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N'est-ce pas un cauchemar dont le rêveur
s'éveillera à la fin - mais qui est le rêveur ? et quand le
cauchemar a-t-il commencé ? Ces questions hantent discrètement le
film, lui donnent sa capacité d'émotion et d'incertitude, une beauté
et une fluidité singulières.
En parvenant à tenir en haleine le
spectateur sur la base d'un tel synopsis pendant près de deux
heures, David Fincher a encore réussi un coup d'éclat.
D'abord irritant, le nouveau David
Fincher dépasse vite son intrigue à dormir debout pour devenir une
réflexion sur la maîtrise des images et des effets.
Jodie Foster est pour beaucoup dans la
réussite de ce film à haute tension.
Pendant 108 minutes, "Panic Room" manipule le spectateur avec
virtuosité . La machine Fincher fonctionne comme une horloge suisse.
C'est beau, c'est efficace, mais c'est du cinéma de coucou.
Le suspense, dans une parfaite unité de lieu et de temps
(celui d'une nuit), parfois change de camp mais reste toujours
inquiétant, comme l'image, qui semble (c'est la magie du numérique)
passer par le trou de la serrure et sous les portes, la violence
reste - relativement - mesurée, et pourtant, à la longue, on
décroche un peu. Trop de sophistication, dans une mise en scène en
forme de démonstration de virtuosité ? Trop de confiance (justifiée)
dans les nerfs d'acier de Jodie Foster ? Un thriller irréprochable,
mais froid.
Avec son impeccable design, ses
embrayages et décélérations purement mécaniques, The Panic Room est
surtout un produit de démonstration pour le savoir-faire clinquant
de son metteur en scène.
La concentration fiévreuse de Jodie
Foster semble appeler quelque puissance inarticulée et aveugle à la
frapper de toutes ses forces. En guise de baiser de la mort, Fincher
et le scénariste multimillionnaire David Koepp ne trouvent rien
d'autre à lui offrir que la gabegie sanglante d'une bande de Pieds
Nickelés menés par le nounours Forest Whitaker. Un peu court....
Pièce maîtresse de ce film à la fois
trop conceptuel et trop convenu, Jodie Foster n'aide pas beaucoup à
lui donner de la vie : elle semble barricadée sur son jeu très
technique dans un strict professionnalisme. Une chambre forte à elle
toute seule.
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Les images sont superbes. Les
plans séquences FX où la caméra semble déambuler dans la demeure,
d'un étage à l'autre, d'une pièce à l'autre, à travers différents
conduits sont remarquables, particulièrement celui où les
malfaiteurs tentent d'entrer dans le bâtiment (ah ce plan où la
caméra semble passer dans une serrure, puis à travers la poignée
d'une cafetière ! ). Alors oui, il faut avoir de l'empathie, de
l'intérêt pour les personnages , mais dans ce cas on se laissera
prendre par le suspens et la question de savoir ce qui va leur
arriver à tous, même les malfaiteurs. Pas d'érotisme, pas de
réflexion philosophique, peu d'humour, de la violence et du suspens
en huis clos. Je conseille chaudement ce film car on passe un bon
moment.
David Fincher nous livre à une
nouvelle démonstration de son talent de réalisateur et signe un
thriller piège, un huit-clos insoutenable. Un exercice de style
maîtrisé où chaque image étouffe le spectateur. Avec la sublime
Jodie Foster , le talentueux Forest Whitaker ,le chanteur Jared Leto
, l'un des premiers rôles de Kristen Stewart avant la saga Twilight
!!!
En dehors de ses qualités formelles, le film est
assez vide. Comme je l'ai écrit plus haut les rebondissements sont
prévisibles mais ça reste efficace. Donc pour conclure on a un film
qui réalisé par un autre serait tout juste correct au mieux, mais
fait par Fincher devient une véritable démonstration de maîtrise
technique et demeure divertissant. Un bon suspens.
Le film
est plutôt bon. Il n'est certes pas exempt de quelques défauts
(personnages archétypaux, musique agaçante), mais que celui qui ose
dire que Panic Room n'est pas diablement efficace me jette la
première pierre. En revanche on sent que David Fincher ne peut pas
s’empêcher de se la péter avec sa caméra. Et vas-y que j'te passe ma
cam' entre des barreaux d'escalier ! Et vas-y que j'te filme
l'intérieur d'une serrure ! Et vas-y que j'te traverse des murs et
des cafétières ! C'est super mec, mais à quoi ça sert ? Si
Kristen Stewart se montre juste, Jodie Foster en fait un peu trop,
ce qui est assez surprenant au vu du talent de Fincher pour la
direction d'acteur. Notons aussi la qualité de la composition
d'Howard Shore qui contribue pleinement à l'atmosphère du film. Une
oeuvre quelque peu impersonnelle mais qui ne manque pas de maîtrise
donc, malgré des effets visuels déplorables.
Le scénario de David Koepp manque cruellement de rythme et ça,
même David Fincher ne peut pas sauver ça. Le scénario manque
terriblement de péripéties et se contente de ce postulat de départ
sans le transcender. Alors, oui, K-Stew est bonne actrice quand elle
veut et le générique est juste magnifique (Torque reprendra l'idée
de faire refléter ses crédits sur d'autres structures) mais on finit
tout doucement par s'ennuyer ferme, avant un final moyen. C'est
dommage. Ce n'est pas que "Panic room" soit un mauvais
film, ni même qu'il soit mal réalisé ou mal interprété. Mais, au
bout d'un moment, et ceci malgré l'ambiance soignée, on se lasse de
ces personnages bâclés, de tous ces rebondissements qui
s'accumulent, et de ces travellings modes numérisés et peu
esthétiques. Un peu lourd, et pas très crédible.
Un film décevant. On passe sans
arrêt entre la Panic Room et le reste de la maison, ce qui fait
perdre le sentiment d'enfermement qui devrait créer l'angoisse. En
plus, les cambrioleurs sont plus drôles que menaçants et, malgré de
bons acteurs, les personnages sont creux. L'idée était intéressante
mais le résultat n'est pas à la hauteur, le huis clos ne suffit pas
à enlever l'impression de regarder un mauvais film d'action malgré
une image soignée par le talent de David Fincher.
L'idée de base semblait intéressante
(une femme et sa fille enfermées dans une pièce de sécurité autour
de cambrioleurs), mais elle s'essouffle vite, pour nous laisser un
film très moyen souvent tiré par les cheveux. Ce qui est dommage,
puisque la présence de David Fincher à la réalisation et de Jodie
Foster au casting étaient de bonne augure, cependant "Panic Room"
est la preuve que bon metteur en scène et bon acteurs ne sont pas
synonymes de bon film.
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