley Scott semble encore trouver un plaisir enfantin à jouer avec les stéréotypes d’un cinéma plus vivace et plus espiègle que jamais. Le réalisateur de « Blade Runner » revient au péplum dans une superproduction qui mêle action et combats spectaculaires à une réflexion mélancolique sur la chute des empires. Autant de qualités pour ce « Gladiator 2 » qui, sans égaler son aîné, s’inscrit à la fois dans sa lignée tout en faisant un pas intéressant de côté. Un pari que le cinéaste n’était pas parvenu à faire lorsqu’il s’était attelé aux préquels de son Alien. On retiendra de "Gladiator 2" la performance de Denzel Washington, et l’approche toujours plus nihiliste du cinéma de Ridley Scott. Mais ça reste peu pour ce blockbuster froid et cynique, visiblement fier de faire beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Au final, on laissera la parole au peuple, les spectateurs qui voulaient à nouveau voir des jeux et du sang. Ceux-là ne seront pas déçus. À 86 ans, Ridley Scott sait encore manier le glaive. Vingt-quatre ans après « Gladiator », Ridley Scott rempile avec une suite joliment mélancolique, mais politiquement indigente. Avec plus de violence, mais une intrigue identique, cette vision masculiniste du monde déçoit.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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De"Force et Honneur" c'est le côté "Force" qui remporte les suffrages d'un Gladiator II très spectaculaire, plus violent encore que son prédécesseur, et qui emprunte par moment l'atmosphère d'un Game of Thrônes. Cette suite de Gladiator brille aussi par sa mise en scène (en même temps on n'en attend pas moins de la part d'un réalisateur comme Ridley Scott) et l'interprétation de ses principaux acteurs, largement au niveau des ambitions d'un tel film : Paul Mescal perpétue la force tranquille d'un Maximus Décimus Méridius et Denzel Whashington mange la caméra comme à son habitude. Malgré cela, impossible de faire oublier le Gladiator originel, le charisme de Russel Crowe et la symphonie unique de Hans Zimmer. Pas sûr non plus que Ridley Scott y ait jamais cru. GLADIATOR II (2024): "Gladiator" (2000), tout le monde s'accordera à dire que c'est un vrai chef-d'oeuvre (surtout la version longue). "Gladiator II" continuera dans une parfaite continuité par un scénario bien écrit et totalement prenant du début à la fin. Celui-ci nous révèlera des évènements non dits dans le premier opus, des moments forts qui auront énormément d'importance. Insurrection, pouvoir abject, revirement de situation, trahison, confrontation, c'est un "Game of Sthrones" à la romaine que le réalisateur Ridley Scott nous offrira ici. Une totale immersion (vu en salle Ice) dans de nombreuses scènes de bataille spectaculaires (du jamais vu pour un film historique), rien de réchauffé et toujours cette sublime patte reconnaissable de Ridley Scott dans la mise en scène. Waouh! Les gros moyens techniques seront bien là et seront surtout très bien employés. Les amoureux de "Gladiator" devront un peu mettre de côté l'acteur Russel Crowe (Maximus ne sera pas oublié pour autant), et devront se laisser entrainer sans aucun mal par les nouveaux comédiens de "Gladiateurs II": Paul Mescal pour le rôle de Lucius, un gladiateur esclave meurtri et revanchard, Pedro Pascal vêtu du costume du général Acacius, un conquérant romain héroïque dont les remords pourront bouleverser le sénat, Connie Nielsen pour le personnage de Lucia, parfait lien entre "Gladiator I " et "Gladiator II", et la charismatique Denzel Washington, Macrinus, gérant d'une écurie de gladiateurs qui n'hésitera pas à jouer sur tous les tableaux pour combler ses ambitions, et bien d'autres individus comme les deux ignobles empereurs dont la tyrannie apportera son lot d'hémoglobine. "Gladiator II" un péplum grandiose par ses décors et ses batailles, mais quel réalisateur après Ridley Scott pourra nous apporter de tels films épiques? Une telle réalisation à votre âge (86 ans), bravo Monsieur Ridley Scott. Vu en avant première, ce film est un e réussite : même s’il est très difficile d’égaler le 1er opus en général, il y a des exceptions qui ne manquent pas . Même si Gladiator II n’arrive pas à la cheville de son grand frère de 24 ans, il illustre le fait que Ridley Sxott est un très bon metteur en scène. Les décors sont somptueux, les combats dans l’arène dignes du 1er, les acteurs parfaits mais c’est surtout l’enchaînement historique et temporel avec le 1er qui nous tient en haleine. Le souffle épique, les intrigues politiques à Rome et la violence des combats confèrent à ce 2ème opus très réussi une belle surprise.
Après un joli générique de début qui fait le lien avec "Gladiator" premier du nom, force est de constater que le scénario est quasi copié-collé au premier opus jusque dans les passages oniriques ! La reconstitution historique en 2000 était passionnante malgré quelques erreurs ou anachronismes mais cette fois, malgré les années, le film franchit allègrement la ligne jaune de l'acceptable. On en sourirait presque jusqu'à ce qu'arrive le plus ridicule... SPOILERS voir site pour en savoir plus !... On savoure tout de même les décors et les costumes, on chavire sur les scènes de batailles et des combats qui restent d'une efficacité redoutable mais on est déçu par le héros, assuré par un Paul Mescal qui fait le job mais qui n'a clairement pas le charisme de son prédécesseur, et encore moins face à un Denzel Washington qui porte le film à lui seul. Le film est clairement médiocre comparé à son aîné, des idées grotesques qui sont censées nous aveugler face à une histoire qui reste beaucoup trop similaire, et qui est donc un brin ennuyeux et ennuyant. L'exemple parfait d'une suite qui n'aurait jamais dû voir le jour... Quand l'ombre du premier volet plane sur l'arène... Certains N°2 au cinéma ont réussi à marquer les esprits ("Terminator 2" en 1991 ou "Avatar 2" en 2022), mais ici que nenni ! Cette suite est largement moins attachante que le film de 2000, pourtant du même réalisateur, j'ai nommé Ridley Scott. Le nouvel acteur principal peine à captiver et manque cruellement de charisme, laissant les projecteurs à un Denzel Washington qui, lui, crève l'écran ! Les seules émotions réelles viennent des flashbacks vers le premier opus, ravivés par les musiques rappelant des moments marquants de ce chef-d'oeuvre originel. Toutefois, ce péplum parvient à maintenir un niveau général assez correct, grâce notamment à des scènes de combat soigneusement chorégraphiées. Quelques libertés ont été osées ici avec la réalité historique des jeux de Rome, optant radicalement pour un côté spectaculaire, et sacrifiant au passage la vraisemblance de ce drame d'action. Si l'ensemble manque d'une histoire puissante et touchante, l'aspect visuel compense en partie cette cruelle déception. Impressionnant, mais presque sans saveur !
Film médiocre sur le fond, souillé par de nombreux anachronismes sur la forme. La mise en scène se réduit à filmer pompeusement un fatras d'effets spéciaux. Ridley Scott achève avec brio sa descente aux enfers des navets hollywoodien, confirmant sa place parmi les scénaristes en fin de course qui font honte au cinéma contemporain. Mais que vont retenir les plus jeunes sur Rome ? Des requins dans le Colisée, un consul noir, des empereurs de game of throne, une mère botoxée, un homme à cheval sur un rhinocéros, avec à peine un mot latin glissé au milieu de tout ce bazar pour faire joli. Je pense que Ridley Scott a voulu nous faire une farce en modélisant dans l’Empire Romain une Amérique à bout de souffle gangrenée par le vide culturel, par le rejet de l’histoire et de la vérité. Le scénario quant à lui ne mérite même pas deux lignes puisque les dialogues se résument à quelques phrases simples glissées ça et là, avec un vocabulaire restreint, appauvri par la bêtise du récit. En creux, je ne vais pas m’étendre sur ce point car le vide ne se commente pas. Vu en avant-première. Quelle déception ! Le film souffre forcément de la comparaison avec le grandiose premier opus, mais quand même on n'est pas loin du désastre. Les premières minutes sont intenses et on se dit qu'on va assister à du grand spectacle mais ensuite tout s'écroule. Bien que le rythme reste soutenu tout au long du film, on a beaucoup de mal à croire aux jeux des nouveaux personnages, la faute à un scénario paresseux et des flash backs à répétition facon fan service censés apporter de l'émotion mais qui traduisent surtout le manque d'écriture dans la personnalité des protagonistes. En gros le gentil est juste gentil, le méchant est juste méchant. Alors que le rôle de Commodore ( Joaquim Phoenix dans Gladiator) était subtil et profond, ici les "vilains" sont lisses et prévisibles. Pareil pour les politiciens, ici ils ont moins d'influence qu'une tranche de saumon sous vide... En somme c'est du déjà vu mais en bcp moins bien. Même si Ridley Scott a voulu innover dans les combats du colisee, ça manque de crédibilité et frôle parfois le ridicule... Bref, un divertissement à voir en DVD sur son canapé Une suite sans âme qui se contente de recycler la recette du premier opus, en oubliant sur le chemin la dimension épique et émotionnelle qui faisait toute sa force. La relation entre les personnages est à peine survolée, rien n’est développé et la pauvreté des dialogues bride les enjeux dramatiques. La photographie donne l’impression de regarder une série Amazon, tout est trop propre, trop lisse. Pour ne rien arranger, Harry Gregson-Williams recycle les thèmes marquants d’Hans Zimmer, sans jamais prendre le moindre risque. C’est la même chose mais en moins bien, comme pour tout le reste à vrai dire. Un pouce vers le bas. J’ai vu ce film en avant première dans une salle de 600 personnes ou tout le monde semblait subjugué. Je suis effrayé de ce qui est véhiculé dans ce film. On retrouver un mélange hétérogène de machisme et d’inclusion qui me parait complètement incompréhensible. Les femmes sont des déesses qui meurent, le hommes ont des gros bras et se tapent dessus mais sans se faire mal, l’esthétique est celle de la cage au folle mais sans le respect de la caricature. Le cadre historique est faux et anachronique. Les dialogues sont moins bons que ce ceux de The Artist. Pourtant j’aime le cinéma et je pensais avoir une certaine ouverture d’esprit, mais là quel ennui. Pour moi ce film invite à la révolte contre le cinéma américain inculte et bourrin.
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