CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2598 

 

 

n°2598
 
" Cité de la violence "

 

 

(1970)-(Fr,It,Am)-(1h40)  -      Policier, Thriller   

 

Réal. :     Sergio  Sollima   

 

 

Acteurs:  C.Bronson, J.Ireland, M.constantin ...

 

Synopsis

 

 

Jeff Heston est un tueur à gages qui ne rate jamais son coup. Un jour, tandis qu'il se promène en voiture avec sa compagne Vanessa, il est poursuivi par un groupe de bandits. Blessé, Jeff se retrouve en prison. A sa sortie, il n'a qu'une idée en tête, se venger du gang et retrouver Vanessa.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Je suis étonné par les critiques assez négatives des autres spectateurs. Moi j'ai bcp apprécié sur ARTE-Tv ce film que je ne connaissais pas avec C. Bronson. C'est un thriller original, qui se passe surtout aux US mais qui n'a pas le style d'un film américain de cette époque. Il est original par l'atmosphère étrange qui y règne, un mystère poisseux et inquiétant. De nombreuses scènes sont filmées d'une façon particulière, telle la scène finale, splendide et malsaine, avec une utilisation magistrale du lieu et du cadrage. Enfin J. Ireland est magnifique, parfaitement mise en valeur, et délicieusement vénéneuse dans ce film. Globalement une excellente surprise. Il y a peu de films d'aujourd'hui qui soient au niveau de ce "petit film" de l'époque.

 

C'est avec une course poursuite que s'ouvre le film,il n'y a rien de tel pour accrocher que de l'action,enfin encore faut il que ça soit bien fait et là c'est bien fait. Le rythme du film ne va pas rester celui de l'introduction,on est ici dans un polar efficace et bien mené. Pendant un bon moment on est dans le flou sur ce qui se passe,les cartes vont se dévoilées une à une. Durant tout son début le film est muet,afin de situer les personnages on fait intervenir d'autres personnages comme ces prisonniers qui vont expliquer le passif du personnage central incarné par Branson,c'est le genre de fautes qui a tendance à me gonfler,j'ai horreur que l'on explique des choses avec ce procédé aussi peu subtil.  Car si on place pendant un temps ce genre de personnages explicatifs ils n'ont pas vraiment d’intérêt pour l'histoire,Cela dit si le film possède d’incontestable défauts,l'intrigue est bien ficelée et c'est assez tendu et bien tenu pour que le film soit plus qu’une simple petite série B. La construction de Sergio Sollima emporte le film sur une autre voie que celle de la série B. En voyant ce titre ''La cité de la violence'' je m'attendais à tout autre chose je dois bien le reconnaitre,je m'attendais à un film d'action peut être balourd et c'est tout le contraire que j'ai vu. Le film prend de l'ampleur au fur et à mesure qu'il avance. LE tout est relevé par l’excellent thème de Morriocone qui comme bien souvent est entêtant. La cité de la violence est une heureuse découverte.

Tout juste deux étoiles. La fin est forte et bien filmée et la musique de Morricone vraiment bonne. Mais les défauts ne manquent hélas pas. Le scénario, qui oscille entre lutte de pouvoir pour contrôler l' "Organisation", une structure mafieuse, et jeu amoureux entre Charles Bronson et Jill Ireland, n'est pas franchement captivant. Le rythme est lent, la mise en scène le plus souvent plate et laborieuse. On n'est jamais transporté par l'action, si ce n'est la course-poursuite initiale en voiture, très bien filmée, la fin tragique du pilote de la voiture n°7 de la course automobile, et le final dans l'ascenseur de verre. Autant Bronson est plutôt crédible en tueur impénétrable, autant il apparaît complètement décalé et hermétique dans les scènes sensuelles. Il ne dégage absolument rien de tel, rendant les scènes avec Jill Ireland grotesques. Quant à cette dernière, elle peine à incarner cette fofolle qui se mue on ne sait trop comment en femme de tête qui s'impose à la tête de l'Organisation. Scénario bâclé, mise en scène juste acceptable, interprétations inégales... A voir une fois, mais guère plus !

Le film débute avec une course poursuite à la mode seventies, mais si la course est en elle-même prenante et sous tension, on ne peut qu'être surpris par l'inertie façon poisson rouge de la passagère interprétée par Jill Ireland. Le vrai soucis réside dans un scénario un peu fouilli, qui sème des flashbacks à tord et à travers, pas aidé par un montage cacophonique qui coupe et découpe de façon brutale et/ou aléatoire ce qui donne un récit saccadé et pas toujours digeste. Sollima a bien quelques élans de réussite, et le film offre son lot de passages icôniques inhérents au genre mais on constate surtout que le casting est l'atout majeur de ce film oubliable.

Plutôt une bonne surprise. Le couple Bronson / Ireland fonctionne bien, tout comme Umberto Orsini est excellent dans le rôle d'un avocat manipulateur. La surprise du casting vient de la présence de Michel Constantin (hélas doublé dans la VO), qui joue le rôle d'un junkie (!), meilleur ami du héros. La mise en scène est fluide et la scène de la poursuite automobile au début du long-métrage est remarquablement filmée. De même, on peut louer la musique de Morricone, parfaitement en phase avec la pop psychédélique de cette époque. En revanche, on peut regretter quelques mollesses scénaristiques et les facilités d'une intrigue qui enferment le personnage de Vanessa dans la peau d'une vénale intrigante dont les trahisons répétitives sont trop prévisibles.

 

Je m'attendais à un bon d'action bien musclé et mouvementé mais il n'en est rien car La Cité de la violence (où la violence est peu présente ainsi que l'action) n'est jamais prenant à cause d'un scénario mal écrit. Charles Bronson est fait pour incarner ce type de personnage (un tueur à gages solitaire) et la mise en scène est correcte mais l'histoire se perd trop dans du mélo et l'approche dramatique ne fonctionne pas. Il n'y a pas eu les fusillades et l'action que je souhaitais.

Un film avec de nombreuses longueurs et où les scènes d'action sont très rares. Les acteurs eux-mêmes ont l'air de s'ennuyer. Rien à voir avec "Un justicier dans la ville" avec le même Bronson qui nous avait habitué à mieux (comme Michel Constantin et Telly Savalas d'ailleurs).

Le grand public, et c'est normal, a pour réflexe de dater l'entrée de Charles Bronson dans le cinéma d'action dés lors qu'il a joué Paul Kersey. En réalité, Charlie a fait ses premiers pas dans le cinéma d'action avec cette "Cité de la violence". Ça commence bien avec une scène d'action qui, si elle n'est pas filme avec virtuosité, remplit son office. On se dit que ça va être bas du front, mais bien burné comme on aime. En fait non. Le soufflet retombe rapidement. Et le film s'enlise dans un rythme plombant et en devient même interminable sur la fin. Et ni Bronson, qui a l'air de s'ennuyer comme pas possible ni Telly Savalas ne sont en mesure de limiter les dégâts. Très pauvre. Très anecdotique.

 

 

 

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