Fiche 2575
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" Monsieur
Aznavour "
(2024)-(Fr)-(2h14) - Drame, Biopic
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Synopsis
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Fils de réfugiés, petit, pauvre, à la voix voilée, on disait de lui qu’il n’avait rien pour réussir. À force de travail, de persévérance et d’une volonté hors norme, Charles Aznavour est devenu un monument de la chanson, et un symbole de la culture française. Avec près de 1200 titres interprétés dans le monde entier et dans toutes les langues, il a inspiré des générations entières. Découvrez le parcours exceptionnel et intemporel de MONSIEUR AZNAVOUR.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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dimanche
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Télérama Cahiers du Cinéma Positif
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Ce biopic se regarde avec bonheur tellement on se retrouve plongé dans une époque à suivre l'ascension d'un artiste qui a gagné le haut de l'affiche. Les fans de la première heure pourront être frustrés par certains raccourcis – nécessaires tant sa vie a été riche – et autres omissions qui s’imposaient pour proposer un récit d’un peu plus de deux heures. Ce long métrage se découvre toutefois avec un plaisir immense pour ceux qui apprécient l’artiste et ses chansons, avec des moments d’émotion intenses au gré de ses échecs et de ses réussites. Pour leur troisième long-métrage après « Patients » et « la Vie scolaire », Mehdi Idir et Grand Corps Malade déploient les grands moyens et en font parfois trop en termes de mise en scène façon looping et caméra tournante. Mais leur regard sur l’homme et l’icône Aznavour a le mérite d’être admiratif sans être hagiographique et les chansons, dont quelques chefs-d’œuvre, font le reste. Mehdi Idir et Grand Corps Malade reconstituent avec souffle la vie de Charles Aznavour. Monsieur Aznavour est porté par un brillant trio d’acteurs et fait entendre à nouveau des chansons inoubliables. L’atout majeur de ce film est Tahar Rahim, totalement bluffant dans la peau de Charles Aznavour, dont il a adopté le phrasé haché, la gestuelle des mains sur scène, et dont il chante même les titres. Chapeau, l'artiste ! L’acteur le plus transformiste du cinéma français donne du relief à un portrait à distance d’Aznavour, froid personnage, ambitieux et égocentrique. En haut de l’affiche, l’intense Tahar Rahim : il ne joue pas Charles Aznavour, il l’est et le respire, jusqu’à sa voix sosie. Monsieur Aznavour, par son goût de la performance d’acteurs, de la reconstitution historique et de la couleur locale française, s’efforce de suivre son sillage. Il lui manque pourtant cruellement le tragique et le morbide que Dahan a vus chez Piaf. Le film manque cruellement de distance critique sur le personnage peut-être involontairement antipathique qu’il construit : une star qui ne croit en rien, instrumentalise ses propres malheurs, ceux de ses proches, ceux même d’inconnu·es, au seul motif d’une quête avide et absolument sacrificielle de succès.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Vu en avant-première ce soir. Un film merveilleusement bien écrit et qui aide à comprendre le destin d'Aznavour, ses moments de génie, ses parts d'ombre, mais aussi la génèse de certaines de ses plus belles chansons. L'interprétation dramatique mais également musicale des acteurs est épatante et ne tombe jamais dans la caricature sur-jouée. Bravo! Ce biopic retrace la vie d'un artiste légendaire, j'ai nommé Monsieur Aznavour. L'histoire est captivante, touchante, sans artifice, on y découvre un personnage complexe, à la fois timide et déterminé, dont le talent immense se dévoile avec une grande sensibilité, et dont la capacité de travail force l'admiration !Les moments musicaux sont choisis avec justesse et viennent magnifier chaque étape du parcours de cet auteur-compositeur franco-arménien de génie. Tahar Rahim est bluffant de crédibilité, j'ai également adoré Marie-Julie Baup endossant le rôle d'Edith Piaf, une femme qui a énormément compté dans le parcours de notre Charles national ! Un film qui, à l'instar de ses plus belles mélodies, restera gravé dans la mémoire collective, faisant finalement écho à un destin exceptionnel J'y allais un peu à reculons... et je fus stupéfait ! Je me méfie en effet des biopics qui sont concurrences par de bons documentaires... Gainsbourg, Piaf.. J'aime beaucoup Tahar Rahim que j'avais découvert dans Un prophète d'Audiard fils. Dans ce film, il est absolument méconnaissable ! Chapeau pour les maquilleurs qui ont réussi à recréer les faciès d'Aznavour, Piaf, Trenet,... Un très gros travail pour faire ressembler aux personnages réels... Musicalement très réussi, très émouvant, très symbolique.... récit sous la forme d'une saga... Un chef-d'œuvre intégral... Quel magnifique biopic de la vie d'Aznavour et quel film nécessaire ! Je vois une seule déception avec la fin du film et de sa carriére. Autrement, ce film est une trés belle oeuvre. J'ai aimé l'origine du film avec le génocide, la fratrie arménienne, le scénario historique avec des chapitres de la résistance, la belle complicité avec Piaf, le doute tenaillant de sa réussite, le portrait sans complaisance d' Aznavour, et enfin sa carrière internationale. Quelle belle fresque historique et humaine même si elle est assez linéaire. Tahar rentre dans le personnage à merveille et ne se laisse rarement trahir que par son sourire si caractéristique. Mais il donne un ton propre à son personnage, ce qui rend le film encore plus particulier et émouvant. La fin m'a déçue. A l'image de son père qui évoque la nécessité de voir d'où on vient pour voir où on va, le film aurait pu montrer le voyage en Arménie avec la chanson "ils sont tombés" pour boucler la fin avec le début. Cela aurait également renforcé l'engagement d'Aznavour à la fin de sa carrière auprès des faibles et des exclus comme il l'a fait avec "les émigrants" et "Comme ils disent".
"Monsieur Aznavour" qui a divisé la critique, est un biopic musical honnête dans l'ensemble. En effet, Grand Corps Malade et Mehdi Idir livrent aux spectateurs un biopic sur Charles Aznavour retraçant son ascension à partir des années 1950. J'ai trouvé le fond trop classique et aseptisé, certains rôles font pâles figures également, cependant j'ai aimé la forme: les décors, les costumes, les chansons d'un grand homme de la musique ainsi que la composition saisissante de Tahar Rahim en Charles Aznavour et Marie-Julie Baup en Édith Piaf, le film devrait rencontrer un beau succès en salle et de nombreuses nominations aux prochains César. Le très attendu biopic sur le grand Charles se dévoile avec une avant-première nationale, dans la cadre de « La soirée des passionnés » réservée aux abonnés CinéPass. Si le potard du deepfake est un peu dans le rouge pendant la première heure, Tahar Rahim "devient" réellement Charles Aznavour lorsque sa vraie peau apparaît à l'écran, disons à partir des années 70. Joli travail sur la voix, la gestuelle, le look et ce sentiment que l'artiste n'a jamais été réellement satisfait de sa réussite. Bastien Bouillon est formidable !
Une déception pour ma part. Le film retrace l'ascension d'Aznavour à travers certaines rencontres et des bribes de sa vie. Le film est long (2h13) et pourtant tous les épisodes de vie sont brièvement bâclés. De plus le film part dans tous les sens : par ex, entendre du Dr.Dre dedans juste parce qu'il a fait une reprise est une très grosse faute de goût. Je n'ai jamais été touché ou ému par le film. Il faut dire que je n'ai pas accroché à la prestation de Tahar Rahim : de tout le film on ne l'oublie pas, son jeu et sa voix sont caricaturaux... Au lieu de voir Aznavour, on voit Rahim qui fait Aznavour. Le film donne d'ailleurs une mauvaise image de l'artiste. Il est antipathique au possible. L'actrice qui joue Piaf sort du lot je trouve. Je m'attendais à mieux de la part du duo de réalisateur, même si on sent l'intérêt porté à ce projet. Mais quel manque d'inspiration ! Les amoureux du chanteur y trouveront peut-être leur compte car la bande son est très bien sinon ... Sinon, c'est académique, sans relief, sans saveur, sans inventivité. Un plat de restaurant 5 étoiles sans sauce, sans sel ! Les dialogues sont poussifs. Et l’excellent Tahar Rahim se bat - beaucoup trop - pour ressembler à Charles Aznavour. Il tient ses épaules relevées artificiellement de façon totalement caricaturale ... à en être grotesque ! L'impression d’assister à la prestation d'un imitateur de banlieue .... un gros malaise !
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