Herzog recrée un mythe à partir de points
de vue admirables et d'une lumière éblouissante éloignée de
l'expressionnisme marqué de l'oeuvre de Murnau. Kinski est comme
toujours hallucinant. Ce film impressionne et pourtant, si peu
d'effets, si peu de superflu. Une oeuvre magique.
Nosferatu, le fantôme de la nuit" est un
joyau du film d'épouvante. Il fascine autant qu'il effraie et
pourtant aucune scène de violence sanglante ne se profile tout au
long du scénario. C'est vraiment un film qui devrait servir de
référence. . Klaus Kinski dans
la peau du comte Dracula effectue comme à son habitude une
composition parfaite pourtant bien différente de celles qu'il a
l'habitude de jouer. Ici, Dracula n'est ni fou ni
violent, il est simplement désabusé et esclave de son attirance pour
le sang. Au final, Werner Herzog réalise et signe une oeuvre
extraordinaire et parfaite avec un trio Kinski-Adjani-Ganz épatant.
Un véritable chef-d'oeuvre!
Chose rare, la copie dépasse l'original
! Herzog a su en retranscrire l'atmosphère expressionniste sombre
(jeux de lumières et d'ombres incroyables, décors) mais avec plus de
génie, un rythme lent et lancinant ponctué par une musique
envoûtante. Un chef d'oeuvre du genre.
Remake trés libre du film de Murnau,
Herzog signe là un de ses meilleurs films. Même si celui-ci est un
peu daté (esthétique des années 80), nostalgique et tragique, il
reste un des plus beaux films de vampire qu'on ait réalisés.
D'une rare beauté. Werner Herzog, ce
grand cinéaste, nous offre une oeuvre plus subtile, plus douce et
envoûtante que les autres adaptations de Dracula, en mêlant musique
de rêve, images somptueuses, mise en scène superbe et un esthétisme
fabuleux.
Le film a des allures de peinture
flamande et hollandaise, il semble par moment remonter aux Mystères
et aux danses macabres médiévaux tout en abordant les rivages du
surréalisme. Un remake du grand film de
Murnau. La photographie et la réalisation sont superbes, Klaus
Kinski y montre une fois de plus son génie. Reste que malgré la
couleur, un travail soigné sur le Story-Board et la prise de vue, le
film ne possède pas la magie et l'inventivité de son illustre
prédécesseur.
Evidemment ce n’est pas aussi envoûtant que le chef-d’oeuvre
de Murnau, néanmoins cette version de Werner Herzog mérite
clairement le coup d’œil grâce à la superbe performance de Klaus
Kinski qui est assez terrifiant dans le rôle de Dracula, mais aussi
pour la réelle beauté de la photographie et des décors.
Herzog ne livre pas son meilleur film, mais sa vision de
Dracula reste très intéressante. Peut-être que retirer entre dix et
vingt minutes de métrage aurait aidé celui-ci à trouver sa force car
on ne peut s'empêcher de soupirer durant certaines longueurs.
La version d'Herzog bien que souffrant de longueurs et de scènes
qui prêtent à rire n'en reste pas moins digne d'intérêt par sa
réalisation et son interprétation. Et certains plans sont
saisissants de beauté.. Bruno Ganz est parfait, par contre
Herzog a dû dire à Adjani qu'elle tournait un film muet tant elle
surjoue !
Film sans âme et sans saveurs,
voguant sur les mêmes mers que le film d'origine mais coulant assez
vite. Le gros problème de se film était de trop vouloir reprendre
l'ambiance de l'original mais à trop vouloir y ressembler il en
devient une copie soporifique.Tout cela ne prend pas et on s'ennuie
ferme.
La langueur qui règne tout au long du
film coupe toute possibilité de puissance et d'émotion, et Isabelle
Adjani dans le registre de la "valétudinaire hyper-amoureuse pâle
comme un cachet d'aspirine" en fait des tonnes. Bref on s'embête et
en plus on n'a pas peur, gênant pour une œuvre horrifique !
L'affiche est magnifique mais le film déjà
moins. Quelques bons moments et un casting alléchant pour finalement
pas grand chose à se mettre sous la dent.
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