(2015)-(An,Am,Isl)(2h02)  -      Aventure   

 

Réal. :     Baltazar Kormakur   

 

 

Acteurs:  J.Clarke, J.Gyllenaal, J.Brolin ...

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité      Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

Le divertissement est total, décomplexé, les décors beaux à couper le souffle.

Ce film époustouflant propulse le spectateur sur les pentes de la montagne népalaise.

Si l'on suit avec intérêt ce récit, c'est aussi parce que le cinéaste, qui n'a tourné que des plans de deuxième équipe dans l'Himalaya, a reconstitué l'action dans les Dolomites, l'Adige et en studio à Cinecittà. Il a su mélanger tous ces éléments, les uniformiser

"Everest" démontre qu’il a le goût de l’aventure, mais ne partage pas celui du risque de ses personnages alpinistes, paumés en pleine tempête dans les vertiges d’un thriller efficace, mais canonique, entre héroïsme et pathos, au sommet du monde.

Véritable film catastrophe, « Everest » de l’Islandais Baltasar Kormákur fait son petit effet. Le hic ? Les personnages manquent de profondeur et sont trop lisses : tous respectent Dame Nature, écoutent religieusement les conseils de leurs guides, et sont habités par un courage un peu trop facile.

Le réalisateur islandais Baltasar Kormakur fait de la catastrophique expédition de 1996 un film à grand spectacle dénué de poésie.

Comme toute reconstitution trop collée à son récit, "Everest" se condamne à n'être qu'un pâle décalque du réel, forçant les effets mélodramatiques pour compenser la faiblesse intrinsèque des personnages.

Les scènes d'exposition paraissent interminables. Des personnages hélas si superficiellement dessinés qu'on n'éprouvera aucune empathie pour eux. Tiré d'une histoire vraie, il confond, en fait, larmoyant et émouvant. "Everest" n'est hélas qu'un sommet d'ennui. 

  bonnes            moyennes           mauvaises 

Un film d’aventure, inspiré d’une histoire vraie, qui nous emmène dans la chaîne de l’Himalaya faire l’ascension de l’Everest, le plus grand sommet au monde avec ses 8848 mètres. Les paysages de montagne sont splendides et il y a un bon casting d’acteurs. La réalisation prend le parti de mettre de côté l’action et le spectaculaire et de souligner davantage le réalisme et l’humain, ce qui la rend d’autant plus forte, touchante et différente. Le film insiste sur la violence, la dureté de l’expédition et sur le courage et le combat pour la survie de ces grimpeurs. Voyage et dépaysement garantis !

J’ai été agréablement surpris par ce film d’aventure. Je n’ai jamais été attiré par les films catastrophes mais celui-ci est bien plus fort que les autres pour ces tournures dramatiques qui fonctionnent à merveille. Inspiré de la catastrophe du 10 mai 1996, le film nous raconte une expédition qui tourne au cauchemar à cause d’une tempête. Emmené par le duo Jason Clarke/Jake Gyllenhall, Everest est clairement un film fait pour une salle de cinéma. En effet, la photographie est bien mise en avant sur un grand écran qui renforce la grandeur et la dangerosité du paysage montagneux. Et que dire du son qui nous met sous tensions dans les situations extrêmes. Le jeu d’acteur est irréprochable, bref le film est complet et il reste pour moi l’une des belles surprises de l’année 2015 avec The Lobster et Ex Machina.

Alors là j'ai beau réfléchir je ne comprends pas les critiques négatives pour ce film!..Je n'y ai presque pas vu de défaut. On ne s'ennuie jamais! On est vraiment plongé dans l'aventure du début à la fin!..Les décors, bien qu'ils ne soient pas tous naturels, sont majestueux et le rendu en 3D est super! Le casting est PARFAIT! en particulier Jason Clarke <3 qui une fois encore m'a bluffé par son talent!.. Je vous conseille donc fortement de vivre vous aussi l'aventure!

Everest offre une vraie expérience de sport extrême et nous donne l’impression de progresser au rythme des personnages. Le film est une vraie leçon d’humilité donnée par la nature. Un seul regret, ne pas voir davantage le paysage environnant. Peu de contrechamp dans le film mais ce choix de mise en scène peut se justifier par une réplique d’un des guides qui prévient ces clients dans le film : ce n’est pas écrit dans les brochures parce que ce n’est pas vendeur mais préparez-vous avant tout à souffrir.

Une histoire relatant des faits réels et qui dans la vraie vie a sans doute dû être poignante mais que la mise en scène ici restitue sans émotion. C'est certes un parti pris du scénario de ne pas critiquer, de ne pas tenter de justifier par respect pour les protagonistes de cette expédition mortelle. Mais du coup on est loin des frissons d'un Vertical Limit ou des réflexions profondes d'un roman de Frison-Roche. Il manque assurément quelque chose sur ce registre là. Reste les images. Belles mais avec une 3D inutile, uniquement là pour attirer le spectateur lambda, sans plus-value cinématographique. On sait bien que pour tourner il faut aussi faire appel à quelques artifices. Quand ils sont trop visibles (des maquettes), on s'interroge sur le grand spectacle et le plein la vue qu'on prétend nous avoir mis à l'image. Une relative déception. Pas excessive. Mais l'impression qu'il était possible de faire autre chose avec cette aventure humaine.

En tant qu'amoureux de la montagne, je ne peux qu'être affligé par ce que je viens de voir. Premier des 3 blockbusters les plus attendus de cette fin d'année pour ma part (avec Spectre et the walk), Everest avait tout pour bien faire: un sujet passionnant rappelant un livre de Krakauer (et du reste principale source d'inspiration j'en ai l'impression), un casting en or et une 3D pouvant promettre de belles prises de vue. Sauf qu'il aurait fallu un réalisateur et un scénariste dignes de ce nom. Et c'est ce qui fait défaut dans le film: si la première demi-heure nous dresse un parfait portrait d'incompétence et d'irrespect envers LA montagne, le reste est a pleurer. Larmoyant a outrance (on est pas loin du World Trade Center de Stone), brouillon de par un trop grand nombre de personnages et un réel patchwork a la limite du Capharnaüm et une musique omniprésente limite pompante. D'où un sentiment de colère a la sortie devant un tel gâchis. Si comme moi vous respectez la montagne, épargnez-vous une perte de temps...

Everest représente à peu près tout ce que le cinéma américain peut proposer de pire. En l'espace de 2 heures, Baltasar Kormákur nous donne une leçon très simple : Comment désacraliser des battants au comportement héroïque par le biais d'une mise en scène morne et amputée de toute empathie ? Si ce n'est pour deux scènes réussies (et encore...), le film ne propose finalement qu'une suite de péripéties sans âme, aux ficelles narratives faciles et bercées par une musique fade. Keira Knightley et Robin Wright tiennent sans doute leur pire rôle, enfermées dans cette une surdose de pathos, attendant que Josh Brolin et compagnie rentrent de leur petite randonnée glaciale. La caméra de Kormákur se plante dans la neige, reste spectatrice, sans jamais arriver à transmettre la brutalité de cette nature. Un film clairement pas à la hauteur du pic qui lui a donné son titre !

Un des films les plus longs a démarrer qu'il m'a été donné de voir. Une heure pour débuter l'intrigue principale de l'ascension périlleuse de l'Everest. Une très longue heure ou rien ne vient dissiper l'ennui qui nous accable. Puis vient l'ascension. Quelques belles images, mais pas plus que ça, de beaux paysages mais l'aspect impressionnant de la montagne n'apparait pas. Les décors, pour simuler la petite partie de grimpette de ces bras cassés sont juste immondes. Un décor de carton pâte bien visible, ou une arrête vertigineuse de l'Everest devient une blague. La 3 D n'apporte évidemment rien du tout à part une impression de profondeur vague, ce qui est bien inutile quand il n'y a que des gros plans sur des visages. Un jeu d'acteur lui aussi au raz des pâquerettes, on ne souhaite finalement qu'une chose c'est que toute la cordée, et tout le camp de base disparaisse dans une avalanche. A éviter absolument !

NUL! Je suis alpiniste et même si ma compagne essaie de défendre ce film sous prétexte qu'il s'agisse d'une histoire vrai, ce film doit être le plus nul que je n'ai jamais vu!! Le scénario est vide, les dialogues sans intérêt, on n'apprend rien, les projections proposées en 3D sont sans intérêt puisqu'il n'y a aucune action ou scène qui le nécessité vraiment, il n'y a aucune action mis à part celle que l'on vous montre sur l'affiche sur le pont suspendu! Même les avalanches sont mal filmées! On a pas le temps de s'attacher aux acteurs alors quand il disparaissent vous avez beau montrer des personnes pleurer pendant des heures ça ne sert à rien. Aucun suspens! Creux au possible! Mais quelle nullité sans fond !