Fiche 2591
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" Anora "
(2024)-(Am)-(2h19) - Comédie dramatique
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Synopsis
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Anora, jeune strip-teaseuse de Brooklyn, se transforme en Cendrillon des temps modernes lorsqu’elle rencontre le fils d’un oligarque russe. Sans réfléchir, elle épouse avec enthousiasme son prince charmant ; mais lorsque la nouvelle parvient en Russie, le conte de fées est vite menacé : les parents du jeune homme partent pour New York avec la ferme intention de faire annuler le mariage...
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Critiques Presse
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Fiches du Cinéma Positif
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Si son personnage rêvait de changer de vie, ce rôle-là devrait en faire de même pour l’actrice tant elle irradie la pellicule. Une Palme d’Or grand public, sexy, cocasse et surprenante. Porté par l’énergie d’un casting brillant qui donne tout, Anora s’impose comme le meilleur film de Sean Baker et le meilleur d’un cinéma indépendant américain capable de faire du grand cinéma avec des personnages et des récits pas formatés. Tout ça en regardant l’Amérique et ses fictions de travers. Que demander de plus ? Curieuse fin que celle d’ANORA, qui, en faisant se rencontrer deux âmes n’ayant jamais été définies comme telles, mais par leur corps et la meilleure manière de s’en servir, met soudain le spectateur face à ses responsabilités dans toute cette histoire. À vous de faire mieux la prochaine fois, nous susurre Sean Baker. Comment dit-on déjà ? Ah oui. Ça valait bien une Palme d’or. À la fois chronique de mœurs lancinante et road movie frénétique jusqu’au vertige, la Palme d’or de Sean Baker dresse un portrait ludique et désabusé de l’Amérique. Comme son héroïne éponyme, le dernier film de Sean Baker intrigue, convainc et charme par sa fougue juvénile, son culot irrespectueux, et surtout par sa versatilité. "Anora" reflète l'air du temps dans le récit d'une femme, a priori soumise par sa dépendance pécuniaire à l'égard des hommes et qui, en fait, mène le jeu. Le film en tire une originalité et une identité fortes, exigeantes et en même temps populaires, au sujet et au traitement très contemporain, dans sa photographie, son rythme et sa psychologie. Si l’on a pris un plaisir certain devant le nouveau film du réalisateur américain, son plus drôle à ce jour, Anora ne tient malheureusement pas la promesse, pourtant simple, de son titre, en n’épousant qu’assez peu le point de vue de l’héroïne pour finalement s’avérer être un film de cavale, certes jouissif, mais assez classique dans sa construction.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Si classique dans le scénario mais si original dans la structuration du film, Mikey Madison (alias Anora) va nous embarquer dans sa vie de strip-teaseuse, rencontrant la perle rare qui va la faire sortir de sa misère sociale, s'amourachant de lui jusqu'à ce que la famille russe du jeune homme veut faire annuler le mariage. Inégalités sociales, richesse ou pauvreté, crush du moment ou sentiments amoureux, Sean Baker, comme dans ses précédents films, nous fait face à des travailleuses du sexe, avec leurs espoirs et leurs galères, sans jamais les dénigrer. « Anora » est hilarant de part ses dialogues et ses personnages tout au long du film, mais reste tout aussi sérieux vers la fin de l'histoire pour comprendre le vécu de notre protagoniste et son ressenti... Magnifique, drôle et dramatique, peu de réalisateurs ont ce talent de manier plusieurs thèmes entre eux, Sean Baker l'a réussi, d'où la récompense de la Palme d'Or, méritée amplement. Grosse déception, film qui n’a pas peur de dénuder à foison les femmes mais c’est à se demander vraiment l’intérêt au bout d’un moment… le réalisateur se fait plaisir… c’est drôle de plusieurs moments mais on a du mal à saisir le ton, les intentions à part un enieme film vu et revu sur le rêve américain et le conte de fée qu’il représente s’avérant décevant. Bref Anora pour moi c’est pas terrible. Surtout pour une palme d’or c’est pas à la hauteur du prix !!! La première partie du film est plutôt moyenne et on se demande comment cette romance a pu avoir la Palme d'or. Puis arrivent les personnages de Garnick, Igor et Toros et là tout s'emballe. Le film devient une perle de comédie très drôle mi-burlesque, mi-noire. On assiste à un road movie très efficace avec des dialogues ciselés et des situations bien trouvées. Surtout Mikey Madison est formidable dans le rôle d'Ani, elle se donne totalement, et pour le coup elle aurait largement mérité le prix d'interprétation féminine tant sa prestation est plus marquante que celles des actrices d'Émilia Perez. Elle arrive même à nous émouvoir au final. Sean Baker quant à lui comme à son habitude en profite pour faire une satire sociale. C'est très réussi. Un avertissement tout d’abord : si c’est votre premier date ou que vous comptez emmener vos enfants, il y a peut-être meilleure idée tant le film comporte de scènes de nudité. Mais cette nudité n’est pas gratuite, aussi bien dans le film que dans le propos qu’il sert. On est happés par les personnages, en particulier Ani, et tout ce qui lui arrive. On joue avec elle, on rit avec elle, on s’énerve avec lui, on crie avec elle, on pleure avec elle ; toutes les émotions, tous les sentiments y passent, au point de nous laisser complètement sonnés sur notre fauteuil en fin de séance. On aime ou n’aime pas, mais quoi qu’il arrive cela nous aura retourné. En un mot : du très très grand cinéma.
Présenté comme le nouveau Pretty Woman et comme un film sur l'amour, le ressenti n'est pas partagé. En effet il n'engendre pas la joie et l'insouciance. La mise en place est longue avec une première partie jeunesse dorée avec sexe et drogue mais limite pénible. Puis on change d'ambiance dès la mariage à Las Vegas même si certains passages sont drôles. Au global le film est pas mal mais le début est vraiment trop étiré.
Avertissement d’abord, à déconseiller au moins de seize ans, la
première demie heure est assez « chaude ». Après le film est plutôt
immoral...Question scénario on est entre Tarentino, Paul Verhoven,
Scorsese, art et essai,
Film plutôt décevant pour une Palme d'or ! Première partie du film ennuyeuse et malsaine, une prostituée purement vénale, un fils à papa crétin, dégénéré, drogué, des scènes de sexe à n'en plus finir, sans intérêt... Deuxième partie plus intéressante où tout "revient dans l'ordre"... L'idylle naissante avec Youri Borissov, le garde du corps, intéressante, mais malheureusement à peine effleurée...
Que s'est-il passé dans la salle de vote pour attribuer la Palme
d'or à ce truc. Limite porno, des scènes de cul à répétition, J'ai été déçu par ce film. Une comédie ? Pas vraiment ! Une clownerie ? Non plus. Bon, il y a la toute fin qui donne un sens à ce film, mais c'est un peu facile d'arriver à la fin pour ne pas se dire que l'on a perdu son temps. Il y a des moments de perte de rythme assez évidents pour crier au chef-d’œuvre. J'étais avec des amis, personne n'a compris pourquoi Anora avait obtenu la palme d'or. C'est incompréhensible. Film vulgaire et racoleur, à la limite de la nausée tant il est vide. Se rouler ainsi dans la boue de notre époque, pourquoi pas. Mais pour dire quoi ? Que les femmes se vendent, encore et toujours. Metoo et on en est encore là ? Quel ennui !
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