Fiche 2572
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" Y'a pas
le feu... "
(1985)-(Fr)-(1h19) - Comédie
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Synopsis
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Alors que le feu embrase son village du Midi, un Maire recrute de jeunes volontaire afin qu'ils repoussent les flammes.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Quand on imagine la nullité pour un film, on pense aux gags débiles, aux mauvais acteurs, à un scénario bidon, enfin à tous ce qui peut faire un bon nanar. Et bien tout est réuni ici, il faut avoir vu ce navet pour apercevoir ce qu'est le néant cinématographique. Balducci le réalisateur n'est pourtant pas un idiot, il lui doit principalement la création de la série des Gendarme de Saint-Tropez. Mettant donc son imagination au travail, il crée "Les Pompiers de la Campagne Française". Vous êtes donc devant le ramassis de gugusses faisant les "acteurs", le plus lamentable des années 80. Il faut le voir pour y croire. J'aurai presque mis 1 étoile tant le film atteint des sommets dans la nanardise. Enfin comme je me suis promis de ne jamais donner une note plus élevée que le nul a un nanar... La quête pour trouver la pire comédie française jamais réalisée continue : dans le cadre de cette entreprise hautement dangereuse pour notre santé mentale, nous vous présentons aujourd'hui « Y'a pas le feu », de Richard Balducci, prétendant redoutable au titre de réalisateur comique le plus lamentable de l'Histoire. Heureux scénariste de la série des « Gendarme de Saint-Tropez », Balducci passa lui-même derrière la caméra afin de s'affirmer comme un auteur complet, continuant au passage à tirer une partie de son humour de la satire des catégories socioprofessionnelles : après les gendarmes, les pompiers. Au vu de ce film et de « Banana's boulevard », avec le groupe musical Les Forbans, nous pouvons affirmer sans risque qu'il eût mieux fait de s’abstenir. Notre homme est en effet à la comédie ce que Jean Rollin est au film d'épouvante : un esthète de la lenteur, pour ne pas dire de la mollesse. Rarement aura-t-on pu voir des gags aussi patauds, filmés et interprétés avec aussi peu d'entrain apparent, le tout mis négativement en valeur par une photo grisâtre. Sur la forme, c'est de la sinistrose en barre ; pour le fond, c'est une comédie d'une inefficacité telle qu'elle en devient fascinante et admirable. Supérieure à « La Pension des Surdoués », tout de même, mais quand même très proche du fin fond de la poubelle. Le moins insignifiant de la bande est encore Mouss (futur sidekick maghrébin de Johnny Hallyday dans la série télé « David Lansky »), ahuri rondouillard à lunettes, qui possède un sixième sens lui permettant de voir à travers les vêtements des filles. Ce don du ciel est bien sûr prétexte à des gags à répétition, aussi fins que du suif de baleine. Vous trouvez ça lamentable ? Hé bien, sachez que c'est la meilleure trouvaille comique du film.
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