CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2563 

 

 

n° 2563
 
" Vous n'aurez pas ma haine "

 

 

(2022)-(Fr,Be,All)-(1h43)  -      Drame   

 

Réal. :     Kilian Riedhof   

 

 

Acteurs:  P.Deladonchamps, Z.Iorio, C.Jordana  ...

 

Synopsis

 

 

Comment surmonter une tragédie sans sombrer dans la haine et le désespoir ? L’histoire vraie d’Antoine Leiris, qui a perdu Hélène, sa femme bien-aimée, pendant les attentats du Bataclan à Paris, nous montre une voie possible : à la haine des terroristes, Antoine oppose l’amour qu’il porte à son jeune fils et à sa femme disparue.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles      Le Point        Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

 

Ce portrait d’un homme qui refuse de céder à la colère se révèle déchirant, mais la puissance de caractère dont il fait montre face à l’horreur est apaisante. Le spectateur partage sa peine sans que la réalisation n’insiste de façon gênante sur les manifestations de sa douleur.

Sobre, bouleversant et nécessaire.

Adaptation du récit que le journaliste Antoine Leiris a fait de la tourmente dans laquelle il est entré après la mort de sa femme au Bataclan en 2015, ce “film-témoignage” grand public trouve une distance assez juste pour éviter la lourdeur et l’indignité.

L’ensemble manque de point de vue et de puissance. A l’image de la confrontation d’Antoine avec l’ami d’Hélène qui lui relate la mort de la jeune femme entre ses bras. La scène ne ravage pas.

Adapté du livre du journaliste qui a perdu sa femme au Bataclan, ce film maladroit sur un deuil impossible passe à côté de son sujet.

Tout sonne étrangement faux, et le film ne fait qu'effleurer par instants son vrai sujet : la part d’égocentrisme dans le deuil.

Comment représenter la douleur d’Antoine Leiris, dont la femme a été tuée au Bataclan le 13 novembre 2015 ? Sûrement pas avec tous ces clichés, indignes d’une telle histoire.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

J'ai lu des critiques extrêmement sévères sur ce film qui part d'un récit vécu. Là où certains ne voient que froideur , je vois une grande pudeur. Là où certains ne voient que pathos, je vois des scènes de la vie quotidienne tout à fait réalistes.
Là où certains ne voient que lâcheté , je vois de la dignité. J'ai trouvé le casting parfait.

Film poignant interprété avec force, justesse, humilité et un talent fou ! L'histoire est bouleversante et traitée avec délicatesse. Bravo à Pierre Deladonchamps qui multiplie les rôles aussi variés que pertinents, bravo au tout jeune enfant du film ! Peu de battage, de promos, de pub pour ce film qui mérite tout autant la lumière , voir davantage que d'autres + " commerciaux " !!!

Un film nécessaire, à la fois poignant, bouleversant et remarquablement interprété. C'est un sujet réel et oh combien difficile. J'ai été vraiment touchée et très remuée. Armez vous de courage pour aller le voir. Il est regrettable qu'il soit aussi peu distribué.

 

Très difficile de "noter" cette adaptation du livre écrit par Antoine Leiris suite à la perte de sa femme dans les terribles évènements du "Bataclan". Cette écriture a probablement été pour lui une manière de surmonter, de "survivre"..... Maintenant son rôle repris par Pierre Deladonchamps me semble tout à fait honorable, et celui de Camelia Jordana, sa femme Hélène, ne m'inspire pas de commentaire particulier, cette famille étant tout à fait "classique". Le sujet étant si "intense" et subjectif, outre le rôle principal, c'est le jeune "Melvil" joué par Zoé Lorio, qu' il faut souligner, vu son age ! Tout le reste est occulté, et une gêne est présente en permanence, peut être une pudeur, qui n'arrive pas à vraiment trouver son expression dans cette dramatique.....Difficile....!!

Même s’il n'a pas la force, ni l'impact émotionnelle de la lettre ouverte qu’Antoine Lieris publia sur Facebook 3 jours après la mort de sa femme, victime de l’attaque terroriste du Bataclan, ce récit ne mérite pas autant de négation à son égard Alors oui, on dirait un téléfilm mièvre et longuet mais « Vous n’aurez pas ma haine » a néanmoins réussi à me toucher.

Adaptation du livre d'Antoine Leiris, ce film n'est pas un chef-d'oeuvre mais il ne mérite pas un tel lynchage. En effet, on peut lui reprocher son côté larmoyant mais la situation vécue ne justifie-t'-elle pas ces effusions lacrymales? Pierre Deladonchamps n'est pas si mauvais que cela. Il donne même une belle leçon de résilience suite à ce drame sans surjouer. Psychologiquement, c'est assez minimaliste mais Kilian Riedhof signe un film avec des instants poignants, notamment sur les troubles chez l'enfant engendrés par la perte du repère maternel. Quant à Camélia Jordana, difficile de la juger alors qu'elle n'apparaît que 10 minutes dans ce long-métrage...

 

Un film qui a tout faux ! Mièvrerie, sensiblerie, et auto-flagellation à tous les étages. La mise en scène est très maladroite, approximative, timorée. Pierre Deladonchamps incarne mal son personnage et on ne croit jamais à celui de Camelia Jordana. Ce film produit l'effet contraire de son scénario. On a justement envie de crier, de se révolter face à l'injustice, face à la mort des innocents du 13 novembre. Impossible d'oublier ni de pardonner ni d'exorciser tout ce qui s'est passé ce soir-là.

Rien à sauver dans ce film, le pire c'est qu'on n'arrive pas à éprouver de la compassion pour les personnages vu la manière dont c'est réalisé et joué. On oscille entre froideur digne d'un documentaire, pathos et clichés.

Vous reprendrez bien un peu de pathos à la tonne ? Film larmoyant transpirant la bien pensance et la petite musique des autorités du « pas d’amagalme ». Adapté d’un livre controversé écrit par un homme controversé, ce film est un énième navet sociétal du vivre ensemble à tout prix bien financé par la CNC pour faire passer une sorte de message politique. Une purge qui fait apparement du Top 10 des pires flops de l’année au box office. Si le cinéma ne se réveille pas vite c’est pas une baisse de fréquentation qui l'attend mais des fermetures de cinéma par dizaines.

Adapté du livre éponyme d'Antoine Leiris, "Vous n'aurez pas ma haine" raconte comment cet homme a réagi à la suite de la perte de sa femme qui était l'une des victimes du Bataclan. Cet homme s'est notamment fait connaître après avoir posté un message sur les réseaux sociaux qui a été très partagé dans le monde entier. Si la première partie sur l'angoisse de l'attente est forte, la suite ne m'a pas vraiment touché à part les scènes avec le petit. Je n'ai pas envie de juger la réaction, car il s'agit d'une histoire vraie et que l'on ne peut pas se mettre à sa place hormis si l'on a vécu la même chose, mais j'ai eu un peu de mal avec le traitement du sujet. Le film est plus axé sur la soudaine célébrité d'Antoine que sur son deuil même si les deux sont liés puisque cela fait partie du processus. Ce qui est gênant dans le film, c'est qu'on a l'impression qu'il prend un certain plaisir dans cette situation. L'attention des autres, ses apparitions dans les médias, on dirait vraiment qu'il aime cela. C'est peut-être sa façon de gérer son deuil et de penser à autre chose, mais j'ai été mal à l'aise devant ces scènes.

 

 

 

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