Rêverie unique sur le dèsert et
les nations arabes, "Lawrence d'Arabie" est un monument du
cinèma.Peter O' Toole est un saisissant et inoubliable "Lawrence
d'Arabie". Ses yeux bleus, perçants à souhait, suggèrent toute
l'ambiguïté de cet aventurier pas comme les autres qui contribua au
soulèvement des Arabes contre les Turcs pendant la guerre 14-18!
Musique mythique de Maurice Jarre qui vous donnera le frisson. Chef
d'oeuvre absolu, au souffle èpique, récompensè par sept Oscars à
Hollywood, ce film grandiose de Sir David Lean peut-être considèrè
comme l'un des plus grands films de tous les temps !
Le personnage de Lawrence d'Arabie
lui-même est très intéressant car très mystérieux, et Peter O'Toole
le joue de façon admirable. En bref, un chef d'oeuvre majestueux,
aussi grand que le désert qu'il représente.
On dit souvent que la perfection
n'existe pas, c'est sans doute vrai. En tout cas la perfection
cinématographique existe, Lawrence d'Arabie en est la preuve
incontestable. Il me faudrait beaucoup de temps pour exprimer ce que
je ressens en regardant ce film, je le trouve extraordinaire en tout
point, d'ailleurs tous les synonymes de ce mot vont à ravir à ce
film de David Lean.Et impossible de ne pas parler de Peter O'Toole,
pour moi c'est tout simplement la plus grande interprétation
d'acteur de tous les temps. Parfois drôle, émouvant, flippant, il
montre une palette de jeu qui semble illimitée, je n'ai jamais vu un
acteur aussi brillant dans tous ces registres cumulés, il incarne à
merveille l'ambiguë officier britannique et son changement de
personnalité constant durant tout le film.
L’histoire est passionnante, très fidèle
à la vie du personnage historique même si le film n’aborde pas
l’homosexualité du héros. Et si l’histoire est autant fascinante
c’est bien grâce à la mise en scène envoûtante de David Lean qui
nous emporte dans cette grande épopée humaine et spectaculaire. Long
de 3h43, le film n’est jamais lent ou ennuyeux car nous sommes
transportés dans cette superbe histoire notamment grâce aux plans de
paysages magnifiques. On a envie de pleurer tant c’est beau, le
désert, ses dunes, les plans sur un soleil pesant, les longues
chevauchées sur dromadaires, les longues traversées d’un désert
brûlant et interminable, les somptueux panoramas des montagnes
rocailleuses et des étendues désertiques…
Sans doute l'une des plus grande fresque
épique de l'histoire du cinéma ! Sorti il y a maintenant 50 ans, ce
film n'a pas pris une seule ride et brille toujours par la qualité
de sa photographie, son casting extraordinaire et sa mise en scène
fabuleuse. La première chose que l'on remarque est la beauté des
images, le désert est magnifié par l'image en Super Panavision 70,
qui permet, à l’époque du numérique et de la HD, d'avoir l'une des
plus belles images que l'on puisse trouver sur pellicule. Un autre
point marquant de ce film est la musique de Maurice Jarre, épique à
souhait, elle reste LA musique synonyme de désert sans fin. Au
final, on à affaire à l'un des plus grands films de l'histoire du
cinéma qui permet de passer 3h30 absolument incroyable à suivre
l’épopée de T.E. Lawrence avec énormément d’intérêt et de passion.
O'Toole , Lean , Jarre , Sharif , le
désert , l'histoire de Lawrence... égal chef-d'oeuvre immortel !
Le grand film d'aventure par excellence.
La réalisation grandiose, la musique tout aussi grandiose, le
scénario qui nous entraîne loin, très loin, un Peter O'Toole
hypnotique. Ce film rappelle les grands péplums de Cecil B. DeMille.
Et il y a aussi le désert, personnage
essentiel, à par entière du film, que David Lean prend la peine de
filmer comme tel. Lever de soleil à peine accéléré, arrivée d'un
cavalier en temps réel, le réalisateur prend son temps, contemple et
donne à voir ce paysage incroyable, fou, beau et terrible.
L'introduction du film - écran noir et musique de Maurice Jarre
pendant 5-10 minutes - place le ton : Lean nous montre un grand film
et il le sait. Tourné dans des conditions dantesques, par plus de
50° parfois, Lawrence d'Arabie est un monument de cinéma, de
modernité, de philosophie, d'histoire. Vu assez jeune, je l'ai
redécouvert vers mes 23-24 ans. Il ne se passe pas un mois sans que
j'y repense, je suis fasciné et hypnotisé.
Le classique des classiques. Un film
d'aventure époustoufflant avec un Peter O'Toole transfiguré. Et si
le désert est le personnage principal du film, Lawrence en est un
faire valoir inoubliable. Histoire remarquable (loin de la réalité
historique), paysages sublimes qui servent à révéler la nature des
hommes, musique inoubliable et ces yeux bleus qui révèle en lui une
humanité paradoxale où la folie n'est au fond jamais très loin.
Aussi beau qu'interminable, "Lawrence d'Arabie" de David Lean
est l'un de ces grands classiques aussi longs que le Nil (3h30).
Parce qu'après une grosse première heure absolument somptueuse, un
relatif ennui finit par poindre à l'horizon - ce qui n'est
malheureusement pas un mirage -, et conscient de la durée du film je
me suis un peu éparpillé... Et puis finalement, j'ai décroché,
raccroché, redécroché, etc... (Ce n'était pourtant pas la première
fois que je le voyais). Mais, je le répète, la première heure est un
délice de poésie, de panoramas fabuleux, de rencontres
extraordinaires. La B.O. de papa Jarre est elle aussi fabuleuse,
extatique, et ajoute à l'atmosphère envoûtante de cette fresque.
Mais voilà, l'histoire et les enjeux finissent chaque fois par
m'ennuyer tant ils piétinent et s'étirent en longueur, malgré des
dialogues d'une relative qualité.
Un grand classique qui tient surtout la route pour la
grandiloquence de son aventure humaine. Après, je pense que le
meilleur moyen d’apprécier ce film est justement de le prendre comme
une fable plutôt que comme un regard sur une période de l’Histoire
humaine car, à ce niveau là, les libertés prises par David Lean pour
mener à bien son hagiographie apporte aussi son bon petit lot de
limites.
J'ai trouvé que la dernière demi-heure fait baisser le film,
le côté politique et bavard du final diminue l'intensité et le
rythme du film qui nous avait offert avant ça pas mal d'aventures,
de questions philosophiques le tout dans des décors immensément
beaux et une musique culte et envoûtante!
Les décors sont spectaculaires et font tout l'intérêt du film.
La mise en scène est soignée. Ce film est d'un grand intérêt
historique mais il est trop long. Les acteurs sont plutôt lourds,
vus à notre époque.
. Le scénario est solide et les acteurs d'un très bon niveau
mais je mettrais un bémol sur la performance de Peter O'Toole,
souvent partagée entre un surjeu un peu trop passionnel et un second
degré certainement involontaire qui ferait presque rire. De mon
point de vue, la première partie du film, très bonne, voire
excellente, est plus réussie que la deuxième qui manque un peu de
percussion.
On a beau dire, Lawrence d'Arabie a moyennement résisté aux
affres du temps. Avec 45 ans de recul, ça a pris un côté très old
school. Le personnage de Lawrence, par son côté trop gentil
idéaliste, ne semble pas en phase avec les réalités de la guerre.
Reste, malgré des longueurs évidentes, quelques scènes cultes et un
scénario plutôt intelligent.
Je m'attendais à du grand cinéma, à du
lyrisme, à être scotché sur mon écran mais je n'ai pas ressenti de
telles émotions. Peter O'Toole qui est un acteur remarquable et
pourtant son interprétation ne m'a pas réellement touché, c'est
surtout Omar Sharif que j'ai aimé dans le film. Pour moi Lawrence
d'Arabie est long et ennuyeux. C'est une déception immense !
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