CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  805 

 

 

n°805
 
" Le tonnerre de Dieu "

 

 

(1965)-(Fr,It,All)-(1h31)  -      Comédie dramatique   

 

Réal. :     Denys de la Patellière   

 

 

Acteurs:  J.Gabin, M.Mercier, R.Hossein ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Jubilatoire ! Le premier quart d'heure est un déluge verbal, les répliques d'anthologie pleuvent comme les obus en 1916 à Verdun. C'est presque trop, à peine vous avez digéré un phrase qui tue, qu'une seconde vous arrive dans la tronche. Un vrai régal. Et dans la bouche de Jean Gabin, c'est encore mieux. La réalisation est excellente, pas incroyablement génialissime, mais on ne peut que constater sa qualité. La musique a été parfaitement choisie et donne du dynamisme au film, bien sûr il ne faut pas être allergique au classique. Robert Hossein et Michèle Mercier pour accompagner Jean Gabin, excusez du peu, ils sont parfaits. Seul nuage dans ce ciel ma foi très dégagé, c'est la baisse de rythme dans le dernier tiers du film. On entre alors dans une phase plus moralisatrice, Jean Gabin disparaît et l'intérêt du film avec lui. Mais ce coup de mou n'entache en rien l'excellente impression que donne ce véritable chef d'oeuvre. A voir, et surtout à écouter, absolument.

Film bien trop méconnu à mon goût. A voir Pour les acteurs, tous excellents, et la curiosité de voir Michèle Mercier loin des "Angélique", pour l'histoire originale, pour la réalisation d'époque mais qui n'a pas pris une ride. Certains films vieillissent très mal, celui-ci aurait plutôt tendance à se bonifier avec l'âge.

Une perle.

Denys de la Patellière a réuni une belle distribution avec Jean Gabin, Robert Hossein, Michèle Mercier, Georges Géret et accessoirement Lili Palmer dans le rôle de l'épouse ainsi que Daniel Ceccaldi et Paul Frankeur. Le rôle de Léandre Brassac, sied comme un gant à Gabin en vétérinaire bourru et caractériel à la retraite, propriétaire d'un château. Il déclame son verbe avec l'art consommé de l'acteur chevronné éructant ses propos avec délectation en roulant des yeux comme des billes de loto. Dans ce rôle sur mesure qu'affectionnait particulièrement Jean Gabin, les dialogues ont été spécialement écrits pour lui par Pascal Jardin. Intéressant aussi le rôle de souteneur interprété par Robert Hossein, qui dénotait déjà les atouts d'un grand acteur. La confrontation entre les deux acteurs vaut son pesant d'or, les répliques dans la bouche de Gabin font mouche, des tirades similaires à la Audiard, c'est le fin du fin. Lili Palmer en épouse légitime présente une interprétation plus nuancée. Michèle Mercier est plus effacée dans son personnage de prostituée repentie. Quelques scènes mémorables comme celle des chevaux sous l'orage avec Georges Géret renforcent l'impression dramatique que dégage le film. S'ajoute à cela la très belle photographie en noir et blanc de La Patellière et le cadre du tournage magnifique au château de Bois Chevalier en Loire-Atlantique. Cette œuvre, aux contours sentimentaux, eut un succès retentissant tout à fait mérité à sa sortie.

Un vrai classique avec un Gabin en pleine forme, qui est exactement comme on l’aime, c’est-à-dire : dur, révolté, protecteur, mais aussi très drôle par moment. On a aussi droit à une très belle histoire humaine, simple et efficace interprétée avec justesse par d’excellents acteurs (Michèle Mercier, Robert Hossein, Lilli Palmer…) L’ambiance est très réussie avec de beaux décors (le manoir, la campagne nantaise,…) en noir et blanc, ce qui fait que l’on ne s’ennuie jamais. Un grand cru à ne pas manquer.

Un petit bijou injustement méconnu dans la filmographie du mythe Gabin. Par certains égards, ce film me rappelle "Un singe en hiver", le personnage interprété par Gabin est assez comparable, un homme désabusé par le comportement de ses semblables, qui trouve son salut dans l'ivresse, et se retrouve pris d'une affection paternelle pour une jeune brebis, égarée dans la vie comme lui. Ici, Michèle Mercier remplace Belmondo, et la magie opère de la même manière, avec des dialogues de Pascal Jardin qui n'ont pas grand chose à envier à la fantaisie truculente d'Audiard. Un grand film, à découvrir vite si ça n'est pas encore fait.

En (re)visionnant aujourd’hui ‘Le Tonnerre de Dieu’, un sentiment de bien-être vous accapare. Telle une sorte de bouffée d’oxygène, tandis que l’ère du zapping bat aujourd’hui son plein. Au lieu de se détériorer, le cinéma de Denys de la Pattelière (‘Les grandes familles’, ‘Un taxi pour Tobrouk’…) jouit plus que jamais de son époque, de ses vedettes, de ses valeurs et de ses beaux mots. Une pléiade de bons sentiments aussi, sans que l’on ne tombe toutefois dans l’excès. Et une histoire certes simple, mais dont on ne décroche jamais. Riche vétérinaire à la retraite et sans enfants, un Jean Gabin fidèle à lui-même recueille une jeune et insouciante prostituée, Michèle Mercier, prisonnière d’un proxénète sans scrupule, le pourtant élégant Robert Hossein. Joli coup de la production, ces deux derniers acteurs étant alors au faîte de l’actualité – nous sommes en 1965-, avec le début de la saga d’Angélique. Ils aideront naturellement à faire de ce Tonnerre un gros succès, tourné en partie dans les alentours de Nantes, ville originelle du réalisateur. A noter que Georges Garvarentz, beau-frère de Charles Azanavour (dont on entend un morceau dans le film), signa ici l’une de ses meilleures bandes-originales. Un résultat donc probant, révélateur d’un temps que l’on regrette sitôt la fin d’un film, qui devrait être diffusé plus qu’une fois par décennie sur les grandes chaînes nationales. Une fiction qui prouve par ailleurs, qu’il ne faut pas nécessairement vingt mouvements de caméra à la minute pour obtenir un résultat visuel efficace. Et finalement, tellement reposant. Un film à déguster.

 

Une bonne comédie dramatique ou Jean Gabin excelle dans son rôle habituel de vieux ronchon ! A noter aussi la présence de la belle Michèle Mercier dans l'un de ses rares rôle hors du costume de l' indomptable Angélique. Mais le film trop court souffre du manque d'au moins un acte et d'un peu plus de rebondissements. Après à peine 1h20 on reste tout de même un peu sur sa faim, dommage !

Une histoire classique, qu'on a déjà vue visitée par un Gabin paternel, ambigu et généralement imbibé. Et si le léger antagonisme ici apporté par sa femme donne trop dans le maussade pour être honnête, le traitement du tout n'en reste pas mois touchant. C'est aussi un prétexte pas trop usé pour faire sortir de magnifiques tirades anarchistes au grand acteur.

Jean Gabin emporte le récit c’est évident. Il est le personnage parfait. Fataliste mais prêt à faire changer le monde par ses idées. Les dialogues sont percutants et l’ensemble est intéressant Je suis déçu néanmoins de la tournure optimiste du film. On s’attend à une tragédie en voyant le caractère violent du personnage mais la fin heureuse est un peu surprenante !!!!

Un film assez déroutant qui donne des impressions mitigées. Un moment il parait vraiment vieillot et l'instant d'après plutôt moderne au contraire, du dramatique on passe à la farce, de personnages crédibles au départ on finit comme pour le rôle de souteneur de Hossein un peu dans le ridicule. Cerise sur le gâteau on arrive à aimer le film qui raisonne d'autant plus fort que les valeurs qu'il défend son aujourd'hui encore plus menacées.

 

Une histoire plutôt simple,un ancien vétérinaire croise un soir de cuite une prostituée dans un bar.Il l'invitera chez lui a la campagne,elle y prendra goût et ne voudra pas reprendre son ancienne vie dans la rue. Les dialogues sont clairement influencés par Audiard, seulement ceux ci n'ont pas la verve de l'original. Ils sont trop écrits et manquent de naturel pour être crédibles et ainsi faire mouche. Cette histoire aurait certainement pris une autre tournure avec Audiard aux dialogues,car Le Tonnerre de Dieu est quelconque et même vieillot.

 

 

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