Fiche 2596
| n°2596 | |
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" Le
Parrain 3 "
(1990)-(Am)-(2h40) - Drame, Policier
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Synopsis
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Atteignant la soixantaine, Michael Corleone désire à la fois renouer avec les siens et se réhabiliter aux yeux de la société, surtout de l'Eglise. Il arrivera presque a ses fins, mais sa vie passée et ses anciens ennemis le rattraperont plus vite. Michael Corleone est fatigué. Il veut prendre ses distances avec les activités mafieuses de sa famille. Il veut convertir ces activités en affaires légales. Kay, son ex-femme, lui fait même accepter que leur fils devienne un chanteur d'opéra et ne reprenne pas les activités familiales.Pendant ce temps, la fille de Michael, Mary, et son neveu, le fils de Sonny, Vincent, nouent une idylle qui n'est pas la bienvenue dans la famille.Il décide d'aider le Vatican à renflouer ses caisses et reçoit en échange le contrôle d'une entreprise immobilière leur appartenant. Attisant la jalousie de ses pairs, Michael échappe de justesse à un attentat commis par l'un d'eux. Vincent se propose alors pour reprendre les affaires de la famille en main.
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Avec ce Parrain 3, Coppola règle ses comptes, enfin, ceux de Michael, afin de finaliser en beauté l'une des meilleure trilogie de l'Histoire du Cinéma, et mettre une touche finale à l'épopée familiale des Corleone. Bien que beaucoup moins rythmé que les deux précédents ( le style est résolument différent aussi ) le film devient un Très Grand Film grâce à deux choses en particulier : sa deuxième partie, et Andy Garcia dans le rôle de sa vie. A croire qu'être Don Corleone magnifie n'importe quel acteur, Garcia n'a aucunement à rougir de passer après les monuments que sont Marlon Brando, Al Pacino et Robet de Niro, il est juste fabuleux, dans un subtil mélange entre le caractère de Vito & celui de Michael ! Le final à l'opéra ( qui n'est pas sans rappeler celui de "L'Homme qui en savait trop" d'Hitchcock ), est grandiose, et sur les marches, à la sortie, la prestation de Pacino est exemplaire, on sent toute sa douleur, sa culpabilité durant son cri silencieux, on se rend compte qu'à ce moment il fait dans sa tête un résumé de sa vie et dans ses yeux on devine un mot : Pourquoi ? J'hésite presque à mettre 5/5 tant j'ai trouvé The Godfather 3 supérieur aux autres. J'entends souvent les gens dirent que c'est le moins bon de la saga, le plus différent. Mais en fait, ce qui me gênait dans les premiers films, c'était l'ambiance ultra pesante. Pendant 3h, j'avais l'impression d'être englouti par la spiral de violence. Et ça se sentait surtout avec le deuxième film avec un Michael paranoïaque et détestable. Et là, il s'est exactement passé ce que je voulais, que Francis Ford Coppola quitte cette ambiance désagréable pour nous faire renouer avec les Corleone. Enfin! Michael est enfin redevenu attachant. Et enfin, on est devant un évolution du personnage quasi-inexistante dans la deuxième partie. Le retrouver 20 ans après ses actes est vraiment une excellente idée. Il y a des gens qui disent que l'histoire de ce volet est moins intéressent. Et bien je ne suis pas du tout d'accord! Les tentatives désespérés de Michael pour rentrer dans la légalité sont passionnantes à visionner. La romance entre sa fille et son neveu est pour moi, une des meilleurs histoires d'amour du 7em Art. Franchement, j'ai trouvé l'histoire de ce volet complet, passionnant et violent sans tomber dans la noirceur excessive des deux premières parties. Mais surtout, ce que j'ai le plus aimé dans ce film, c'est son final! Sincèrement, je pense que le final de la trilogie The Godfather est l'une des meilleurs conclusions de saga. J'ai pas de mots pour décrire la puissance et l'intensité de ce final. La musique oppressante et désagréable se transforme en mélodie harmonieuse tout en faisant ressortir le côté tragique du final. Non franchement, The Godfather 3, c'est le meilleur film de la saga. J'ai carrément oublié l'absence de Marlon Brando. Une réussite! Le dernier segment de la trilogie du "Parrain" a beau être le moins réussi de la saga sicilienne, il n'en reste pas moins un excellent film ! Il faut dire que le film partait avec de nombreux handicaps à commencer par les absences de Marlon Brando, Robert De Niro et, plus étonnant, de Robert Duvall. Mais Francis Ford Coppola a su colmater les brèches de ce casting en étoffant le rôle de Talia Shire et de Diane Keaton et en faisant appel au fougueux Andy Garcia, à la fragile Sofia Coppola et au fourbe Eli Wallach. Pas évident non plus de reprendre le flambeau après 2 épisodes rentrés au Panthéon du 7e art surtout 15 ans après le dernier épisode. Coppola a néanmoins compris que la réussite de son film reposerait sur un équilibre entre l’impératif de renouvellement (indispensable pour éviter de sombrer dans le déjà vu) et son obligation de fidélité aux codes de la mythologie du "Parrain". Le scénario reprend donc les ficelles de la saga (sens de la famille, trahison, honneur…) en mêlant la petite histoire à la grande (la mort du Pape Jean-Paul I) mais s'attarde davantage sur l'usure du pouvoir avec un Al Pacino vieillissant en quête de rédemption. L’acteur livre peut-être l’une de ses meilleures prestations, notamment lors du final sous forme de tragédie grecque. Toute la fatalité du destin semble alors se résumer à son regard usé. Malheureusement, l’interprétation époustouflante de Pacino est également le principal défaut du film puisque, à part lui (et, dans une moindre mesure, Andy Garcia), aucun acteur du film ne peut se targuer de livrer une prestation aussi mémorable que celle des Brando et autres De Niro des 2 premiers opus. "Le Parrain 3" souffre également de son année de production, les années 90 étant visiblement moins adaptées au ton classieux de la saga très marquée 70’s. Il n’en reste pas moins que ce dernier épisode conclut parfaitement la saga (quelle autre fin aurait pu être imaginée ?) et nous permet d’entendre une fois encore la somptueuse musique de Nino Rota.
C’est difficile de le juger ce « Parrain 3 » tant la comparaison avec ses prédécesseurs joue dans la balance. Alors oui, moi aussi je trouve ça moins bien, moi aussi j’attendais un plus grand final de cette belle saga d’où une réelle déception. De l’autre côté, quand je le revois après coup, une fois l’émotion passé, je me dis qu’il n’est pas si odieux que ça. Alors certes, ce « Parrain 3 » manque d’audace et de nerf, mais il n’en reste pas moins un film propre qui peut se regarder pour ce qu’il est : une conclusion honnête à défaut d’être une conclusion enflammée…
Quelle misère! Lorsqu'on voit le style des 2 premiers, le jeu des acteurs... La comparaison fait mal. Le pire à mon goût, c'est de voir Andy Garcia et la fifille Copola qui fricotent : deux têtes à claques dans une romance particulièrement inutile. Quant à Al Pacino, il semble statique et peu inspiré (enfin, il faut relativiser, son jeu reste excellent... Le problème me semble davantage être le personnage que l'acteur). La trame, peu intéressante, tombe plutôt à plat : le thème du remord et de la repentance n'est pas traité avec beaucoup de subtilité. Bref, en ce qui me concerne, les 2 premiers sont des chefs d'oeuvre, et le 3 est un bon passe-temps pendant qu'on reprise ses chaussettes! Plus de 15 ans de cinéma se sont écoulés entre la sortie du second volet et celle de cette troisième partie, ultime opus de la saga du Parrain. Scorsese, De Palma et Sergio Leone sont passés par là entre temps, au point de nous livrer d'incontestables chefs d'oeuvre. Coppola, quant à lui, n'a pas vraiment changé de style : on retrouve ici l'académisme et la maîtrise qui, d'une certaine manière, collaient parfaitement à l'esprit des deux premiers volets. Mais si le cinéaste est resté fidèle à lui-même d'un point de vue stylistique, le registre a changé considérablement. Disons-le de suite : Le Parrain 3eme partie est l'un des films de gangsters les plus surestimés de l'Histoire. On nage dans le sentimentalisme outrancier, la musique lancinante de Carmine Coppola vampirise le semblant de sobriété des personnages ( c'est là que l'on se dit que Nino Rota nous manque ! ), le scénario est pauvre en rebondissements et le dénouement, sorte d'hommage à peine déguisé à Hitchcock d'une longueur incroyable, est terriblement emprunté. Bref, la sauce ne prend pas du tout, malgré la très bonne interprétation d'Al Pacino ( plus humain qu'auparavant mais aussi moins charismatique ) et celle d'Andy Garcia. Alors oui : c'est maîtrisé, incontournable et prestigieux... Mais l'affectation de l'ensemble me rebute. Je regrette de ne pas avoir aimé davantage la deuxième partie, car il n'y a pas de comparaison possible avec celle-ci. Surévalué car médiocre au final.
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