CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  254 

 

 

 

 

n°254
 
" Les rivières pourpres "

 

 

(2000)-(Fr)-(1h45)  -     Thriller 

 

Réal. :    Mathieu Kassovitz  

 

Acteurs:  J.Reno, V.Cassel, D.Sanda ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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La beauté et la précision de la mise en scène de ce grand réalisateur et une partie centrale parfaite, donnent un aperçu de ce qu'aurait pu (dû ?) être Les rivières pourpres. C'est-à-dire un grand pas pour le cinéma de genre français qui semble décidément maudit.

Kassovitz a le sens de la mise en scène, on le sait depui ses débuts. Il s'en sert ici pour créer des atmosphères, silhouetter des personnages, produire des effets : bref jouer avec les règles du genre. Pourquoi pas ?

Un cinéma français décomplexé et plutôt plaisant dès lors qu'il s'agit de penser à autre chose.

L'homme Kassovitz est à son affaire et réussit son coup. C'est efficace, mais ça ne sert pas la narration et émiette même un scénario complexe qui se brise en coups de théâtre trop violemment amenés.

Kassovitz n'est vraiment pas passé loin. Il s'en faut d'une fin. Une fin qui gâche un peu tout. Auparavant, on se croit longtemps parti pour un nouveau Silence des agneaux.

Du bon travail, du thriller bien carré comme on aime. Bien sûr, on ne voit pas trop où il (Kassovitz) veut en venir, mais c'est la loi du genre et c'est souvent mieux comme ça. Sauf qu'on ne le saura jamais, où il veut en venir.

Un film fort, aux décors écrasants et impressionnants mais dont les brisures dans le rythme sont autant d'écueils qu'auraient dû éviter Kassovitz pour réussir totalement son pari d'adaptation du roman de Grangé...

La première moitié du récit est assez réussie. La suite est moins convaincante. Il est ainsi paradoxal que l'intrigue, pourtant simplifiée à l'extrême, ne soit pas de la plus grande clarté.

Un film ambitieux, visuellement soigné, mais à la mise en scène trop attendue. Donc décevante.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

 

Kassovitz a le sens de la mise en scène, on le sait depui ses débuts. Il s'en sert ici pour créer des atmosphères, silhouetter des personnages, produire des effets : bref jouer avec les règles du genre. Un bon thriller!

 

L'adaptation du chef-d'œuvre littéraire de Jean-Christophe Grangé, l’un de mes auteurs préférés, est presque à la hauteur de son illustre modèle… à condition de lire le bouquin après avoir vu le film ! Car il faut bien admettre que le long-métrage de Matthieu Kassovitz souffre d’un incontestable défaut, à savoir son dénouement qui pêche par excès de spectaculaire et par manque de clarté. Pourquoi avoir balancé une avalanche bien malvenue à laquelle les héros survivent au lieu de conserver la fin du livre ?

Matthieu Kassovitz rend son hommage au thriller américain des années 90,du genre Seven et le Silence des Agneaux,avec "Les Rivières Pourpres"(2000). Bien sûr,il ne part pas d'une page blanche avec le polar glauque,grand succès en librairie,de Jean-Christophe Grange. Et il est toujours aussi doué pour installer une ambiance oppressante,mystérieuse aux images gothiques léchées et intrigantes. Jean Reno en commissaire Niemans et Vincent Cassel en jeune chien fou,forment un duo antinomique comme il faut,même s'ils doivent composer avec les grandiloquences du scénario,et d'une résolution bâclée,bien que disposant d'un beau fond enneigé.

On se laisse facilement entraîner dans cette enquête - ou plutôt dans ces enquêtes - car cela sonne juste : aussi bien dans l'observation du quotidien que dans l'enquête des deux flics et la guerre des polices. La mise en scène est à la hauteur de l'histoire et les paysages que l'on voit souvent d'hélicoptère sont magnifiques. Cependant, je reste un peu déçu par la fin du film qui me paraît un peu bâclée, trop précipitée.

Ça commence plutôt bien (en général les polars commencent toujours bien !)  Puis ça se gâte assez vite (Qu'on nous explique à quoi sert cette stupide et interminable scène de karaté dans un fight club ?). Plus ça avance plus on se rend compte que l'intrigue est aussi ridicule que tordue. Quand on a peu près compris on n'est plus concerné, et le twist final nous indiffère totalement. A sauver les jeu des acteurs et les paysages de montagne. PS : On ne saura jamais pourquoi Reno a peur des chiens !

 

L'ambiance ténébreusement enneigée de ce thriller made in France ne manque pas de charme. Mais Kassovitz se plante avec Cassel la racaille et atomise son film avec un dénouement misérable n'honorant pas l'intrigue de Grangé. De plus Jean Réno n'articule pas, c'est une frustration de manquer la moitié des mots alors que son interprétation n'est pas loin de briller. Regrettable.

Les rivières pourpres.Le titre le plus approprié serait plutôt au frontière du ridicule.Vu l'intrigue navrante de se pseudo thriller horrifique qu'a voulut nous servir kassovitz.L'intrigue ne mène pas du tout sur les sentiers du film a rebondissement auquel veut nous faire croire kassovitz.Son intrigue est tellement convenu quelle ne va pas plus loin que le générique de début,quant aux images censés être horrifiques,elles sont mises en scènes avec une tels nullité quelles en sont simplement ridicules.On touche quand même l'apothéose avec l'une des pires fin mises en images de l'histoire du cinéma

La matériau d'origine devait valoir son pesant d'or mais à l'écran Kassovitz offre un thriller qui ne prend jamais, dans lequel on se prête à sourire aux multiples erreurs plutôt que de s'intéresser à une intrigue sans suspense, sans tension. Laborieux... Aujourd'hui on sait que Kassovitz n'est pas le petit génie qu'on croyait, quoi qu'il en dise.

Ça s'annonce pas mal. L'arrivée de Cassel, toujours aussi charismatique avec un rôle viril qui lui va bien, ne fait que nous confirmer que l'on a affaire à un scénario policier chiadé. La rupture pour moi s'est produite lorsque ce dernier a exécuté un numéro de karaté bidon dans l'arrière boutique d'un bistrot : non mais on va ou la? Et puis quand j'ai commencé à comprendre comment tout cela allait se terminer, et bien de plus en plus déçue. La fin quant à elle, est d'une médiocrité affligeante. J'ai vraiment l'impression de ne pas avoir regardé le même film du début à la fin. Dommage.

Non! J'y crois pas! Dire que certains ont osé comparer cette purge à un chef d’œuvre comme Seven. Oui mais voilà, n'est pas David Fincher qui veut. La 1ère fois que j'ai vu ce film j'ai été terriblement déçu vu le battage fait autour. Mais bon il m'est arrivé plusieurs fois de ne pas aimer un film au 1er visionnage et d'adorer à force de le voir. Mais celui-ci rien à faire, j'ai du le voir 3 ou 4 fois dont hier soir alors que je ne l'avais pas vu depuis plusieurs années mais non rien à faire j'adhère pas du tout. L'histoire, déjà est abracadabrante, on n'y croit pas du tout. Jean Reno, qui est pourtant un acteur que j'adore, est je trouve un peu trop effacé à mon gout. Quand à Vincent Cassel, je le trouve particulièrement agaçant dans ce film, déjà que contrairement à Jean Reno je ne l'aime pas particulièrement, il est clair que là il n'est pas remonté dans mon estime, surtout vu l'invraisemblance de certaines scènes.

 

 

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